Au nord (pour changer :p)

On a exploré le nord ouest de l’île du sud, le parc national d’Abel Tasman et ses jolies plages qui donnent presque envie de se baigner. Petit interlude pêche à la ferme de saumon d’Anatoki : ils fournissent le matériel et on peux aller tenter sa chance dans un petit lac à côté des bassins d’élevage. On achète ensuite le poisson pêché au kilo. « Tenter sa chance » n’est pas vraiment ce qui décrit le mieux l’expérience. Deux minutes chrono et Clément nous choppe un beau saumon d’ 1,475 kg très exactement. Les pauvres, ils sont habitués depuis leur plus tendre enfance à être nourris dans les bassins, et dès qu’ils sont « relâchés » dans le lac ils se font avoir par des faux pêcheurs… Bon en tout cas c’est efficace, ça réconcilie avec la pêche !! Ils nous préparent le poisson, on prend la moitié fumée et l’autre fraîche. C’est super bon et on a à manger pour deux jours 🙂

Ensuite on part explorer la région de Marlborough Sound, un ensemble d’îles et de presqu’îles toutes découpées. A l’aller, on ne voit rien, les nuages cachent tout. Au retour le beau temps est revenu (pas pour longtemps) et la route est super jolie, les collines vertes sont couvertes de fougères, et la mer est bleu vert.

Départ depuis Picton pour l’île du Nord en ferry. Il fait super moche, il pleut sans discontinuer et c’est prévu pour durer. On en profite pour visiter le musée de Wellington, super bien fait. Il y a un calamar géant (colossal disent-ils, environ 5 m) conservé dans un gros tank de formol. Des pêcheurs l’ont choppé en Antarctique, et ils ont réussi à le garder entier pour l’exposer, c’est le seul au monde de cette taille là. Il est un peu abîmé mais quand même très impressionnant.

On part de Wellington, et 30km plus loin je remarque qu’il y a pas mal de sites du tournage du Seigneur des Anneaux sur une autre route. J’en fais part à mon petit chéri, qui ni une ni deux demi-tourne. On arrive alors dans une carrière sensé détenir encore quelque décor du gouffre de Helm (d’après Clément). On va demander à un gars de la carrière si on peut aller jeter un œil :

« C’est ici le gouffre de Helm ?
– Ouaip
– On peut aller jeter un œil ?
– Nan.
– … »
Question de sécurité, il y a trop de véhicules qui bossent dans la carrière. En tout cas ça avait l’air un peu naze… Après réflexion, on se passera des visites touristiques « Lord of the Rings ». A ce propos, il parait qu’ils ont même un ministre dédié à la trilogie (!?!).

Aujourd’hui on va essayer de faire passer son Wof à Wopwop, un espèce de contrôle technique qu’il vaut mieux qu’on renouvelle avant de le vendre… Ca approche très vite !

Les photos c’est par ici.

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Retour au nord

L’aventure continue le long la côte direction « le nord », on prend notre temps cette fois-ci.
On commence par se rendre au Cape Hillsborough pour laisser quelques traces de pas dans le sable de très belles plages bordées de cocotiers. On en profite pour prendre quelques noix de cocos, et quelques photos. La mer est un peu fraîche pour prendre un bain, on remet donc ça à plus tard.
Ensuite, on fait chauffer le petit moteur de ce malheureux Bob pour l’emmener en altitude sur des pentes à 12° pendant plusieurs kilomètres, direction Eungella National Park. Ce petit parc n’a que deux intérêts : une vue magnifique, et la possibilité d’apercevoir des platypus (des ornithorynques en frenchy). Pour la vue, on est pas décus, et pour les petites bestioles, mix entre le canard, le castor et la loutre de la même famille que les hérissons, on est pas décus non plus ! Il y a un petit spot reculé d’où on en voit plusieurs. Ils sont beaucoup plus petits que ceux qu’on avait aperçus en Tasmanie mais la nature étrange de ces bestioles endémiques à l’Australie vaut le détour. Ils sont bien poilant. On se demande si ça a le même goût que le canard…
Après une nuit fraîche tout en haut de la montagne (où maman s’est débrouillée pour enfermer les clefs de Bob dans Bob…), on file droit vers la mer.
Airlie Beach. Station balnéaire blindée de touristes, de bars branchouilles et de boites de nuit. Une centaines d’agences de tourisme pour faire des excursions en promène-couillons luxe ou pas luxe. Des campings où les prix montent à 50$ la nuitée… On a du mal à comprendre que nombre de voyageurs nous en aient parlé comme un paradis, « the place to be ».
On se boit d’excellents mojitos pour digérer un succulent fish ‘n chips de spanish mackerel. Ca rattrape un peu.
On réserve un tour d’une journée pour aller visiter les Whitsundays Islands, en promène-couillons (pas luxe). La météo n’étant pas top, on se prend 2 nuits dans un camping avant l’excursion : maman se planque à l’arrière du camion lors de notre entrée/sortie du camping pour nous faire économiser queques dollars.
On a un peu le cafard de se payer ce genre de tour qui n’est pas donné, pour s’entasser sur un petit bateau à moteur rempli de touristes. Ce n’est pas vraiment notre manière de voyager. Mais on avait promis les îles paradisiaques à maman.
Et puis en fait, c’était vachement bien !!! On était pas tant que ça sur le bateau, la boîte qui organise le tour à gagné plusieurs prix d’éco-tourisme, et le capitaine (répondant au nom de « Splash ») a fait des régates aux côtés de Tabarly ! La classe quand même ! Le beau temps était de la partie, et la mer vraiment calme (ce qui est plutôt bien sur ce genre de tour, car cela évite aux touristes de vomir partout).
Puis on arrive sur Whitsunday Island, l’île principale de ces 74 bouts de terres éparpillés. La plage de toutes les cartes postales, « whiteheaven beach », porte effectivement bien son nom : du sable fin comme de la farine et blanc comme de la neige. La mer turquoise et les bancs de sable immaculés, diffus comme une aquarelle, un air de paradis…
On prend un bain de mer (premier depuis Broome!) puis un autre de soleil (ça, c’est courrant…).
On retourne déjeuner sur notre promène-guiguis, avant d’aller snorkeller au nord de Hook Island.
Céline, qui voulait voir des Batfishs, est plutôt bien servie : des dizaines de ces gros poissons viennent dévorer le pain qu’on leur jette à la surface : de jolies photos (y’en avait plus de 200 mais on vous les a triées, no worries!).
Et puis il y a aussi un gros poisson Napoléon de plus d’un mètre cinquante qui effraie maman, qui fait du masque/tuba pour la première fois !
Pas de requins en vue car ils sont mangés par les crocos :).
Retour au port sur une mer d’huile, des images pleins la vue, et un souvenir de cette journée plutôt sympa 🙂
La route défile de nouveau sous les roues de notre fier destroyer. Après quelques centaines de kilomètres, on decide faire une journée de pause et de reprendre une activité normale : la pêche.
Très bonne idée du coup, car cela nous permet d’apercevoir des dugongs (sorte de lamentins).
Comme d’habitude Céline pêche encore un truc chelou : un gros crabe qui s’accroche à son hameçon avec une de ses pinces… Comment c’est possible ?
Je choppe une Grunter Bream pour le diner du soir : very, mais alors very nice eating !
On poursuit notre route vers Mission Beach qu’on avait déjà vue à l’aller où le temps n’était pas top. Là il fait beau, et c’est beaucoup mieux pour les photos. Mission lessive : maman s’est choppé des puces qui lui bouffent les jambes depuis queqlques jours. C’est ça de dormir en tente sur des plages pas très propres…:(.
La région est une aire de conservation de bestioles bizarres (encore) : les casoars. Des espèces de très gros dindons avec un casque sur leur tête bleue. On en a cherché pas mal, ce qui nous permis de faire de jolies balades dans la forêt tropicale… mais on a surtout vu leurs dejections : de casoars point, mais de cacasoars, pleins !
On fini quand même par en apercevoir un qui traverse la route. La photo n’est pas très réussie, mais c’est toujours ça comme preuve !
Petite parenthèse ornithologique (rien à voir avec les platypus…) : les casoars sont très importants pour la forêt tropicale. En effet ils sont les seuls à manger les grosses graines d’environs une vingtaine d’espèces de plantes spécifiques à cette région. Ils gobent les graines en entier, et les font caca en entier. C’est seulement grâce à ce processus que ces plantes peuvent se reproduire. Le caca de casoar est donc un maillon essentiel de la forêt tropicale australienne. Il faut du coup faire attention à ne pas marcher dedans…

Merci à tous les potes geek-o-littéraires de maman de laisser des commentaires. Merci à nos potes de suivre le même chemin… 🙂 Compris ? 🙂

Les photos sont et . Les autres suivront avec une connexion moins médiocre.

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