Tourisme sexonoël…

On passe à nouveau quelques jours à Phnom Penh, histoire d’attendre lundi pour déposer nos visas à l’ambassade de Birmanie.

On va visiter le marché russe au sud de la ville, très coloré, il y a de tout, des pièces de mobylette aux imitations d’antiquités en passant par les poissons vivants, les poules suspendues par les pattes… On se pose dans la partie où on mange pour prendre un bo bun, et notre voisin de table entame la conversation, il parle très bien français « aaah vous êtes francais !! je croyais vous norvégiens car vous êtes tout petits !!! ha ha! ». Il nous explique qu’il a appris un peu de français sur le tas, puis il a obtenu une bourse pour aller prendre des cours accélérés pendant 6 mois à Paris « j’adooore Paris et la tour Eiffel ». Quand on lui dit que Clément n’est jamais monté en haut, il a du mal à ne pas s’étouffer ! « ahhhhh ah c’est rigoler ça, c’est très très rigoler !!!! ». A la fin du repas, il remet son masque de chirurgien, ses lunettes de soleil et sa visière. Difficile de continuer la conversation mais il n’a pas l’air de s’en rendre compte et continue à se marrer. Il nous quitte en disant qu’il va aller acheter des disques de Celine Dion au marché.

Lundi arrive, on a du mal à trouver l’ambassade, elle n’est ni là où l’indique le Lonely, ni là où elle devrait être d’après googlemap. Finalement, on tombe sur l’ambassade du Japon et un des gardes nous prend sur sa mob et nous y emmène, sympa ! Les visas prennent une semaine, on va donc aller voyager un peu dans le sud en attendant.

On prend le bus de midi pour aller sur la côte sud, à Sihanoukville. Le trajet dure 4 h et se passe plutôt bien, dans la joie et le karaoké. A mi chemin le bébé derrière nous commence à pleurer. Diagnostic immédiat (on est au premières loges) : il a fait caca dans sa couche. On s’inquiète un peu en se demandant si ils vont demander au chauffeur de s’arrêter, mais finalement au bout d’un petit moment les parents le change dans le bus, ouf 🙂
Quand on arrive, on récupère nos sac trempés de jus de climatisation macéré. On prend des mobs qui nous déposent, après pas mal d’essais, dans une guesthouse pas trop chère. Première balade sur la « plage », où plutôt les 50 cm de sable que les bars, les restos et les transats n’occupent pas. Le bord de mer est sympa mais l’ambiance est à chier : tous les bars sont tenus par des blancs, les jolies jeunes cambodgiennes sont assises sur les genoux de vieux messieurs dégueux, les prix sont le double de ceux de Phnom Penh… Clément à du mal à supporter cet aspect du tourisme…
On repart dès le lendemain pour Kampot, connue pour son poivre, qui selon nos lectures était très prisé dans les grands restos parisiens à l’époque coloniale. C’est beaucoup plus tranquille qu’à Sihanoukville et la ville dégage un charme plus authentique. Probablement moins mitée car il n’y a pas la plage, la ville s’étend sur un estuaire de rivière. On se promène un peu en dehors du petit centre, jusque dans les villages périphériques, très pauvres mais moins miséreux que les bidonvilles de la banlieue de Phnom Penh. Je retrouve l’atmosphère authentique des villages indonésiens de quand j’étais petite…

En rentrant en ville on rencontre un mec qui a une « compagnie » de transport. Il commence par essayer de nous vendre des billets de bus ou autre, puis comprenant qu’on est pas intéressés il se pose à côté de nous et nous demande de lui traduire quelques phrases d’anglais en français. Il parle déjà pas trop mal anglais mais veut apprendre le français, il prend des cours mais essaye aussi de pratiquer avec les touristes dès qu’il peut. Il nous dit que c’est difficile de trouver des profs de français car il n’y a plus que les personnes agées qui le parlent et « ils sont fatigués ». On va manger avec lui dans un petit resto, et il nous raconte qu’avant sa famille était éduquée, ses parents étaient avocate et professeur, et qu’ils parlaient français. Ils se sont tous fait tuer pendant le massacre des khmers rouges, et lui n’était alors qu’un bébé. Parents, grand-parents, frères, sœurs, tous y sont passé… Ils voulaient le tuer lui aussi, pour être né dans une famille cultivée, mais il a réussi à s’échapper, à à peine quatre ans. Il dit qu’il a envie de pleurer quand il parle de ça. On a le cœur lourd, quand on sait que c’est l’histoire de presque tous les cambodgiens de plus de 30 ans.

On reprend un minivan pour aller à Kep, où habite le père d’Aurélia et où on s’est donné rendez-vous pour fêter Noël. Aurélia, son père et ses grand-parents arrivent ce soir de leur voyage au Vietnam, mais la copine de son père est là et nous accueille. La faune locale est très colorée : comme à Sihanoukville, tous les bars sont tenus par des expats, la plupart français, et la petite communauté forme une joyeuse bande de proxénètes, de négriers, de mecs qui viennent se chercher une fille à marier parce qu’ils ont trop de mal chez eux, ou simplement tirer leur coup. Un gros marseillais répugnant tenancier de bistrot insulte sa serveuse cambodgienne en français, « hé gros nez bouge ton cul… ». Sympa l’ambiance. Disons seulement qu’on a l’impression que les étrangers qui viennent s’installer ici, à part quelques exceptions, bah c’est pas l’élite quoi.
On demande au père d’Aurelia comment ça se passe pour monter un business ici quand on est expat. Apparemment c’est très simple, tu ouvres ton bar sans être obligé de prendre un associé local comme dans certains pays, tu files un peu de bakchich aux flics, et évidemment tu ne payes aucun impôt au pays.
Le seul point positif c’est qu’ils embauchent des gens d’ici et que leur super paye de 60$/mois leur permet souvent de nourrir toute leur famille.

Bon sinon, on a bien vu que vous vous inquiétiez à propos de notre repas de Noël… Rassurez-vous ! On a été gentiment invités par la famille animée d’Aurélia, et au menu des festivités rien ne manque : crabes, crevettes, foie gras, caviar s’il-vous-plaît, bûche de noël fabriquée par un jeune expat (oui ça a parfois du bon…), et… et… le plat dont Clément et moi rêvions depuis plus d’un an : du magret de canard, au poivre de Kampot ! Pas facile d’en trouver ici, et Emmanuelle, la belle-mère d’Aurelia, a gagné notre coeur.

Le matin du 26, Aurélia, son père et ses grand-parents partent pour aller visiter les temples d’Angkor. Ces retrouvailles improvisées étaient bien agréables, ça nous a fait du bien de voir enfin une pote à l’autre bout du monde ! Quant à nous on prend le bus de 8 h pour la capitale, où on récupère notre ordi chéri !! Si on nous avait dit qu’on ferait réparer notre bon vieux mac plus sous garantie depuis longtemps au Cambodge et qu’en plus ce serait gratuit, je ne sais pas si on y aurait cru !

Les photos sont ici et .

Joyeux Noël à tous ! On pense fort à vous en cette deuxième fin d’année passée loin de la maison.

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Tintin au Cambodge

Salut la compagnie !

Nous sommes alles passer quelques jours dans un orphelinat au sud de Phnom Penh, dont une amie nous avait parle. On logeait a cote, dans les locaux d’une ong qui installe des panneaux solaires. Les toilettes et la douches sont un peu rustiques, au seau, mais c’est sympa, y’a meme du net ! Presque personne ne parle anglais a l’orphelinat, et c’est un peu difficile de communiquer. On venait dans l’idee de donner un coup de main, mais ca s’avere difficile… Deja ils travaillent avec une organisation assez differente, qui nous parait, a nous, un peu… desorganisee ! Bref on ne fait pas grand chose, et le temps passe lentement. On prend nos repas a l’orphelinat, ca leur permet d’avoir des petits revenus. Par contre le soir il y a enormement de moustiques donc les repas sont rapides ! Quand l’occasion se presente on essaye d’aider, par exemple je me joint un aprem a un groupe de gamines qui preparent de l’ail, plein, pour la nourriture destinee a la grande kermesse de l’annee qui a lieu ce week-end. Je n’ai jamais epluche autant d’ail de toute ma vie ! Les filles et les garcons ne font pas les memes taches, et c’est encore plus difficile pour Clement de trouver une activite (les filles bosseraient-elles plus ? On a l’impression oui !). Les gamins sont super gentils et sourient tout le temps, ca compense un peu notre inactivite. Mais ca n’empeche qu’on se sent un peu decales, d’ou le titre… C’est sur que si on veut se rendre utile ici, il faut venir avec un vrai projet, ou au moins avec du temps. Finalament on reste jusqu’au debut de la kermesse, difficile de partir avant le grand evenement. La princesse du Cambodge est invitee !

On passe donc un peu de temps a la kermesse, on assiste a l’arrivee de la princesse dans son carosse, un nissan patrol, et on se tape les discours d’ouverture (en khmer evidemment). Les gamins ont du mal a ne pas bailler, nous aussi, la princesse se retient.

On repart en tuk-tuk sur la piste cahoteuse, et on retrouve la grande ville. L’ordi n’est pas pret, la piece n’est pas encore arrivee de Singapour. On passe devant un supermarche qui a l’air assez classe, et on va jeter un oeil… Erreur. Camembert, epoisse, livarot, fromage de chevre soignon… Plus un rayon a la coupe avec plein d’autres fromages et… du saucisson !! Notre reve devient realite 😀 Bon c’est tres cher alors ce sera juste un petit bout de reve ! Mais ca fait du bien 🙂

Des photos de marche par ici, et celles de l’ophelinat par la

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L’Asie, c’est parti !

Ca fait maintenant quelques jours qu’on est arrives a Phnom Penh, capitale du Cambodge. On y a retrouve ma copine Aurelia et son pere qui vit ici. Bien sympa de voir une tete connue, surtout ici ou tout est different !

Lendemain matin de notre arrivee : mission reparation du mac. Pas gagne d’avance… Ca a beau etre la capitale, c’est… pas gagne d’avance quoi. On va dans plusieurs boutiques, ils nous envoient dans d’autres, puis on fini par tomber au bon endroit, le service center agremente Apple. Eh oui, il y en a un ! Ils prennent notre ordi et on arrive a communiquer suffisamment pour que de notre cote on leur dise que c’est probablement la carte graphique, et de leur cote ils nous promettent de nous envoyer un email avec un devis et nous disent que le check est gratos. Quelques heures plus tard, l’email arrive : c’est la carte graphique, et ils la changent gratuitement… Merci Apple ! On devrait le recuperer dans 4 ou 5 jours.

Bon sinon premieres impressions en vrac : il fait tres chaud, y’a plein de monde, souvent les gens portent des masques, plein de scooters, ca pue, c’est super sale y’a des poubelles partout, rien n’est cher et tout se paye en dollars US, la bouffe est delicieuse, c’est plein de couleurs, les gens sont adorables et sourient tout le temps, les gamins sont trop choux, bref ca nous plait !

La misere est quand meme tres presente, beaucoup d’amputes (le pays n’est toujours pas demine, 10% de la population est touchee).

On profite de passer du temps avec Aurelia et son pere, avant qu’ils ne partent pour le Vietnam, on les reverra probablement plus tard.

On decide d’aller visiter le Palais Royal et la Pagode d’argent, dont le sol de celle-ci est recouvert de 5 tonnes de dalles d’argent. Ca a l’air impressionnant, mais la plus grosse partie est recouverte par de la moquette. La balade dans les jardins du palais est quand meme sympa, a l’ecart du bruit et des odeurs. Aurelia se fait meme dragouiller par un jeune bonze a peine majeur !

Nous on va organiser un peu la suite du voyage et aller manger !

Des photos par ici.

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Le Jeudi Noir

Notre macbook a lache hier soir, d ou l absence de ponctuation.

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Bouillon de sulfure

Hello !

On nous avait prévenu que le site de Rotorua ressemblait à Disneyland, et on nous avait menti qu’à moitié…

Rotorua, c’est une grande région d’activité géothermique avec des lacs de boue qui font des bulles, des geysers, des lacs bouillants, et d’autres machins du même ordre.

Le côté Disneyland c’est parce que tout est payant et bien cher. On a quand même décidé d’y aller, parce que c’était sur la route, et puis aussi parce que notre périple néo Z touchant à sa fin on avait pas trop le temps de voir d’autres sites (comme la baie des îles plus au nord, où la superbe péninsule de Coromandel).

Une fois sur place on s’est donc payé un parc, mais il était très cher et pas terrible, mis à part le superbe Pohutu geyser qui pète plusieurs fois par heure. Céline me bassine avec sa fameuse Champagne Pool de quand elle était petite, mais apparemment ce n’est pas ici. On fini par retrouver où c’est, et après quelques courts pourparlers, on revient en arrière sur la route.

Wai-o-Tapu, le parc où se trouve Champagne Pool, fait la promo d’un geyser super ponctuel : le Lady Knox geyser est censé jaillir tous les jours à 10H15 pétantes. Je me demande si le geyser passe tout seul à l’heure d’hiver où s’ils changent tous les panneaux et prospectus. Ça me parait bizarre, mais bon… Arrivés sur place, montre en main, on attend la bête, la « natural raw beauty » comme ils disent sur la brochure. A 10H20, y’a un employé qui se pointe, et juste à côté du geyser il commence à faire un discours au micro. Avec Céline on se marre, et on s’attend à ce que ça lui pète à la gueule. Et là, « tête-de-cul » prend un petit sac rempli de savons qu’il jette dans le trou du geyser ! Ça fait plein de mousse qui déborde et puis quelques minutes plus tard ça jaillit à 10-12m. On comprend mieux la ponctualité sans faille du geyser, et franchement, on trouve pas ça super naturel. Je suis super déçu de cette gruge, et on va passer un savon à tête-de-cul :p qui prend en compte nos remarques de manière très professionnelle. Disons qu’on aurait préféré être au courant ! Par contre le reste du parc est superbe. La Baignoire du Diable vert fluo, Champagne Pool rouge et bleue, et la Palette du Peintre pleine de nuances pastels. Il y a aussi des mares de boue bouillonnantes, Céline kiffe et pourrait presque faire une expo avec tous les clichés volés (c’est cucul hein ? 🙂 ). Heureusement que les photos vous épargnent l’odeur, parce que ça fait 2 jours qu’on baigne dans la senteur de prouts aux œufs pourris !

On repart sur la route, direction Auckland, pour se débarrasser de Wopwop au plus vite. On se demande si ce petit cachotier ne nous prépare pas une mauvaise blague de dernière minute. On le refile vite fait bien fait, de toute façon on avait pleins d’acheteurs potentiels. Ouf, c’est fait. Les Wopwop ça part comme des p’tis pains !

On reste donc à Auckland en attendant notre vol pour Phnom-Penh, il fait beau, tout va bien aux antipodes. Vous nous manquez.

Les photos sont ici et .

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Le Retour du Soleil

On file vers le nord direction Tongariro National Park, une vaste étendue montagneuse formée de volcans encore en activité, aussi connue sous le nom de Mordor par quelques geeks notoires.
On suit les conseils du Lonely Planet et on emprunte la route alternative Wanganui River road, qui est censée être « absurdement belle »… Petite route de montagne escarpée avec une cinquantaine de bornes de piste, couverte de nids de poule remplis d’eau, il pleut, les nuages sont au rendez-vous… et le paysage, bien que sympathique, n’est pas exceptionnel.
On dort en plein milieu de la piste, sur un terre-plein dégagé. A quelques mètres de Wopwop on découvre trois sabots dévorés plus ou moins frais… et deux mètres plus loin une tête de chèvre. Bizzare. On se fait des plans à la Jurassic Park… Toute la nuit on entend des cris de paons sauvages et de moutons.
Lorsqu’on arrive à Tongariro, le temps est dégueu. Ca remet nos plans en question : faire la rando « Alpine Crossing », une marche de 7-8 heures entre les volcans, réputée pour être une des plus belles balades du monde, un peu le clou du voyage dans l’île du nord quoi.
On passe au visitor center jeter un oeil à la météo. C’est moche aujourd’hui, merci pour l’info, c’est moche demain, ok, et c’est peut-être pas trop moche après-demain. Ca se gatte à nouveau ensuite, le créneau est serré.
On se renseigne aussi pour les bus, car la rando ne fait pas une boucle. 35 dollars par personne !
On va dans un campement proche, assez sympa, entre deux panneaux « attention kiwis ». Là on rencontre un couple de jeunes belges. Eux aussi veulent faire la balade. On leur propose de faire les radins avec une stratégie hyper élaborée, comportant plusieurs allers-retours en van et un seul ticket de bus. En gros, au lieu des 70 dolls, ça nous revient à 25 par couple, en comptant l’essence. Malins les frenchies 😉 Mais faut quand même que l’un de nous prenne le bus car apparemment c’est pas très secure de laisser le van toute la journée sur le parking de la rando.
Le soir on essaye d’aller à la chasse aux kiwis, mais on revient bredouille.
Le lendemain, effectivement le temps est toujours crado. On décide de se retrouver le soir avec les belges et d’aviser le matin suivant.
On va faire un peu de tourisme dans la région, mais la pluie et la grisaille sont assez décourageantes. Il y a pas mal d’activité géothermique dans le coin, avec des lacs de boue qui font des bulles et des petits geysers, mais tout est payant et très cher alors on laisse tomber. On aura quand même vu un truc cool : les Haku falls. Un torrent formé par un étranglement de roche, avec des petites chutes au bout. La couleur bleu turquoise nous rappelle le lac Tekapo de l’île du sud. C’est assez joli, et le débit et super impressionnant !
On retourne à notre campement mais pas de belges en vue. Ils ont abandonnés l’idée de faire la rando ? Finalement ils arrivent après le coucher du soleil. Ils ont squatté internet pendant 5 heures 🙂
Le lendemain matin, réveil un peu avant 7 h. C’est tout gris 🙁 On prend un p’tit déj, et on se motive quand même pour se faire la marche. Exécution de la stratégie, un peu stressante pour moi (qui fait le taxi) car j’arrive just-in-time pour choper le dernier bus.
On part finalement sur la balade vers 9h30 et le ciel commence à se découvrir, on sort les lunettes de soleil et on se met en T-shirt ! Classe !
Et ça valait vraiment le coup de se motiver ! Le paysage est superbe, malgré quelque passages dans les nuages. Arrivés au sommet (1900m) ça se dégage à nouveau. Le vent pousse les nuages et on a un super point de vue sur les Emerald Lakes, qui portent bien leur nom. Le paysage est lunaire, la couleur des lacs magnifique. Très très chouette. Aprés 3 heures de descente, on se rend compte qu’on a oublié de jeter l’anneau dans le cratère… 😉 On aura finalement mit un peu moins de 6 heures pour faire les 19 km et demi. Céline en est toute courbaturée 🙂
On dit au revoir à nos petits belges Laurence et Maxime après cette super journée, c’était bien sympa de les avoir rencontrés et de faire la balade avec eux. Ils vont vers le sud et nous vers le nord donc on ne se recroisera pas.

On va se speeder un peu pour aller vers Auckland où moult personnes attendent avec impatience de pouvoir se battre pour le corps de Wopwop.

Les photos sont et y’a du panoramique à gogo !

Et aussi, notre itinéraire est mis à jour ici.

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Technique WopWop !

News de dernière minute : Wop(x2) a passé son WOF les doigts dans le nez ! Pas de contre-visite, tout est nickel. Il a gagné son autocollant et notre respect 😀

Du coup, on prend les mêmes et on recommence, pour ceux que ça interresse 🙂

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Au nord (pour changer :p)

On a exploré le nord ouest de l’île du sud, le parc national d’Abel Tasman et ses jolies plages qui donnent presque envie de se baigner. Petit interlude pêche à la ferme de saumon d’Anatoki : ils fournissent le matériel et on peux aller tenter sa chance dans un petit lac à côté des bassins d’élevage. On achète ensuite le poisson pêché au kilo. « Tenter sa chance » n’est pas vraiment ce qui décrit le mieux l’expérience. Deux minutes chrono et Clément nous choppe un beau saumon d’ 1,475 kg très exactement. Les pauvres, ils sont habitués depuis leur plus tendre enfance à être nourris dans les bassins, et dès qu’ils sont « relâchés » dans le lac ils se font avoir par des faux pêcheurs… Bon en tout cas c’est efficace, ça réconcilie avec la pêche !! Ils nous préparent le poisson, on prend la moitié fumée et l’autre fraîche. C’est super bon et on a à manger pour deux jours 🙂

Ensuite on part explorer la région de Marlborough Sound, un ensemble d’îles et de presqu’îles toutes découpées. A l’aller, on ne voit rien, les nuages cachent tout. Au retour le beau temps est revenu (pas pour longtemps) et la route est super jolie, les collines vertes sont couvertes de fougères, et la mer est bleu vert.

Départ depuis Picton pour l’île du Nord en ferry. Il fait super moche, il pleut sans discontinuer et c’est prévu pour durer. On en profite pour visiter le musée de Wellington, super bien fait. Il y a un calamar géant (colossal disent-ils, environ 5 m) conservé dans un gros tank de formol. Des pêcheurs l’ont choppé en Antarctique, et ils ont réussi à le garder entier pour l’exposer, c’est le seul au monde de cette taille là. Il est un peu abîmé mais quand même très impressionnant.

On part de Wellington, et 30km plus loin je remarque qu’il y a pas mal de sites du tournage du Seigneur des Anneaux sur une autre route. J’en fais part à mon petit chéri, qui ni une ni deux demi-tourne. On arrive alors dans une carrière sensé détenir encore quelque décor du gouffre de Helm (d’après Clément). On va demander à un gars de la carrière si on peut aller jeter un œil :

« C’est ici le gouffre de Helm ?
– Ouaip
– On peut aller jeter un œil ?
– Nan.
– … »
Question de sécurité, il y a trop de véhicules qui bossent dans la carrière. En tout cas ça avait l’air un peu naze… Après réflexion, on se passera des visites touristiques « Lord of the Rings ». A ce propos, il parait qu’ils ont même un ministre dédié à la trilogie (!?!).

Aujourd’hui on va essayer de faire passer son Wof à Wopwop, un espèce de contrôle technique qu’il vaut mieux qu’on renouvelle avant de le vendre… Ca approche très vite !

Les photos c’est par ici.

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