Entre deux continents

C’est l’heure des récapitulatifs sur le blog, on croirait presque que c’est fini… L’Asie oui, c’est fini. Mais il nous reste encore un petit bout de chemin avant de rentrer à la maison.

On vous avait quittés à Kashgar. Entre-temps, on a repris notre train-train de 23 h direction Turpan. Cette fois encore le train était nickel, à part notre voisin qui laissait exprimer son corps très librement. Pets, rots, ronflements, et surtout, le pire, bruits de mangeaille insupportables. On se fait réveiller au milieu d’une sieste par des gros sluuuurps et autre bruits de succion, pour s’apercevoir au bout de 20 min qu’il n’a même pas encore entamé sa soupe de nouilles. Décision stratégique : évacuation temporaire immédiate.
A Turpan, on ne fait pas grand chose à part profiter des super stands de bouffe ouïgoure du marché, juste en face de notre hôtel. Soupe de raviolis, kefte, nouilles ouïghoures, et bien sûr shish kebab ! On se gave aussi de fruits secs, abricots, raisins, dattes, pistaches, amandes… et de pâtisseries orientales. Un lien parfait avec notre prochaine destination : Istanbul, à cheval entre l’Asie et l’Europe.
On prend l’avion depuis Urumqi, via Bakou au bord de la Caspienne qu’on aperçoit du hublot. Pour l’anecdote, notre dernière expérience en Chine aura été une conductrice de taxi pas super aimable, même carrément salope. Elle coupe le compteur au milieu du trajet et décide pour nous d’un prix bien sûr plus élevé que la normale. Arrivés à destination, elle sent venir le fait qu’on ne lui filera pas les 50 qu’elle réclame abusivement, et refuse d’ouvrir le coffre tant qu’on ne paye pas…. Grrrrr. En fait, si on veut être précis c’est notre avant dernière expérience. La dernière, c’est le mec de l’immigration : « You don’t have visa for Turkey » – « No, we don’t need » – « Why ? » – « Heu, because it’s like that ! ».

On arrive à Istanbul un peu crevés après nos deux vols et notre escale un peu longuette à Bakou. Le choc des prix à l’européenne nous tombe dessus, même si on s’y était préparé psychologiquement, ça fait drôle au début. Un dortoir à 12€ le pieu et même pas de draps ! La dernière fois qu’on a payé ce prix là, c’était au Vietnam, un petit coup de folie pour avoir une piscine 🙂 Et encore, c’était moins cher.
Après quelques petits problèmes cartebleutesques, on s’imbibe un peu de la culture de la ville : mosquée Bleue, basilique Sainte Sophie, palais de Topkapi et son harem, Grand Bazar, marché aux épices… On retrouve le rythme de vie méditerranéen qui nous plaît tant dans ses pays là, et tous les petits plaisirs qui vont avec. Les petites bouffes en terrasse, le jus de cerise, les nougats turcs et les baklavas, le café…

Prochaine étape : demain, la Bulgarie !

Les photos d’Istanbul sont ici.

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Labaume du tigre et full métal Jacquet

Ça y est, on est au Vietnam !

Cette fois, pour changer du bus, c’était l’aventure avion. Ça commence à la guesthouse à Yangon. La veille, on demande à une employée :
– We saw that the free shuttle to the airport is at 6h30, is it possible to go later?
– ‘cuse me where you go?
– airport
– ‘cuse me, airport 6h30.
– yes, but maybe you need to pick up other guests later and we could go with you ??
– ‘cuse me, where you go?
– heu… airport !
– ‘cuse me, airport 6h30.

Humm, ça c’est du dialogue. Lever 5h30 donc, petit déj 6h, navette 6h30, et vol à… 14h40. Évidemment on aurait pu se payer un taxi plus tard, mais en même temps on a plus grand chose à faire sur Yangon et on se dit que l’attente sera un peu comme un bus qui ne bouge pas, et comme on commence à avoir l’habitude, ça passe vite. On attend avec impatience que l’avion décolle et qu’ils servent le déjeuner, le petit déj est loin… Arrivée à Bangkok. Là le plus dur commence, notre vol pour Ho Chi Minh Ville n’est que le lendemain matin à 7h50, et on a pas envie de retourner au centre ville se payer une chambre pour quelques heures de sommeil. Donc, on reste à l’aéroport, qu’on connaît rapidement comme notre poche. Pas grand chose à faire, alors on dépense nos baths comme des petits pains pour s’occuper. On se paye des repas et sandwiches à des prix aéroportuesques, un Courrier International parce qu’on commence à être à court de lecture, et on profite d’être en pays civilisé pour compléter notre stock de pommade antibiotique dont je fais une consommation impressionnante depuis environ 2 mois. Bref, on s’occupe comme on peut, je dors un peu, Clément pas du tout. En plus on se caille les miches dans cet aéroport ! Vers 5h on commence à se bouger, va y’avoir un peu d’action à nouveau, chouette ! C’est à ce moment là qu’on découvre que notre vol est retardé, il ne partira qu’à 10h. Limite on s’en fout un peu, on est plus à ça près. On peut quand même enregistrer (après avoir payé la taxe de départ au gouvernement et dépanné une pauvre américaine qui n’a que des billets froissés dont ils ne veulent pas « ‘cuse me only new dollar ») et passer de l’autre côté du contrôle de police, chic pleins de nouvelles boutiques à découvrir ! La bonne nouvelle c’est qu’on a le droit à des coupons de 15 min de wifi gratos, on repasse discrètement au comptoir plusieurs fois. On fini par embarquer !! Système bien débilos de notre compagnie low cost, Air Asia : on peut choisir son siège sur internet pour 50 baths de plus au moment de la réservation. Une fois que tout le monde est rentré et comme on est pas à côté avec Clément, je demande à l’hôtesse si on peut aller s’assoir sur un des 30 sièges vides. Non, c’est les sièges qui étaient « réservables ». Vides.
On arrive au Vietnam et là c’est un peu le cafouillage pour les visas. On les obtient sans avoir rempli le formulaire ni donné de photo d’identité contrairement à tous les autres touristes… On le fait remarquer à l’employée, qui du coup nous les demande, mais on aurait rien dit c’était pareil, on avait déjà les visas… Organisation quand tu nous tient…

On sort de l’aéroport, armés de courage : plein de voyageurs nous on prévenus, le Vietnam c’est arnaques et ricanements horripilants à toutes les sauces.
Évidemment on se fait proposer des taxis, mais rien d’inhabituel. On prend le bus, et le gentil chauffeur ne nous fait payer que le double du prix, comme aux autres touristes. Ça va, ça coûte rien. On arrive dans le ghettos backpackers, et là une rabatteuse nous alpague tout de suite… On se doute qu’elle ne dit pas le vrai prix et que la photo de la chambre n’est pas très contractuelle mais on la suit quand même. Et là, c’est le miracle. Pour un prix très raisonnable et abaissé avant même qu’on ait entamé un semblant de négociation, on a un lit double, la clim, le ventilo, une fenêtre, une salle de bain super propre, la télé avec TV5 Monde, un frigo et, et… le wifi et/ou câble Ethernet gratos ! Et en plus les oreillers, souvent durs comme du béton armé, sont mi-mous ! Le bonheur.

On est super contents de ne pas combiner très grosse fatigue (Clem n’a pas dormi depuis 48h) et mauvaise première impression dès notre arrivée dans ce pays, ce que l’on redoutait.

Qui dit internet gratos (et super rapide ! ça fait du bien après le Myanmar) dit photos en ligne, bon courage :

Bangkok

Birmanie :
Yangon
Trek Kalaw-Inlay Lake
Inlay Lake
Mandalay
Bagan
Pyay
Ngapali beach
Bago et Golden Rock

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Betel-juice

Oyé oyé,
Nous quittons la Thaïlande et la folie de Bangkok pour filer en Birmanie. Heureusement, nos problèmes de banques sont réglés !
Un saut en avion plus tard, et nous voilà donc à Rangoon, « capitale » de ce merveilleux pays à forte tendance dictatoriale – en fait la vraie capitale c’est un bled paumé, le gouvernement a déplacé ses quartiers sur les conseils d’une voyante…
Ici il y a déjà beaucoup moins de touristes. Pleins de gens nous regardent comme des bêtes curieuses, étonnés de voir des farangs en ville. Les birmans nous semblent accueillants et souriants. Par terre, c’est crachats de bétel et mégots de cigares.
Notre première journée dans ce nouveau pays consistera surtout en une mission périlleuse : changer des dollars en kyats, la monnaie locale. Ici, pas de distributeurs, et les seules banques sont celles du gouvernement qui ont un taux de change affreusement bas. Le taux officiel sur internet est de 6 kyats pour un dollar, alors que dans la rue on peut en obtenir plus de 1000 ! C’est juste ridicule. Il faut donc passer par le marché noir si on ne veut pas se faire enfler. Contre toutes les indications des panneaux d’affichage de notre guesthouse, nous changeons 100 dollars dans la rue aux abords de Sule Paya. Il y a pleins de gars qui repèrent les quelques rares touristes et leur scandent des « change money » avec des taux super intéressants. Finalement on se laisse tenter. Pleins de gars se ramènent et pendant qu’on compte nos 110.000 kyats (en billets de 1.000 bien sûr), on se retrouve avec une dizaine de mecs autour de nous à vouloir regarder ce qu’il y a dans notre sac, comptant les billets avec nous, tous voulant être les prochains à nous faire du « change money ». C’est un peu angoissant, mais bon, au final pas d’embrouille et un taux de change super haut. Fiers de notre esquive de l’arnaque, on se fait un petit resto couleur locale : pas de menu en anglais, pas de touristes, pas de frites ou de burgers dans le menu… enfin l’Asie telle qu’on se l’imagine quoi 🙂 Et pour demander l’addition, rien de plus simple : c’est « chimey » et Mshh Mshhh, ce petit bruit-bisou qu’on fait pour appeler les chiens ou les chats… Pas évident de pas rigoler 🙂 La bouffe ici est un mix entre Inde et Asie. Souvent pas exceptionnelle, mais généralement pas mauvaise.

Le lendemain, on fait la visite de la ville. Les spots touristiques étants bien éloignés par rapport au centre on se paye le luxe d’un taxi pour s’en rapprocher. Attention le taxi : pas de suspensions, pas de fenêtres, les sièges tout destroy, pas de ceintures évidemment, tous les vaigrages intérieurs ne sont plus que de l’histoire ancienne… le plus drôle c’est que 95% des bagnoles ici sont dans le même état. Le volant est indifféremment à droite ou à gauche, avec quand même un plus gros pourcentage à droite, et ils roulent… à droite ! On commence nos visites par un très grand bouddha couché de 55 mètre de long. Magnifique ! On se balade ensuite sous un soleil de plomb en passant par un petit parc agrémenté d’un lac sur lequel est amarré une énorme jonque-catamaran « karaweik », impressionnante et très jolie. On finira par l’immanquable Shwedagon Pagoda, point centrale de la ville, qui est une gigantesque pagode dorée, lieu de prière, de pique-nique, de dodo pour les bouddhistes du coin. Il doit y avoir une centaine de temples agglomérés autour de la pagode, chacun abritant des dizaines de représentations de Bouddha de toute formes et de toute tailles. Le lieu est assez magique, tout en nuances de blanc et de doré.
On retourne dans le centre et on se renseigne pour les bus en direction de Kalaw, petit village au nord, point de départ des treks pour se rendre au lac Inlay. Là, on apprend qu’ici les bus roulent principalement la nuit et que la durée des trajets est rarement inférieure à 10h. Un peu relou, mais bon pas le choix si on ne veut pas se ruiner avec des vols intérieurs. Du coup le lendemain, départ à 14h pour 14h de bus. On bouquine un peu, on se fait quelques jeux sur l’ipod… Mais ça reste long. On dort 1h ou 2 chacun et à 4h du mat on arrive enfin. Un gars vient nous accueillir pour nous envoyer dans sa guesthouse. On s’attendait à s’écrouler comme des larves sur la terre battue de la station de bus et du coup passer une nuit des plus sympa… La petite guesthouse est vraiment la bienvenue ! Le gars, re-nommé Jimmy pour des raisons de business, nous explique qu’il est guide de treks mais que demain c’est dimanche et qu’il ne part pas le dimanche. Ça tombe bien, on comptait pas y aller direct après la nuit de bus.
Le lendemain, après un gros petit dej’ dont les guesthouses birmanes tiennent le secret, on discute avec Jimmy de l’organisation des treks. Il nous « vend » la formule 3 jours, 51km, repas et nuits comprises, 5 ou 6 personnes maximum. On passera par plusieurs villages aux ethnies différentes, et donc aux styles vestimentaires et couleurs différentes, par une station de train où transitent fruits et légumes à destination de tout le pays. Tout cela à l’air très bien et on réserve donc pour le matin suivant.
On fait le tour du village en quelques minutes avant de se diriger de nouveau vers la guesthouse vu qu’il n’y a absolument rien à faire. Ha si, il y a un café internet… mais « not working, sorry ». On regarde un film des dvd pirates achetés à Rangoon pour quelques centimes. Une fois sur deux le dvd est reconnu comme vierge, et quand il marche la qualité est… disons vraiment très mauvaise, et les sous-titres anglais un peu foireux. Le soir on part dîner dans un petit resto népalais repéré le matin. Très bon !

Et puis c’est le drame. Le népalais très bon sur le moment me donne des crampes d’estomac quelques heures plus tard. Ce sera ensuite une nuit sans dormir à courir entre les chiottes et le lit – diarrhée, vomi, fièvre. Mmmmh, que du bonheur !
Au matin, je suis crevé et ça ne va pas beaucoup mieux, on annule donc le trek pour aujourd’hui. On en a un peu ras le bol d’être tout le temps patraque depuis presque un mois. L’Asie nous réussi pas trop au niveau santé. Le neveu de Jimmy, Naing Naing (prononcez NaïNaï, re-nommé ainsi par Jimmy pour des raisons de business…) vient nous voir à 17h; après une journée passée au lit, mon ventre me signale qu’il est à peu près ok pour le trek, et on informe donc Naing Naing qu’on sera opérationnels le lendemain matin. Nous partons avec Naing Naing, un de ses potes, et un jeune couple de norvégiens super sympa.
La marche est assez facile, il n’y a pas trop de relief. Les chemins sont hyper poussiéreux et quelquefois on a l’impression de marcher sur de la farine teintée en rouge. Il fait très chaud, mais ça reste supportable. Par contre les paysages sont un peu décevant, tout est archi sec et l’air poussiéreux laisse comme un voile brouillasseux sur l’horizon. Les villages « aux milles couleurs » que nous devions voir sont plutôt désertiques. La station de train n’a strictement rien d’intéressant et seul un étal d’oranges semble mettre de la couleur au tableau… Bref, c’est un peu différent de ce qu’on nous a vendu.

La première nuit sera assez simpliste, dans une baraque en bois d’un village minuscule, quelques couvertures en guise de matelas et un oreiller dur comme de la pierre nous servent de coin dodo. Au petit matin, les norvégiens sont comme nous : crevés. On avait évidemment perçu comme une injustice globale des « chances » à la naissance, mais là on touche la réalité du doigt : pour nous, c’est une nuit un peu dure, pour les fermiers d’ici, c’est toute la vie.
Le deuxième jour Céline tombe malade pour changer… un coup c’est elle, un coup c’est moi… Un petite angine lui fait mal à la gorge et la poussière ambiante n’arrange rien. De plus elle a pas mal d’ampoules aux pieds (dont celles sous les ongles qui ne sont toujours pas guéries depuis un mois) et marcher lui fait mal. La journée de huit heures de marche lui demandera beaucoup d’énergie, même si objectivement les chemins sont très faciles. On fait une halte dans une petite maison où ils distillent artisanalement de l’alcool de riz. On a demandé avant à Naing Naing si il aimait : « oh pas tellement, pas plus d’une demi bouteille en tout cas » ! Faut dire qu’il a une sacrée descente. Finalement, il se tape 3-4 verres cul sec et prend une bouteille à emporter, pour un pote à lui qui lui répète sans arrêt « I want a girlfriend ! I want a girlfriend ! ».
Pour la deuxième nuit, on va dans un monastère bouddhiste. C’est marrant ça fait un peu auberge de jeunesse avec des dizaines de dortoirs installés dans la salle commune et séparés par quelques panneaux de bambou. A notre grande surprise, il y a une douche ! Très sommaire bien évidemment, mais ça fait vraiment du bien de se décrasser un peu. On achète quelques bières et on va se poser un petit peu à l’écart du monastère pour admirer le coucher de soleil. Naing Naing nous accompagne. Il nous racontera un peu l’histoire de sa famille. Sa soeur fait des études en microbiologie, son frère s’est exilé illégalement en Thaïlande, et son père s’est pris 12 ans de prison pour consommation d’opium. C’est un peu dégueulasse quand on sait que le gouvernement fait tout son blé sur l’opium… Du coup lui a dû arrêter ses études d’économie pour aider sa mère. On apprendra, entre autres, que les birmans n’ont pas le droit de quitter le pays, ce qu’on savait déjà, mais qu’en plus ils n’ont pas le droit de prendre de vol intérieur non plus. Que les futures élections de cette année ne seront de toute façon qu’une triste blague. Qu’en 2005 les moines bouddhistes, sous l’ordre du gouvernement (?) ou en tout cas avec sa bénédiction, ont détruit toutes les mosquées de Mandalay. Puis en 2007, le gouvernement tire sur les moines qui manifestent contre le gouvernement. Enfin, les dictatures ce n’est jamais drôle, et le Myanmar ne déroge pas à la règle. Le plus étonnant dans tout cela c’est que les birmans sont sûrement les gens les plus gentils que nous ayons rencontrés jusqu’à présent. Ces quelques moments passés avec Naing Naing seront sûrement les meilleurs sur l’ensemble du trek.
Le lendemain matin, réveil à 5h30 pour les chants bouddhistes. Pas désagréables en fait. Un peu trop matinaux à notre goût mais ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’avoir cette expérience.
Après le petit dej’, Naing Naing nous explique qu’on doit aller voir le chef moine pour qu’il nous fasse cadeau d’un bracelet. En contrepartie il faudra que l’on fasse une petite offrande. C’est un moment de grande spiritualité et de zen. Le chef moine fera quelques prières tout en nous attachant les bracelets. A un moment il pose une question à Céline, que notre guide traduit : « tu fais quoi comme sport ? » Il trouve qu’elle a des gros muscles 🙂

La dernière journée de marche ne dure que 4h, heureusement pour Céline qui a encore un peu de fièvre et dont le moral n’est pas au plus haut.
Arrivés à la rivière, on prend un bateau qui nous fera traverser le lac Inlay. Mais avant, deux « attractions » : la boutiques des femmes-girafes, et le monastère des chats sauteurs. Ca à l’air bien dit comme ça ? Parce que bon c’est un peu pourri en fait. Les femmes au long cou offrent de jolies photos, mais même ici je trouve que ce genre de folklore se rapproche du voyeurisme. On s’attendait à une sorte de marché dans un village de « long neck people », mais il s’agit juste d’une boutique où 3 femmes tissent des sarongs. Au bout de 5 min, on remonte dans le bateau, un peu perplexes. Les chats sauteurs… alors ça c’est vraiment ridicule. Des moines demandent un petite offrande pour faire sauter des chats à moitié endormis dans des cerceaux avant de leur donner un peu de poisson sec… génial !
Le lac Inlay ne nous inspire pas non plus des masses. On passe beaucoup trop loin de la rive pour voir des choses intéressantes. Je fini même par m’endormir (faut dire que les sièges sur le bateau sont assez confort !). On arrive à la guesthouse réservée par Jimmy. On l’avait choisie sur les recommandations de Célia et Alex recentrés au Laos. C’est propre, il y a de l’eau chaude et les lits sont confortables. Et surtout, il y a un petit dej’ de ouf malade ! Par contre l’électricité ne marche pas tout le temps, mais c’est comme ça un peu partout ici. Même à Rangoon il y a plein de générateurs dans les rues.
On va rester ici une nuit de plus histoire que Céline récupère un peu. Même si elle va mieux maintenant, on ne se sent pas encore prêts à affronter les 10h de bus pour aller sur Mandalay. Voilà pour les news. Les photos devront sûrement attendre le VietNam vu la qualité de la connexion.

Ha oui aussi, impossible d’accéder à gmail ou hotmail considérés comme trop « subversifs » par le gouvernement en ce moment… donc si vous voulez nous contacter, postez du comment.

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