Miaouu vrrroum tac tac tac

Quelques petites videos qu’on a enfin eu le temps d’uploader par des moyens détournés. Tout d’abord, les fameux jumping cats du lac Inlay, pour apprendre à dompter vos minous et qu’ils méritent enfin leur pitance… Ensuite, petit aperçu de la ferme de soie qu’on a visité vers Dalat. Et enfin, les mobs de Saigon et leur pétarade infernale !

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De Hoi An à Ha Noi

De Hoi An nous nous rendons à Hué, ancienne ville impériale de la dynastie Nguyen. La ville en elle-même n’est pas très agréable, et il fait une chaleur de ouf. Le premier jour on visite la vieille ville, c’est-à-dire les vestiges des remparts de la citadelle, ses douves et ses canons, bon, c’est carré et propre mais pas terrible terrible. La chaleur aidant, on a un bon coup de mou et on se pose des questions sur la suite du voyage… à suivre. Le lendemain, on se loue des vélos pour aller visiter les environs. On commence par la vieille pagode à étages de Thien Mu, assez mignonne. On dégouline même à l’ombre, du coup on abandonne la suite du programme et on rend nos montures d’acier. Avec Bagan et Phnom Penh, Hué est sûrement dans notre top 3 niveau chaleur…
Départ ensuite en train pour Ninh Binh, une petite ville au sud d’Hanoi. Le trajet est long mais très joli, et le train est relativement confort. La région de Ninh Binh est parsemée de formations rocheuses karstiques type « baie d’Along », qui surgissent des rizières. On arrive le soir à la gare et on part à la recherche d’une guétouze sous un crachin qui rappelle la maison. Entre nous et l’hôtel qu’on a repéré se dresse un obstacle : une ruelle étroite en travaux remplie de boue bien épaisse. Floc floc plouch plouch sluurp, l’hôtel a intérêt à être bien ! On décide de rester là, mais du coup il faudra traverser la mare de boue tous les jours; le meilleur moment sera sûrement quand je me dévoue pour aller aider une fille qui s’est embourbée en mobylette. La succion sur les tongs est trop forte, et la lanière fini par lâcher, je continue pieds-nus dans la bouillasse 🙂 Petit détail rigolo : un des engins de construction a la Lambada comme signal de marche arrière… Pas très BTP !
On passe les deux jours suivant à explorer cette superbe région en moto. Il ne fait pas super beau mais il ne pleut plus, et même sans ciel bleu le paysage reste grandiose. Le premier jour on va au parc national de Cuc Phuong, à un peu plus d’une heure de route. La première partie est assez chiante, sur une grosse nationale, à slalomer sous une nuée de klaxons entre les gros camions qui balancent plein de poussière.
On commence la visite du parc par le sanctuaire des singes, un centre de réhabilitation pour singes menacés. Ils récupèrent des singes blessés ou pris dans des pièges et s’en occupent. Au bout de quelques temps ils les relâchent en semi-liberté dans de grands enclos, et si les singes y vivent heureux et on beaucoup d’enfants, alors ils les relâchent en liberté totale. Mais le centre est encore là où ils sont le plus en sécurité, les lois sur la protection des espèces en voie de disparition n’étant pas vraiment encore bien respectées au Vietnam. Nos préférés, c’est les gibbons ! Ils sont trop marrants avec leurs bras super longs, et ils sautent partout en se balançant ! Des vrais chewing gums ! Trop cool 🙂
On reprend ensuite la mob pour aller au centre du parc, la petite route traverse la forêt jungleuse, c’est très joli et y’a des milliers de papillons blanc et orange. On en percute quelques uns, en pleine face ça surprend un peu et ça fait presque mal ! On se fait une petite balade, pas trop longue parce que je suis en tongs et que le sentier est boueux, et que de toutes façons on ne veut pas rentrer de nuit.
Le dernier jour on se fait une petite balade en barque à Tam Coc, la « baie d’Along des rizières ». Superbe ! En plus il n’y a pas beaucoup de touristes et le coin est vraiment très paisible, c’est majestueux. Les photos parlent d’elles mêmes, pour ceux qui regardent que les images, suivez mon regard… hum hum… 😉
Episode coiffeur-barbier pour Clément, sûrement pas le meilleur d’Asie, loin de là, il en ressort tout irrité et avec une magnifique coupe au bol ou presque, mais c’est pas cher.

Etape suivante : la bruyante capitale Ha Noi. A la descente du bus, avant même de descendre en fait, une meute de taxi et moto drivers se jettent sur nous, pauvres « sacs-à-dos de l’Ouest » comme ils nous appellent ici. Ils nous chopent par le bras et nous tapotent vigoureusement pour se démarquer, c’est la curée. On se retrouve entourés de 15 mecs (bon, ok, que 13…) en formation serrée autour de nous. Mais on a décidé de prendre notre temps, faut se laisser désirer un peu… J’essaye de faire comprendre que je n’aime pas trop les tapotements intempestifs et que ceux qui me touchent ne seront pas choisis. Y’en a un qui comprend et qui prévient son pote. Grâce aux signes, on imagine les sous-titres : « attention, elle, si tu la touche, elle te tranche la gorge direct ! ». Un malin. Entre petits coups de gueule pour se faire respecter et rigolades juste après pour rester cools et sympas, on s’en tire pas trop mal et on fini par choisir un taxi pour la moitié du prix annoncé au départ. Ouf, le calme revient.
Après avoir posé nos sacs à l’hôtel on sort à la découverte de la ville, qui ne nous plaît pas du tout pour le moment. Mais comme c’est mon anniversaire on se concocte quand même une soirée très sympa, Tiger Beer(s) en terrasse, puis resto chicos gastronomique où on sirote du champagne en dégustant des plats à la mousse de surprise en croûte de délices. Un vrai régal ! Et le must : un petit merlot en accompagnement d’un petit plateau de fromageS français. Un an et demi sans notre ami le fromage de chèvre, nous renaissons aux saveurs de la vie 😀
Plus d’un million le resto ! Hé hé, il se fout pas de moi mon chéri 😉
Du coup on est repartis pour un tour, et le lendemain, après avoir réservé une croisière Deluxe dans la baie d’Along, on dépose nos passeports dans une agence pour faire faire nos visas chinois.

Les quelques photos de Hué sont ici, celles de Ninh Binh , et les premières photos d’Hanoi par ici.

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Les gastronomes en culotte sur mesure

Après Nha Trang on monte un peu plus loin sur la côte jusqu’à Quy Nhon. La route depuis le bus est très jolie, entre rizières éclatantes et route côtière le long de falaises. Y’a des moments où on aimerait bien descendre du bus et se poser là, au bord de la mer dans ce charmant petit village de pêche et sa jolie plage par exemple… Surtout qu’une fois arrivés à Quy Nhon, c’est nettement moins bien. C’est très construit et c’est pas très beau. En plus, chose rare au Vietnam, y’a pas vraiment de choix niveau restos et on galère pas mal le premier soir. On fini par aller manger une soupe de nouilles vraiment dégueue dans un boui-boui, plus pour se caler l’estomac que par envie. Le lendemain on se balade le long de la grande plage, parsemée de petites embarcations en forme de bol, que les pêcheurs utilisent comme annexes pour rejoindre leur bateau mouillé dans la baie. C’est marrant et assez photogénique, et les bateaux sont très colorés. On tente ensuite un resto de fruits de mer conseillé par le Lonely Planet, pas mal mais pas top, et la serveuse nous ramène une addition à rallonge en vietnamien. On demande des explications, même le plat principal est plus cher que ce qui est annoncé… Tout le reste, c’est plein de petits trucs genre les serviettes, les cacahuètes… Comme on a pas la monnaie exacte de ce qu’on considère devoir, on paye le prix fort. La serveuse se marre. « Meurs, pourriture communiste ! » ><
Bref entre Quy Nhon et nous c’est pas le coup de coeur, même si j’ai bien aimé les bateaux-bols.
On prend un autre bus pour rejoindre Hoi An, encore une fois la route est superbe. Hoi An est une charmante ville pleine d’histoire, grand port de commerce à une époque, elle a accueilli des Chinois, des Japonais, puis des colons Français. Et à chaque fois, probablement pas les plus pauvres. Les rues sont très jolies, avec leurs lampions de toutes les couleurs et leurs vieilles maisons ocres à moitié décrépies sur lesquelles grimpent des bougainvillées. Y’a un gros côté petit village à touristes, mais ça reste très agréable. Et surtout, grand intérêt de la ville : sa cuisine, très réputée. Effectivement, on goûte plein de trucs, et tout est trop bon ! On se découvre des petites spécialités et on décèle vite nos préférés : ban xeo pour moi (sorte de crêpes à la viande ou aux fruits de mer à rouler dans une feuille de riz humidifiée avec salade, coriandre et compagnie), et wontons et « white roses » pour Clément (beignets de pâtes de riz frits au porc et crevette pour les premiers, beignets vapeur à la crevette pour les seconds).
Hoi An, c’est aussi une ville de tailleurs. Environ trois quarts des boutiques, c’est des magasins de fringues, et quand tu aimes quelque chose tu ne l’achètes pas tout de suite : tu l’essayes, puis on te prend tes mesures exactes et tu repasses chercher ton vêtement fabriqué dans la nuit le lendemain. On craque tous les deux pour des chaussures, baskets pour Clément et bottes pour moi, et je me fais aussi faire un manteau… On en a pas vraiment besoin ici mais en même temps c’est vraiment l’occasion. Je repense à tous mes chers habits préférés déchirés qui sont passés à la poubelle alors qu’ici ils auraient pu les reproduire pour quelques dollars en quelques heures… sniff… En tout cas, ce qui est sûr c’est que quand on voit ça on comprend pourquoi y’a autant de délocalisation… Ils sont effectivement très efficaces…
Le second jour on se loue une moto pour rejoindre le site archéologique de My Son. C’est un site Cham, même genre d’époque et d’architecture qu’à Angkor. Le site en lui-même est pas époustouflant, les temples sont pas mal en ruines et ont souffert des bombardements, mais le lieu est vraiment sympa, entouré de petites montagnes à la végétation luxuriante, on continue notre cure de vert et ça nous fait vraiment du bien !
Petit détour par la plage de Cua Dai, assez jolie mais bien plus peuplée que notre Ngapali birmane… On peut pas tout avoir ! On rentre en ville et on retourne dans notre resto préféré 🙂

Au prochain numéro, Hue, ancienne ville impériale.

Les photos de Quy Nhon sont ici, celles de Hoi An et My Son .

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Cacapitale

Savadee kaaaaaaaaaaaa

Le dernier soir à Chiang Mai, on découvre le marché des jours de semaine, beaucoup plus sympa que le marché de nuit, avec plein de petits stands de bouffe super appétissants. Clément n’est pas encore vraiment dans son assiette donc on n’en profite pas trop, mais ça rattrape un peu notre impression négative sur la ville. Le lendemain on reprend la route pour Pai, encore une ville de hippies, on se dit que ça devrait être joli parce que en général on trouve qu’ils se choisissent des coins pas dégueulasses ces cons de hippies. Jolie petite ville légèrement gentrifiée en effet, bien plus agréable que le béton de Chiang Mai en tout cas. Jolie guétouze aussi, ça nous changera du matelas de la dernière et de ses ressorts qui… ressortent carrément, pour le coup. On passe quelques temps à se balader dans la petite ville et à slalomer entre les petites arnaques à chaque fois qu’on se paye à boire ou à manger, puis on reprend le bus pour s’enfoncer encore un peu plus dans le nord-ouest profond, vers Mae Hong Son. Le paysage est censé être « magnifique, splendide et spectaculaire » selon le lonely planet… Bon c’est vrai qu’il y a du relief, mais en cette saison tout est sec et le ciel est tout sale, à cause de la poussière et surtout des feux de débroussaillage et de culture sur brulis. C’est souvent comme ça depuis qu’on est en Asie du Sud-Est et on regrette un peu que le ciel ne soit pas bleu et les rizières vertes, mais en même temps pendant la mousson c’est pluie toute la journée et cargaison de moustiques qui va avec, et on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, malheureusement. Bref, tout ça pour dire que la visibilité est pourrie et que c’est pas vraiment luxuriant. En arrivant à Mae Hong Son, on se tape peut-être 5 km avec les gros sacs sur le dos, à tourner en rond dans la ville à la recherche d’une guétouze, mais on trouve rien de rien. Finalement un mec super gentil nous dessine un plan et nous indique le quartier à touristes, au bord d’un petit lac. Le lendemain on se loue une mob et on va visiter les environs. On va jusqu’à un petit village chinois à la frontière avec la Birmanie, et on visite en chemin une cascade et « fish cave », une petite rivière avec une grotte blindées de grosses carpes bleues sacrées. Rien de très exceptionnel mais journée sympa, qui nous fait du bien après notre relative inactivité de ces derniers temps. Viva la moto !
Retour en bus pour Chiang Mai direct, dur dur, 9h de bus. On a pas emporté de victuailles et rapidement nos estomacs crient famine de leur petite voix aiguë. Quand on fini par faire un arrêt ravitaillement, je n’arrive pas à manger et j’ai des grosses crampes à l’estomac. Ca durera plusieurs jours, dont le lendemain où on enchaîne avec 15h de train pour aller à la grande ville. C’est cool, on se fait nos petits régimes minceur à tour de rôle, Clément et moi :/
Entre la journée bus et la journée train, dodo dans une guétouze merdique près de la gare, lit genre planche de bois dur comme du béton et salle de bain commune dégueu, traces de pipi et mégots de clope. Le prix des chambres est de plus en plus cher et on se voit obligés de laisser tomber certains de nos standards, dont la salle de bain privée et la douche chaude.

On arrive tard à Bangkok et on prend un hôtel près de la gare. Le lendemain, on survit à l’épreuve du bus pour se rapprocher du centre. Il fait à nouveau super chaud, y’a plein de monde et le bus a du mal à se faufiler dans les embouteillages… On cherche à payer mais ça à pas l’air évident. Un mec qui repère nos têtes de farangs paumés nous demande où on va pour nous aider, et nous explique que le bus est gratuit, « no need to pay ». Cool.

On a pas mal de choses à faire à Bangkok, comme changer de l’argent en dollars pour la Birmanie car là-bas on ne peux pas retirer et il faut apporter des jolis billets tout neuf et pas froissés. Ça paraît simple comme ça et ça ne devrait pas nous prendre trop de temps… Première étape, aller au distributeur chercher des sioux. Ça ne marche pas… Au bout de 15 essais dans des banques différentes, on fini par se rendre à l’évidence : aucune de nos cartes de marche. On file sur internet se renseigner, mais le site de la bnp n’affiche rien de particulier. 2 h, l’intervention de mes parents et celle de la bnp banque privée plus tard, ma carte est débloquée mais je ne peux pas retirer assez pour la Birmanie. Celle de Clem est toujours bloquée, son agence étant fermée le lundi, et de toute façon on apprendra le lendemain que même le directeur de l’agence ne sait pas débloquer une carte… Ils ont reçu un mail de la part de la bnp banque privée qui s’était gentiment occupée de mon déblocage, ils ont ouvert le mail, et comme ils ont pas trop compris et qu’ils ne savaient pas quoi faire, et bien ils n’ont rien fait du tout, et surtout pas répondu. Il a fallu que mes parents rappellent et que ma banque rappelle celle de Clem, pour qu’au final ils expliquent la procédure au directeur… Pitain ><
Pourquoi sont-elle bloquées, au fait? Parce qu’il y a trop de fraudes ces derniers temps et que notre banque a donc décidé de bloquer les cartes sur toute la Thaïlande ! Sans prévenir, sans même mettre une note sur leur site internet… Bref, si on avait du prendre l’avion le soir même, on aurait été dans un gros caca. (et c’est pas fini).
Ça plus le fait qu’on s’est fait avoir à acheter des clés usb chinoises merdiques le même jour, et qu’évidemment le mec s’en fout royalement malgré le « if don’t work come back », ça nous met pas dans une humeur toute rose. En plus le mec des clés a le culot de me dire « where you come from? ah France, ok, I understand why your english not good ». Il sait pas aligner trois mots, le salaud grrr ><

Petit interlude culturel : hier on a été visiter Wat Pho, un joli temple qui abrite un magnifique Bouddha couché doré de 46m de long et 15 de haut, des orteils immenses et des plantes de pied finement décorées d’incrustations de nacre. Superbe.
Ha oui, à la sortie du temple on passe par une sorte de marché et un mec pose un gros python sur les épaules de Clément. Pas de photos, on garde nos baths !

Pas terribles, mais quelques photos par ici.

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A plein tubes chez les happy hippies

On passe deux jours sur Vientiane. Quelques emplettes européanisées nous font bien apprécier cette ville : croissants et pains au chocolat, rillettes maison, éclairs et millefeuilles, baguette française… et tout ça comme à la maison ! On ne va pas jusqu’au luxe de se payer le magret de canard aux cerises ou l’escalope au cidre de Normandie, mais tout est possible ici. Y’a même de la terrine de campagne au Mini-mart… si, si, juste à côté des DVD pirates à 1 euro !
On ne fera qu’une visite rapide de la ville en se concentrant plus sur son aspect gastronomique que culurel… Tous les temples sont payants et parfois assez excentrés, nécessitant donc un tuk-tuk au tarif excentrique.
On quitte notre guétouze, la plus pourrie qu’on ait eu depuis notre arrivée en Asie : un matelas à-même le sol, pas de lavabo, pas de lunette de chiottes, une odeur d’égout très prononcée, pas de fenêtre… et pour couronner le tout, c’est cher.
On prend un bus pour Vang Vieng, la baie d’Halong terrestre. Quand on lit le Lonely Planet sur cette bourgade, on s’attend à un ramassis de néo-hippies affalés dans des hamacs devant des redifs de Friends, digérant mollement des milkshakes aromatisés à l’herbe, à l’opium, aux champignons magiques ou encore aux amphét’. Manifestement, ceux qu’on a vu n’étaient pas sous amphét’ ! Enfin, a priori, cette ville allait juste nous servir d’étape sur la longue route nous menant à Luang Prabang et le nord du Laos. Et bien que neni ! C’est vrai que ce genre de « happy » bar est assez répandu, mais Vang Vieng, c’est surtout une vue magnifique sur de superbes falaises calcaires surplombant la ville paisible. Beaucoup d’enseignes proposent des éco-tours de vélo, kayak, rafting, escalade ou… tubing. C’est quoi ? Le tubing, l’activité pratiquée par 90% des gens passant par Vang Vieng, ça consiste à descendre la rivière sur 4km vautré dans une grosse bouée. Étonnamment, c’est cette activité qui fait le plus d’accidents et compte au moins un mort par an. Eh oui, les « tuber teubés » sont tellement bourrés d’happy substances et d’alcool qu’ils tombent de leur bouée et coulent comme des cons.
Très peu tentés par cette activité rocambolesque et périlleuse, nous irons tout de même apprécier un après-midi d’escalade dans un des magnifiques spots de la région : une sorte de canyon entre 2 falaises au bord de la rivière. Des voies assez faciles au début, avec des bonnes prises de partout, mais au bout d’un moment ça se corse pas mal !
On restera 3 jours sur Vang Vieng. D’une part parce que la région est superbe, et puis aussi parce que, pour contraster avec Vientiane, notre guétouze est peut-être la plus classe qu’on est eu depuis le début de nos tribulations asiatiques. Et en plus elle est pas trop chère, enfin le même prix qu’à Vientiane pour une qualité incomparable ! On a même la vue sur les montagnes depuis la chambre. On passe aussi pas mal de temps à siroter des shakes (normaux, aux fruits nature) en choisissant les bars qui donnent sur les couchers de soleil au delà des falaises plutôt que sur Friends 🙂 En plus on mange super bien pour que dalle, ils font partout des sandwiches méga bons et des crêpes banane-chocolat-lait concentré… un délice, et tout un art dans la préparation : l’étalage de la pâte se fait en la frappant sur le plan de travail, en un aller retour précis et rapide des mains. Notre faiseuse de crêpes préférée à une technique impressionnante de virtuosité et de petits gestes maniaques. Son stand est ultra propre, chaque ustensile est remis à sa place au millimètre près, aucun geste n’est inutile et le résultat est parfait.
On s’est fait une petite boucle en moto sur la deuxième journée. Un arrêt baignade au « Blue Lagoon » et visite d’une grotte nommée « Tham Phu Kham » assez sympa. Le reste du trajet offre de superbes coups d’œil sur les falaises alentours et d’autres grottes sur lesquelles on fera l’impasse. On croise des water buffalos qui se baignent dans leur déjections. Allez Céline, fini les photos ça pue d’trop!
A plusieurs reprises on devra passer dans la rivière. Il y a des ponts, mais c’est payant pour les touristes, et du coup on préfère se mouiller les pieds et pousser la mob dans la flotte plus par boycott du principe un peu chié que par radinerie, pendant que les locaux passent gratos sur le pont.
En ville on re-croisera Caro et Luc, un couple franco-suisse monstre cool qu’on a rencontré à Kratie au Cambodge et recroisés par hasard aux 4000 îles. Avec toutes ses rencontres improvisées, on fini par se donner rendez-vous à Luang Prabang. On réfléchissait à partager une location de voiture pour changer un peu des bus, mais ça s’avérera un peu compliqué et surtout trop cher pour notre pauvre petit budget qui rétrécit…
Bus pour Luang Prabang donc, enfin minibus plutôt car la route est très tournicotante et je préfère éviter le gros bus qui manque de se renverser dans chaque virage. Les mecs conduisent comme des brutes, accélèrent bien avant les virages, commencent à freiner en plein milieu et réaccélèrent à fond avant le suivant. Les amortisseurs pourris n’arrangent rien. Mais pour une fois le minibus mérite son titre de VIP et nous mène à bon port sans anecdote rigolote.

Quelque photos de Vientiane et Vang Vieng.

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Bus blues et moto grottes

On reprend un bus depuis Pakse, direction Thakhek, centre Laos. Clément, qui est malade depuis la veille, est super content d’apprendre que le trajet va durer 8h. Pour une distance de… 378 km. Et les routes sont nickels. Leur secret ? Passer plus de temps à l’arrêt que sur la route, pour manger, attendre on ne sait quoi… On passe le temps en regardant le karaoke bien kitch et les clips. Les clips, en général, c’est une jolie héroïne, qui pleure forcément à un moment donné, un héros et son scooter, qui parfois tombe (ce qui fait pleurer la fille…), et, toujours, un téléphone portable et des textos. Il sont très couleur locale, c’est la vie de tout les jours, avec la rivière du coin, les rizières et tout. Il y en a un qui nous fait bien marrer : un mec descend du bus, et une jeune vendeuse vient lui proposer des poulets cuits écartelés sur une armature en bois, les mêmes qu’on nous propose à chaque arrêt. Le mec va manger dans le boui-boui de la jeune fille. Il lui lance de longs regards langoureux, elle rougit… Il finit par demander l’addition, elle la lui amène couverte de cœurs, et avec son numéro de portable noté bien en évidence. Sacré dragueuse ! Mais, dans le clip suivant (la suite !), le jeune homme n’appelle pas, le temps passe et la jeune fille se désespère… Sous le poids de la déception et du chagrin, elle finit même par faire tomber par terre ses bouts de poulets… On note au passage qu’elle les ramasse comme si de rien n’était et les remet dans le plat ni vu ni connu… Gros plan sur sa main lorsqu’elle ramasse le dernier poulet, une autre main vient se poser sur la sienne… Zoom arrière… Oh ! C’est son amoureux ! Belle histoire. En tout cas on ne mangera pas leur poulet 🙂
Le bus continue de poireauter allègrement, et l’un des derniers arrêts dure une heure et demie. Les 8h annoncées sont largement dépassées, et lorsqu’on se remet en route il reste encore 100 bornes à faire, de nuit, et sous la pluie… Sans essuie-glace. C’est la première fois qu’on voit de la pluie depuis la Nouvelle-Zélande, mais là ça tombe mal. Le bus roule à 30 à l’heure, et encore, on met 3 heures de plus pour atteindre Thakhek. 11 heures et demie donc de trajet en tout. Et puis, je ne sais pas ce qu’il y a dans les gros sacs en jute entassés dans l’allée centrale, mais ça sent la croquette.

On se repose une journée histoire que Clément aille mieux et qu’on se remette de notre trajet de bus, puis on loue une mob pour faire « The Loop », une boucle dans la région qui permet d’aller voir notamment plusieurs grottes. La première a été découverte récemment par un mec qui allait chasser les chauve-souris et qui est tombé sur cette grotte contenant plus de 200 représentations de Bouddha, qui dateraient de plus de 600 ans. Pas extra, mais la route est superbe et passe par des paysages de grandes formations calcaires impressionnantes. On va dormir à Tha Long, un tout petit village avec une seule guesthouse. Il y a des oiseaux en cage à côté du petit resto, qui font des bruits trop oufs ! Ils parlent comme des perroquets, font le bruit de la mob qui démarre et rigolent comme des humains. Trop marrant.
On repart le lendemain matin après avoir découvert qu’on a notre pneu arrière à plat. Réparation chez le mécano du coin, moins d’un dollar. La piste est bien pourrie et on a un peu peur que ça lâche, mais ça tient. On traverse des paysages d’arbres noyés par la construction de gros barrages, puis à nouveau des formations rocheuses. On va essayer d’aller dormir près de Kong Lo, une autre grotte, pour aller la visiter le lendemain matin. La route est nouvelle et ça construit de la guétouze à gogo. Malgré la concurrence les prix sont bien élevés. On essaye un petit lodge perdu dans les bambous, la fille qui ne parle pas un mot d’anglais nous montre une chambre pour le moins rustique, composée de 4 murs de bambou et de deux pieux jumeaux. Tant qu’à faire on demande à avoir un grand lit, elle nous montre le même genre de « chambre », mais cette fois c’est presque le double du prix, qui est déjà élevé pour ce que c’est… On comprend pas bien la différence, mais pas moyen de négocier du coup on continue un peu plus loin. On trouve l’hébergement au Laos assez cher par rapport au Cambodge, avec un service et une qualité bien inférieurs. D’une manière générale on trouve qu’au Laos ils ne font pas beaucoup d’efforts pour le tourisme. Ils construisent des hôtels mais c’est à peu près tout, ils ne parlent pas un mot d’anglais et ne proposent pas grands chose. Même lorsque leur hôtel est complètement vide on a l’impression qu’ils n’en ont rien à faire qu’on leur prenne une chambre ou pas, et ne sont pas toujours très sympa. Au Cambodge on partageait beaucoup plus de rires et de sourires… Plus de conversations aussi, puisqu’ils parlaient beaucoup mieux anglais ou français. Bon, ça reste relatif, les laotiens sont quand même souvent gentils et les gamins adorent faire coucou, mais disons que ceux qui vivent du tourisme donne l’impression de ne rien glander à part demander des thunes. La moitié du temps, lorsqu’on arrive dans un hôtel ou un resto, ils pioncent ou regardent la télé, ou les deux…
Sans vouloir faire de généralités un peu faciles et plus pour l’anecdote, du temps de l’Indochine, les Français n’arrivaient pas à faire bosser les Laotiens, trop indolents, et du coup ce protectorat ne leur rapportait pas grand chose. Et à quoi ça sert de « protéger » un pays si ça rapporte rien, hein ? Du coup les Français ont décidé de construire une ligne de chemin de fer entre le Laos et le Vietnam pour faire venir des petits Vietnamiens plus travailleurs. Mais par manque d’argent le projet doit être abandonné, la vietnamisation du Laos n’a pas lieu, et la ligne de chemin de fer n’a jamais été finie. Par contre, la pétanque (petang) a été introduite avec succès 😉
A côté de ça, la vie reste évidemment très dure, et on voit des gamins de 5 ans bosser dans les champs de tabac…
Pour conclure notre petite analyse comparative Cambodge/Laos, c’est le Cambodge qui gagne pour la gentillesse des gens, mais le Laos l’emporte haut la main niveau paysages.

Le lendemain matin on tente la visite de la grotte de Kong Lo, 7,5 km de long, qui se fait en bateau. Ils veulent nous mettre dans une pirogue remplie de flotte, alors qu’il y en a plein d’autres de sèches… Clément a encore été malade toute la nuit et il n’a pas trop envie de se tremper le cul pendant 2h. En plus il fait pas bien chaud et on s’imagine mal faire les 200 bornes restantes avec le jean et les godasses trempées. Tant pis pour la grotte, on reprend nos kips et nos claques et on s’en va. Sans regret, on aura pas fait les 80 bornes de détour pour « rien », la route est magnifique même s’il ne fait pas vraiment beau. On rentre à Thakhek, les derniers kilomètres se font bien sentir, on commence à avoir mal au cul après 3 jours de mob !

Bus, encore, cette fois seulement 6 heures pour rejoindre Vientiane, la capitale, où nous sommes actuellement. Rien à signaler.

Les photos de The Loop.

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T’as t’y mis ton ti cakse ? En selle cocotte !

Comme toute bonne aventure en Asie, cette histoire commence par celle d’un bus. Entassés dans notre minibus VIP au titre un peu ambitieux, nous roulons tranquillement vers Pakse quand tout à coup… STOOOOP STOP !! FIRE !! Tout le monde descend dans la panique, et les témoins nous racontent : des flammes hautes comme ça!! au moins 30 cm, qui sortent du plancher ! maintenant y’a un trou ! Heureusement que quelqu’un a eu la bonne idée de verser un peu d’eau avant qu’il ne devienne urgent d’utiliser l’extincteur inexistant. Le chauffeur ne s’affole pas et jette un œil. Le pot d’échappement à explosé à la moitié, ça a chauffé et transpercé le sol. No worries. Il fixe ce qu’il reste du pot avec un bout de cintre, sur le côté du van. Un bout de tapis sur le trou, on repart. Quelques minutes plus tard ça chauffe à nouveau à l’arrière, une québécoise prévient « y’a le bus qui fond ! ». Mais le bus ne veut plus s’arrêter et le chauffeur doit forcer le moteur à caler. Tout le monde re-descend, un mec sautille sur ses tongs qui lui crament les pieds… Qu’a cela ne tienne, notre McGyver de chauffeur passe le bout de pot de l’autre côté, ça tombe bien avant il l’avait mis au-dessous du réservoir d’essence. Ça pue le pot d’échappement, mais ça roule !
Cette fois encore on arrive entier. On loue une mob depuis Pakse pour aller faire une virée de 320 bornes dans la région du plateau Bolaven. Au programme : des cascades, et des grosses. A la première, très jolie et pleine de très très gros poissons-chat, on rencontre Lulu et Lucie, deux copines qui ont la super patate. On boit un verre avec elle, et on les retrouvera le soir et le lendemain. On dort à Tad Lo, joli petit village tout tranquillou, qui a déteint sur Moise, un français qui traîne dans le coin depuis bientôt deux semaines au rythme local. Le deuxième jour c’est à nouveau piste et cascade, avec dodo au bord d’une longue chute. On y rencontre Nina et Charlie, qui viennent d’Angleterre avec leur 4×4. Tout ce qui nous paraissait compliqué voire impossible en se renseignant sur le net, ils l’ont fait, et quand ils en parlent c’est simple, facile, et en plus trop cool. Leur pays préféré jusque là, c’est le Pakistan, ils ont adoré le Kazakhstan. On s’imagine notre petit Bobinou garé à côté de leur LandCruiser… Enfin, disons 200m plus loin, car le chemin d’accès est pas évident 😉
On fini la boucle des cascades par un long morceaux de piste pas facile, suivi d’une portion avec un peu de bitume autour des nids de poule. C’est aussi le dernier jour qu’on voit les plus grandes chutes d’eau : 100m et 120m, pas toujours évidentes à débusquer dans la jungle, sans panneau ni rien. On est content de notre petit tour, les cascades valent le coup et les rencontres étaient sympa.

Par ici les photos.

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Mordus dans la poussière

Mondul Kiri c’est un peu le Cape York du Cambodge. Sauf que c’est au sud. De la piste rouge, de la poussière, et un niveau d’accessibilité peu élevé. Enfin ça, ça veut dire qu’il n’y a pas de bus remplis de touristes, juste des minibus.
Ça changera assez rapidement car la route est en train d’être refaite pour que la région soit accessible pendant la saison des pluies. On a repéré une quinzaine de grands ponts en construction, et pas mal d’équipes qui bitumaient la route. Tout est fait sur place. Ils fabriquent des briques de ciment qu’il coulent dans des moules et laissent sécher au soleil, à l’ancienne.
Sen Monorom est une ville assez paisible. Il y a pas mal de collines dans la région (« kiri » ça veut dire colline), et du coup la température est un poil plus fraîche, ce qui est assez agréable.
On s’est baladé toute une journée à dos d’éléphants. Il y a des communautés dans cette région qui utilisent les éléphants pour l’agriculture et le transport de marchandises depuis euh… longtemps. Ils ont un dialecte à eux, un peu comme les bretons chez nous ;). Pour nous ça ressemble au khmer, mais apparemment c’est vraiment différent.
Bon l’éléphant ça fait super mal au cul. C’est inconfortable au possible, ça t’éternue dessus avec sa trompe, ça rote, ça pète… Mais l’expérience est assez sympa. Il y a un groupe de trois éléphantes. La nôtre semble assez sage et tient un bon rythme, ce qui, à échelle d’éléphant signifie vraiment pas très vite. Les deux autres ont l’air un peu plus toniques. Elles s’arrêtent tous les dix pas pour choper une « trompée » d’herbes à mâchouiller, et leurs cornacs leur mettent des violents coups de bâton sur la tête qu’elles n’ont pas l’air de sentir le moins du monde. Sur les deux autres éléphantes il y a un couple de hollandais, et un français. On sympathise avec tous histoire de pouvoir échanger les photos 😉
Après deux heures de jungle un peu secos, et bien difficiles pour nos pauvres coccis, on arrive sur une petite chute d’eau. On en profite pour aller se baigner pendant que les cornacs fument de drôle de trucs roulés dans des feuilles du Cambodge… On se fait un picnic à base de riz, omelette et bœuf pas mauvais du tout. On discute avec le français qui s’appelle Ghislain. C’est un mec sympa qui vient de faire 3 mois dans une ONG au Vietnam. Du coup on récupère quelques bons plans sur ce pays qu’on fera dans quelques temps.
Les cornacs amènent ensuite les éléphants dans l’eau pour les laver, ce qui à l’air de leur plaire. Ils réinstallent les sièges sur leurs dos, et c’est reparti pour 2 heures de tape-cul.
De retour en ville on va se boire une bière avec Ghislain, et on décide de louer des « motos » (enfin, c’est plutôt des mobs avec des vitesses) le lendemain pour aller visiter un peu la région.
Le lendemain donc, je fais mes premiers essais de deux-roues, et je dois dire que je m’en tire pas trop mal. Céline monte derrière sur la mob de Ghislain pour que je m’habitue à l’engin, et nous voilà partis sur de la piste cahoteuse pour aller à Bu Sra, les plus belles chutes d’eau du Cambodge. Au bout d’une demie-heure Ghislain perd le contrôle de la mob, et boum, c’est le drame. Ils tombent tout deux au ralenti. Céline est un peu écorchée, mais c’est superficiel. Lui n’a pas grand chose non plus. Et les mobs, de toute façon, ici, elles en voient d’autres. Plus de peur que de mal. Après ça, Céline monte derrière moi, et hop comme de vrais bikers on file sur la piste laissant une trainée de poussière ardente flotter dans l’air. On ne craint rien ni personne…
Les chutes d’eau sont effectivement pas mal. Comme partout en Asie, le lieu est recouvert de sac plastique et de détritus de polystyrène et d’emballages. Ça bouffe un peu l’ambiance relax du coin. On va quand même piquer une petite tête dans l’eau pas très claire mais rafraîchissante. On passe un peu de temps à discuter, boire une bière et profiter du calme ambiant. De retour sur nos bécanes, on va se boire un café dans une plantation locale. Le café est super bon, et les proprios très accueillants. Ensuite, coucher de soleil sur une colline surplombant la forêt, puis retour au bercail. 90 bornes de piste pour une première expérience moto, pas trop mal.

Le lendemain on prend un minibus pour rejoindre Kratie, sur la route du Laos. On est encore serrés comme des sardines et ça énerve un peu Céline qui est mal réveillée et qui a mal partout. Selon les critères locaux, 2 sièges pour 3 c’est encore très luxe, mais comme on paye des prix gonflés spécial touristes, on s’attend naïvement à quelques privilèges ! On préfère quand même ça à la fois où ils ont fait asseoir une vieille dame par terre dans le bus pour qu’on ait nos places… hum.

Kratie est assez sympa, un peu le même genre d’ambiance relax qu’à Kompong Cham, et c’est aussi au bord du Mékong. Hier on est allés faire du vélo sur une île au milieu du fleuve, super sympa ! Un rythme très doux, plein de verdure et des gens trop gentils 🙂
On loupe le programme du soir, les dauphins d’eau douce endémiques au Mékong, en s’y prenant un peu tard, mais c’est pas grave on peut les voir au Laos. Du coup on va se boire quelques bières en admirant le coucher de soleil sur le Mékong. On quitte Ghislain le lendemain matin et on prend le bus vers Stung Treng.
On s’entasse à 25 dans un minibus, dont 2 sur le toit, plus pas mal de chargement sur le toit et dans le « coffre » ouvert pour en mettre plus. Le dossier de notre banquette est incliné, mais à l’inverse, pour pouvoir en caser davantage. On part enfin, et quelques minutes plus tard on s’arrête pour prendre à bord… 3 filles de plus. 28, donc ! Ils ont du mal à caser la dernière fille, ils essayent même sur les genoux du chauffeur mais ça ne marche pas bien apparemment… Qu’à cela ne tienne, quand y’a plus de place y’en a encore, elle monte à l’arrière avec ses copines. Elles sont à 5 sur 2 sièges 🙂 On repart, et en route on perd de temps en temps des bouts de chargement, des gros sacs de riz qui tombent sur la route… Heureusement qu’il n’y avait pas de mobylette trop près derrière nous ! On dépose quelques personnes, puis on en reprend… A un moment on s’arrête pour faire monter deux dames et un gosse, mais l’une d’elles est vraiment trop grosse et finalement elle ne monte pas. Bref, heureusement que le trajet était court ! Petite précision : le van compte normalement 15 places assises, on était donc à peu près au double de la capacité… On discute dans le bus avec des étudiantes qui parlent deux trois mots d’anglais et qui n’arrêtent pas de nous poser des questions, à mi-chemin entre timides et mortes de rire : « You are married how many years? You have children? How many in your family? My country your favorite? »…

Prochain post au prochain pays !

Les photos de Kompong Cham et des gamins drogués (cf. post précédent) sont ici.
Les photos du Modul Kiri sont , celles de Kratie ici.

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