Back to work !

Ca y est on s’est enfin mis au travail !!
On s’occupe de jeunes oliviers dans une plantation près de Dundaragan au nord de Perth. On est 2X mieux payés que pour les oranges et c’est 3X moins difficile. Pour l’instant on élague et on met des tuteurs, les gens sont sympas, donc plutôt cool. On commence à 7h du mat mais du coup on finit tôt.
On pense tenir plus d’une journée cette fois, genre 2 semaines si tout va bien.
A bientôt pour de nouvelles aventures!

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un gros bout d’un gros pays

C’est parti pour la Geat Central Road, plus de 1000 km de piste de terre rouge au milieu de l’outback. Faut vous dire que quand on avait voulu se renseigner sur la piste, un mec qui tenait une station essence sur la Stuart Hihgway s’était bien amusé à nos dépens : hahhahaaa you’re fucking crazy !!! you’ll fucking die !! ahhhaha fuck !! ‘got to take a lot of that fucking shit !! (coup d’oeil vers les cubis d’eau…) Un peu déstabilisés mais pas complètement découragés, on a quand même pris nos permis de traversée de zone aborigène, rempli le bidon d’essence, fait la pression des pneus, acheté de l’eau (en cubis^^), et c’est parti. On arrête le premier 4×4 qui vient en sens inverse sur la piste, une prof super cool qui trouve ça trop marvellous de faire ça à notre âge mais qui nous conseille quand même de take it easy parce que un mec qui a pris la piste est devenu paraplégique en se cognant la tête au plafond à cause d’un nid de poule (c’est pas de chance). Du coup on y va tout doux, mais en fait c’est une vrai autoroute, de poussière certes, mais une autoroute quand même. Bon, quelques passages sableux qui font faire un peu de sand-planning à Bob, et des graviers pas très sympas non plus de temps en temps. Une petite peur aussi quand un dingo un peu dingue déboule sur la piste à toute berzingue pour tester la tenue de route de Bob… qui a tenu. On a même eu l’occaz de faire une petite rencontre avec des abos du coin, qui nous ont arrêtés parce qu’ils avaient crevé. Ils nous ont demandé de l’eau, de la bouffe et notre cric. Faut savoir qu’il venait juste de crever et qu’ils étaient à moins de 50 km de leur bled… Donc pour le cric ok, mais quand notre bidon de 5L a pas suffi, on les a trouvé un peu gonflés. Ils mattaient bien dans Bob pour repérer dse trucs, genre la canette de bière vide pas cachée… oh !! Beer ! Ils nous demandent des clopes, et sortent un paquet juste après qu’on leur ai dit qu’on fumait pas. Bref, des taxeurs professionnels, un peu relous au début mais après ils ont été plus cools, et une femme a même montré à Clément comment survivre dans le bush : de petites baies un peu dégueu, les bush-taka (bouche-caca?) que les vieux mangeaient avant d’aller mourrir dans le désert… (bon, heu, on colporte peut-être de fausses légendes, leur anglais étant encore plus approximatif que le nôtre).

Après ce petit contre-temps, on essaye de rejoindre Warburton avant la nuit, mais le soleil se couche et il reste au moins 50 km. Pas trop moyen de rouler de nuit sur cette piste, on s’imagine camper au bord de la route et finalement on aperçoit les lumières du village, la carte est fausse, tant mieux. Camping avec tout se qu’il faut, ya même 2 réseaux wifi ouverts, que demander de mieux. Les 500 premières bornes de la piste sont bouclés ! Bob est plein de poussière, on est crevés, douches trop chaudes bien appréciées quand même et dodo. Le lendemain grosse journée de conduite à nouveau. On voit moins de trucs (on a vu des dromadaires sauvages la veille) et on commence à en avoir un peu marre de conduire. La couche de poussière s’épaissit à l’intérieur, ça s’infiltre partout, jusque dans les narines (d’où le fameux proverbe « crotte de nez marron, ménage à l’horizon »).

On arrive à Laverton en fin d’après-midi où on retrouve le bitume et la civilistaion, hurrah! On pousse même jusqu’à Leonara où la gentille dame aux dents pourries du camping nous file un emplacement avec électricité au prix du normal. On passe toute la journée du ledemain à tout laver, extérieur/intérieur/frigues/vaiselle et à peu près tout se qui se trouvaient dans les placards. Seuls le frigo et le placard à épicerie sont épargnés par la fameuse poussière rouge australienne.

Les photos de la great central road sont ici (ceux qui n’aiment pas les photos de route s’abstenir !)

On retouve aussi une sensation bizarre : avoir de l’air frais quand on ouvre la vitre. Le sèche-cheveux géant s’est éteint et ça fait du bien. On pique vers le sud via les villes aurifères de Kalgoolie et autres, reliées par des routes désertes mais bitumées, décorées de squelettes de kangourous tout les 100m, et où même les flics disent bonjour. On a même vu une carte postale vivante : un émeu qui marche au bord de la route, et 20m derrère un kangourou qui traverse tranquillement ! Ensuite on retrouve la mer à Esperance puis on suit la côte jusqu’à Albany. Plages de sables blanc désertes, littoral très sauvages mais il fait pas beau et ça nous gâche un peu notre retour à l’océan. Bon on va pas trop se plaindre non plus, je sens que ça pourrait être mal placé !
Depuis, on se réessaye à la pêche malgré le vent, et on a même pêché plein de trucs rigolos : Clément a pêché un poisson qui gonfle comme un ballon et moi un crâne de kangourou. On a aussi pêché des trucs comestibles mais pas très gros, et d’autres plus gros mais moins comestibles selon l’avis des autres pêcheurs (je suis sûre qu’ils étaient jaloux !). Pas très fructueux mais on s’est bien amusé.

Les autres photos sont ici.

Ha oui, aussi, l’itinéraire est à jour !

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Mad Bob

Nous avons quittés Alice Springs. Cette ville-oasis de l’outback profond nous laisse un souvenir un peu dérangeant. Il y a pleins d’aborigènes qui trainent dans la rue. Ils ne font rien pour la plupart, ils squattent à l’ombre des arbres toutes la journée. Le gouvernement australien ne fait apparemment pas grand chose pour changer leur condition de clochards. C’est un peu moche.
Au début nous pensions rester ici quelques temps en quête d’un job, mais la châleur, les mouches, et les abos shootés à l’essence nous font reprendre la route. Oui, oui, les abo sniffent du super ! D’ailleurs ici l’essence est différente, c’est un substitut qui procure des high moins… high.
Nous partons donc en direction du caillou le plus célèbre du monde : Uluru (ou Ayers Rock). Pour y aller on décide de prendre une piste plus ou moins pas faite pour les vans. Enfin ça allait, mais il y avait quelques passages difficiles, surtout un. Un passage sableux d’une cinquantaine de mètres, du coup on ralentit pas trop pour ne pas s’ensabler, et là, paf, une marche d’escalier nous fait presque décoller. Le problème c’était plutôt l’atterissage : le pot d’échappement détaché à l’arrière, et tout le bloc d’aménagement tribord, avec le frigo, la penderie, et le placard à conserves, arraché de la carroserie. Pour le pot, on le rattache avec des bouts de jean’s, le reste on s’en aperçoit plus tard. Après une bonne journée de réparations (on a été voir un mécano du bout du monde… qui fait des réparations du bout du monde) et pas mal de vis, Bob reprend une allure présentable.
On va piquer une tête dans la piscine du coin ! On est en plein milieu du désert, il y a des restrictions d’eau de fou, mais dans tous les campings c’est piscine et arrosage automatique à gogo. C’est ouf, on a même pris un bain dans une vraie baignoire !
Un couple de sud-africains nous invitent à partager leur pitance le soir même. Ca tombe bien on est crevés, trop la flemme de faire à manger, et il nous reste du vin. La femme s’appelle Priscilla et elle adore le désert ! On voit un dingo qui vadrouille sur le campground pendant le repas. Pendant qu’on y est, on a aussi vu des chevaux et des ânes sauvages, et aussi des espèces de sauterelles-courgettes ! Ici les sauterelles sont à l’echelle du pays, genre 15 cm pour les grosses, 10 pour les petites.
Le lendemain, grande balade à Kings Canyon : ma-gni-fique ! Hop hop hop, le bus repart, ce soir c’est coucher de soleil à Uluru ! 300 km de route, bitumée, et on arrive en vue du fameux monolithe (qui en fait est même pas le plus gros du monde).
On se trouve une place pour admirer le changement de couleur du rocher de l’ocre vers le bordeau en passant par le rouge flamboyant : re-ma-gni-fique !
Le lendemain (enfin aujourd’hui), on y retourne pour faire une balade tout autour du cailou. Balade vite avortée : beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de mouches, et même plus encore. Si vous en doutez, comptez-les sur la photo… si si, allez y, comptez !
Demain matin, c’est au tour des Olgas d’étancher notre soif d’aventure 🙂 Puis après ça c’est « great central road », 1200 km de piste en plein territoire aborigène vers le sud-ouest. T’inquiète l’gui, on a pris de l’eau pour au moins un mois :p

Les photos du désert sont .

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