Home sweet home

Ce qui va nous faire plaisir en rentrant :

Retrouver les amis et la famille. Le manger, avec mentions spéciales pour le saucisson, les fromageS, et même parfois un petit jambon-purée quand on est un peu malade. Ne plus prendre de bus. Sortir de chez nous et ne pas avoir 15 tuk-tuks qui nous proposent de nous emmener voir le temple du coin. L’électricité 24/24. Boire l’eau au robinet. Ne plus se balader avec un guide touristique à la main. Avoir un peu de choix en s’habillant le matin. Internet à volonté, sans censure. Prendre une douche chaude, ou froide, et pas soit l’un soit l’autre. Pouvoir s’asseoir sur des toilettes qui sentent bon le rien du tout, pouvoir fermer la porte et jeter le papier dans le trou et pas dans une poubelle débordante. Ne pas avoir à faire les sacs et quitter la chambre avant 11h pour le check-out. Goûter les tartines de Mel et Guillaume. Aller à la librairie voir les BDs sorties quand on était pas là. Aller à l’apéro du lundi, depuis le temps qu’on reçoit les invits chaque semaine. Ne plus avoir à compter les jours qui nous restent avant la fin du visa. Commander un truc au resto et voir arriver un plat qui correspond. Les bières belges et le rouge qui tâche. Se glisser sous une couette douillette et profiter d’oreillers moins durs que du béton. Ne rien faire et ne pas culpabiliser en se disant qu’on ferait mieux de visiter. Une plomberie fonctionnelle. Grignotter du pain au resto avant l’arrivée des plats. Ne plus avoir à tout négocier. Voir les mini-mouflets de tous ceux qui ont procréé pendant qu’on avait le dos tourné. Aller au cinéma et comprendre tout le film. Et, bien sûr, préparer le prochain voyage !

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Mayhna la belle

On a goûté du yaourt en Bulgarie, vu des charettes à cheval et des roumains torse-poil en Roumanie, mangé une goulash en Hongrie… prochaine étape : les viennoiseries !

On survole un peu trop vite les pays, mais bon… On y reviendra ! En tout cas, on a de la chance, temps de curé depuis le début, 35°C, heureusement qu’on a la klimatrrronik ! Mayhna est très contente de ses nouveaux parents, tout va bien. On l’a même test-drivée à 145 sur l’autoroute, ça change des vans 😉 Faut dire aussi qu’elle n’a que 12 ans…  Après Bob, 26 ans, WopWop, 21 ans, c’est vraiment une petite jeune. On va finir pédautophiles si ça continue ! HaHa !

Aujourd’hui, visite éclair de Budapest sous un soleil radieux, ça sent vraiment l’Europe depuis qu’on est entrés en Hongrie, on se sent presque déjà à la maison. Vieilles bâtisses et café à 2 euros, on reconnait ! On s’est quand même dégotté des pintes à 1,70 🙂
Ha oui ! Petit détail qui change pas mal le concept du « on est vachement loin de la maison », depuis hier aprem on fonctionne désormais avec l’heure française ! Donc préparez-vous car non seulement on rentre bientôt, mais en plus on sera en forme et pas décalés horairement parlant 😉

Quelques photos de Mayhna et de Budapest.

Clément tient à préciser que la goulash hongroise avait beau être très bonne, il préfère celle de sa maman :p

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En plein yaourtski

Après une nuit de bus et un passage de frontière, on arrive à Sofia, Bulgarie. On a trouvé un couchsurfer pour nous aider dans une tâche qui ne semble pas si insurmontable que ça : acheter une voiture.

Bon. Premier conseil : n’achetez jamais une voiture en Bulgarie !
On est donc accueillis chez Lachezar, un bulgare super sympa qui a une baraque dans les montagnes aux alentours de la capitale, avec une très jolie vue. Tout est vert, y’a des ptites collines, des montagnes, de l’herbe, on se sent vraiment en Europe d’un seul coup.
Deuxième conseil : Si vous décidez de passer outre le premier conseil, trouvez vous un gars comme Lachezar, mais pas le même, parce que c’est sûr que pour lui c’était la première et la dernière fois qu’il aide des franceski à acheter une caisse !

::::: Journal de bord Opération Bagnole d’Enfer :::::

Samedi
06h00 : Arrivée à Sofia. Squattage café et déchiffrage de l’alphabet cyrillique sur vitrines pour s’occuper. On maîtrise.
11h00 : Rencontre avec Lachezar et sa meuf. Déjeuner, premiers échanges et bref exposé de notre voyage. Transfert vers la maison dans les montagnes, installation au QG.
18h00 : Première visite de bagnole. Renault laguna, pas mal, mais grosse flaque d’huile en dessous. Lachezar nous rappelle qu’au prix que l’on veut faut pas s’attendre à des miracles, mais quand même…
21h00 : Dîner léger à base de gratin méga bon préparé par la grand-mère de Lachezar, qui vit dans la même maison.

Dimanche
10h00 : On se refait un tour d’annonces de voitures sur le net. Lachezar appelle plusieurs mecs, pas beaucoup de réponses, on est dimanche. On se rend à Pernik, où il y a plusieurs voitures qui correspondent à ce qu’on recherche. Lachezar roule comme un taré et profite de nos nombreux déplacements pour nous faire une visite à la bulgare avec guide audio : « Là, sur votre gauche, la belle baraque… c’est à un mec de la mafia, plusieurs millions… à droite, la belle maison là immense, c’est un mec de la mafia, un politicien, j’connais des gens qui le connaissent… là-bas, plus loin, c’est une propriété gigantesque… un mec de la mafia… Là, c’est le quartier des gitans, des fois ils balancent des bébés devant les voitures pour racketter les gens… Les belles baraques, c’est aux gros bonnets de la drogue… ».
12h00 : On arrive sur place. Les deux voitures qu’on doit voir sont en fait vendues par le même intermédiaire, ce qui n’était pas précisé sur les annonces. Sur une des annonces aussi, la voiture avait des plaques françaises… On s’était dit chic-chic, pas de problème d’immatriculation, la perle rare ? En fait, la caisse n’a plus de plaques et au bout d’un moment le mec explique que les plaques françaises c’était pour faire joli sur l’annonce et qu’en fait la bagnole arrive d’Allemagne. Ok, ça donne un peu le ton.
14h00 : Lachezar appelle Nikki, son mécano, pour faire checker la caisse qu’on sent plutôt bien, une fiat marea. Check effectué, il s’avère qu’a priori elle est en bon état, quelques trucs à changer dont les freins, mais la main d’oeuvre et les pièces sont pas chères ici, et Nikki nous fera un prix d’ami comme s’il bossait pour Lachezar.
15h00 : Ok, c’est décidé, on l’achète.
15h15 : Merde, on est dimanche.
15h30 : Lachezar passe des coups de fils, une de ses spécialités. Quelqu’un peut aller ouvrir les locaux d’une des entreprises par laquelle « transite » notre potentielle future voiture.
17h00 : On arrive devant les locaux. Personne. On va boire un café.
17h30 : Ils sont là, on peut aller faire les papiers.
17h40 : Ils sont où, les papiers ??
17h50 : Vous prrrendrrre café ?
19h00 : Papiers en main, on retourne voir l’intermédiaire pour lui filer la somme convenue.
19h30 : Le camion arrive pour transporter notre voiture chez Nikki. Et oui, elle ne peut pas rouler, pas de plaques et pas de batterie.
20h00 : Retour QG.

Lundi
08h00 : On se lève.
09h00 : Lachezar et sa copine se lèvent.
09h20: Pancakes de mamie.
10h30 : Parès avoir acheté une batterie pour MAYHNA (Prononcer Maïna, en gros ça veut dire BOB ou WopWop, mais en bulgare, ou pote, ou maman…). On part pour notre nouvelle mission, immatriculer notre voiture au poste de police central de Sofia.
11h10 : Lachezar se rend compte qu’il a oublié son important rdv de 11h
11h20 : Rdv de Lachezar.
12h00 : Arrivée au poste de police. Organisation optimale, Céline fait la queue pendant que Clem et Lach’ vont faire l’assurance.
12h30 : Assurance en main, reprise de la place dans la file, entrée dans le poste, arrivée au guichet.
12h35 : Il nous manque le document le plus important concernant la voiture… On s’est probablement fait refilé une voiture volée.
12h40 : Pas de panique. Lachezar passe des coups de fil. « Des têtes vont tomber » annonce-t’il.
13h30 : Retour chez l’intermédiaire. « Ah bon ? Quel documenti ? Je sais pas, moi je ne fais que récupérer l’argent, je connais même pas le vrai propriétaire… »
14h00 : Retour au bureau de l’entreprise intermédiaire. « Ah bon ? Je ne l’ai jamais vu ce papier… »
14h30 : On s’est décidément bien fait refourguer une caisse volée ! Putain de yaourtskis ><
15h00 : Coups de fil. Un gars qui connaît un gars que Lachezar connaît, connaît le boss de l’intermédiaire. Ils disent qu’ils vont trouver une solution.
15h20 : On va boire un café.
16h00 : Le papier a miraculeusement été retrouvé ! « Vous êtes cinglés d’avoir acheté une bagnole un dimanche ».
16h15 : On a tous les papiers en main.
16h30 : On passe voir Nikki qui avait mis les réparations en stand-by et on lui file la batterie et du cash pour acheter les pièces.
17h30 : Retour QG, dîner de poivrons farcis concoctés par mamie.

Mardi
10h00 : On arrive au poste de police. Lachezar a des trucs à régler de son côté et nous y dépose avec un petit carnet où on a noté « vrrremenen nomerrrr za isnos za frrrrancia » = plaques temporaires pour exporter en france.
10h30 : Arrivée devant le guichet. La fille comprend notre charabia mais enchaîne de plus belle, comme si on parlait bulgare. Une de ses collègues vient à notre rescousse « you speak english ? ». Il faut que la voiture soit là pour qu’ils checkent les numéros de moteur et de chassis. Sauf qu’elle est en ce moment sur des crics chez Nikki. Coup de fil à Lachezar.
12h30 : Lachezar nous récupère. Coups de fil.
13h00 : On va chez Nikki.
14h00 : Céline reste chez Nikki, Clem et Lach’ filent à la station de police.
15h30 : Nikki a fini de placer les freins et de remettre les roues.
15h40 : La voiture est sur le camion. On part vers la station de police.
15h45 : Coup de fil de Lachezar : en fait, il faut qu’on amène la caisse aux douanes !
15h50 : Finalement il paraîtrait que c’est pas nécessaire de passer par la douane. On reprend la route de la station de police.
16h20 : De retour à la station de police. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faut bien aller aux douanes. La moyenne bonne nouvelle c’est qu’il paraît qu’au poste de police de Pernik, ils sont moins chiants et que ça devrait passer. La très mauvaise nouvelle, c’est que les plaques de transit c’est pas 30 jours comme on le croyait, mais 5.
17h00 : On renvoie la caisse au garage de Nikki, elle est très contente d’avoir vu un peu de paysage pour rien depuis son joli camion.
17h20 : Centre commercial, intérieur jour. Lachezar achète le dernier téléphone HTC, on mange une glace en l’attendant.
19h00 : Resto avec Lach et sa copine. Mal au crâne. Demain, ils partent pour Valencia et on reste tous seuls au pays du yaourt avec une caisse sans plaques.

Mercredi
06h40 : Clem se lève.
08h00 : Céline se lève.
08h30 : Lachezar se lève.
09h15 : Direction le poste de police de Pernik où notre caisse et son camion préféré doivent nous rejoindre.
09h30 : Lachezar nous dit qu’il connaît bien tous les endroits où sont placés les flics au bord de la route.
09h32 : Lachezar dépasse 3 voiture à 90 en grillant des lignes blanches et des passages piétons.
09h33 : On se fait arrêter par les flics. Lachezar glisse discrètement un billet de 100 dans la main du flic.
09h35 : On repart.
09h50 : On arrive devant le guichet du poste de police de Pernik. Une dame très gentille nous reçoit. Mauvaise nouvelle : les plaques temporaires, c’est pas 30 jours effectivement, ni 5, mais 3. Ca commence à faire short.
10h15 : Lachezar discute avec le boss. Le boss nous accorde 20 jours. On rembourse à Lach son « amende » du matin pour le remercier.
10h30 : Ils checkent les numéros.
11h00 : On a des plaques !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
15h00 : On dépose Lachezar et sa meuf à l’aéroport, mission accomplie.
20h00 : Des plaques, une assurance, une carte verte, une « vinette », un lit, de la bouffe, on est ready.
21h00 : On se tape un saucisson pour la première fois depuis 1 an et demi pour fêter tout ça.

Finalement, ça aura été plutôt rapide, mais pas vraiment simple. Plein de rebondissements et de surprises ! Et si c’était à refaire, on prendrait l’avion. Spéciale dédicace à Lachezar : mersi, mersi, mersi !!

Prochaine étape : survol de la Roumanie !
J-20… à suivre.

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Entre deux continents

C’est l’heure des récapitulatifs sur le blog, on croirait presque que c’est fini… L’Asie oui, c’est fini. Mais il nous reste encore un petit bout de chemin avant de rentrer à la maison.

On vous avait quittés à Kashgar. Entre-temps, on a repris notre train-train de 23 h direction Turpan. Cette fois encore le train était nickel, à part notre voisin qui laissait exprimer son corps très librement. Pets, rots, ronflements, et surtout, le pire, bruits de mangeaille insupportables. On se fait réveiller au milieu d’une sieste par des gros sluuuurps et autre bruits de succion, pour s’apercevoir au bout de 20 min qu’il n’a même pas encore entamé sa soupe de nouilles. Décision stratégique : évacuation temporaire immédiate.
A Turpan, on ne fait pas grand chose à part profiter des super stands de bouffe ouïgoure du marché, juste en face de notre hôtel. Soupe de raviolis, kefte, nouilles ouïghoures, et bien sûr shish kebab ! On se gave aussi de fruits secs, abricots, raisins, dattes, pistaches, amandes… et de pâtisseries orientales. Un lien parfait avec notre prochaine destination : Istanbul, à cheval entre l’Asie et l’Europe.
On prend l’avion depuis Urumqi, via Bakou au bord de la Caspienne qu’on aperçoit du hublot. Pour l’anecdote, notre dernière expérience en Chine aura été une conductrice de taxi pas super aimable, même carrément salope. Elle coupe le compteur au milieu du trajet et décide pour nous d’un prix bien sûr plus élevé que la normale. Arrivés à destination, elle sent venir le fait qu’on ne lui filera pas les 50 qu’elle réclame abusivement, et refuse d’ouvrir le coffre tant qu’on ne paye pas…. Grrrrr. En fait, si on veut être précis c’est notre avant dernière expérience. La dernière, c’est le mec de l’immigration : « You don’t have visa for Turkey » – « No, we don’t need » – « Why ? » – « Heu, because it’s like that ! ».

On arrive à Istanbul un peu crevés après nos deux vols et notre escale un peu longuette à Bakou. Le choc des prix à l’européenne nous tombe dessus, même si on s’y était préparé psychologiquement, ça fait drôle au début. Un dortoir à 12€ le pieu et même pas de draps ! La dernière fois qu’on a payé ce prix là, c’était au Vietnam, un petit coup de folie pour avoir une piscine 🙂 Et encore, c’était moins cher.
Après quelques petits problèmes cartebleutesques, on s’imbibe un peu de la culture de la ville : mosquée Bleue, basilique Sainte Sophie, palais de Topkapi et son harem, Grand Bazar, marché aux épices… On retrouve le rythme de vie méditerranéen qui nous plaît tant dans ses pays là, et tous les petits plaisirs qui vont avec. Les petites bouffes en terrasse, le jus de cerise, les nougats turcs et les baklavas, le café…

Prochaine étape : demain, la Bulgarie !

Les photos d’Istanbul sont ici.

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Pour toi, public

Un petit récapitulatif de notre voyage pour ceux qui ont du mal à suivre 🙂

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La Chine à pattes !

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