Dreamtime interlude

Salut,

Nous poursuivons notre périple, vers le sud cette fois. On repasse par Katherine où l’on se rend compte que le wifi gratos du visitor center ne fonctionne plus… dommage. On en profite pour faire le plein d’essence et de courses vu qu’on a pas mal de route avant de retrouver un supermarché digne de ce nom.

On se pose pour dormir à une cinquentaine de bornes au sud de la ville, dans une rest-area avec des bbq au feu de bois. Là on rencontre un couple d’autrichiens ainsi que 3 français. Tous vont à Darwin avec leurs vans de location. On passe un peu de temps à échanger les bons plans de road-trotters en se préparant quelques tomates farcies (miam-miam).
L’autrichien joue du digeridoo et nous dit qu’il l’a fabriqué lui-même. Justement on avait bien envie de s’en faire un aussi.
Ils nous disent qu’ils ont été dans une communauté aborigène pas trés loin de là où nous sommes, et qu’il y a des ateliers ou ils fournissent les morceaux de bois et après tu les ponces et tout. Eux n’ont rien payé, d’autres ont lachés quelques centaines de dollars… ils ne savent pas trop pourquoi.
Motivés, nous y allons donc dès le landemain matin. Arrivés dans la communauté on ne repère aucun atelier ou même art center. On demande à des locaux mais leur réponse pas hyper claire nous laisse entendre que ce n’est pas ici.
On revient sur la route principale, et là, on se dit que c’est quand même con de louper une bonne occaz d’en apprendre un peu plus sur la fabrication de didges et les traditions aborigènes, on prend donc la décision d’y retourner le lendemain et d’aller dans une communauté 40 km plus loin que celle-ci.
On va donc profiter des sources thermales de Mataranka avant de revenir à notre rest-area de la veille. Et puis un petit détour de 200 km, ici, c’est pas grand chose…
On se refait la route à la limite sud de la terre d’Arnhem, direction Beswick. Là on trouve un art center. On demande si on peut apprendre la fabrication des didges. La fille nous dit de demander à Frankie. On le trouve à l’arrière de l’art center en train de se faire interviewer pour on ne sait trop quoi. Il nous dit de revenir vers 16h sans qu’on ait eu le temps de lui expliquer ce qu’on fait là.
Sachant qu’il est midi, et que les abos ont l’air de trouver chelou de voir des touristes trainer, on se retrouve dans une situation un peu bizarre.
Ya un terrain de basket pas loin alors on se dit que c’est l’occasion de tester le ballon qu’on a trouvé quand on bossait à l’hôtel à Broome. Des gosses nous rejoignent assez rapidement. Assez timides au début, ils jouent un peu avec nous. Yen a un qui est pas mauvais du tout, en tout cas il nous explose ! On passe le reste de la journée à attendre dans le van en bouquinant.
Frankie est pas vraiment là au rdv, alors on part à sa recherche. On fait quoi? tu demandes? non toi… On finit par aller demander au « Club », une salle où il y a de la musique et des billards. Frankie se ramène. Il a l’air cool. Il nous dit qu’il est ok pour nous apprendre à faire un didge, qu’on le rejoigne demain dans la matinée. On va se poser un peu à l’écart de la communauté, dans le bush, pour passer la nuit. Les dingos hurlent à la lune toute la nuit, c’est l’ambiance locale.
Le lendemain, on y retourne vers 8h30, et on attend un peu plus d’une heure le fameux Frankie.
Quand il se ramène il nous explique qu’on va déjà commencer par aller chercher du bois. Il aiguise sa hache avec une ponceuse, et aprés on part tous les trois, avec Bob, sur une bonne vielle piste cahoteuse à la recherche des fameux eucalyptus creusés par les termites. On se pose à quelque km et on s’enfonce dans le bush. Un moment super fort. On trouve deux troncs creux et on retourne à la communauté pour les travailler. Contrairement à ce qu’on pensait, Frankie ne fait rien de spécial pour traiter le bois contre les termites… On le ponce (enfin surtout lui) de plus en plus fin, et hop c’est déjà parti pour la peinture. Céline fait la première couche de noir, puis l’artiste se met au travail et le décore avec des motifs de tubercules à base de lignes.
Ayé !
La communication est pas super facile entre notre anglais moyen et son accent assez fort. Mais bon on se comprend quand même pas trop mal et il nous raconte plein d’histoires colorées pleines de kangourous, de crocos, de chasse et de saison des pluies. On revient encore le lendemain, et après pas mal d’attente à pas savoir trop quoi faire on finit par procéder à un échange de cadeaux genre un peu troc, on lui offre un livre qui à l’air de bien l’intéresser et il nous donne un didgeridoo qu’il a déjà fini. Le son est plutôt caca mais il est très joli ! Ca fera un ptit copain pour celui qu’on s’est acheté à Darwin, et surtout un chouette souvenir de cette expérience un peu étrange mais bien enrichissante.

Un petit docu pour vous faire partager ces chouettes moments :

et quelques photos ici.

A+ au Queensland, l’état du surf et des can toads !
See ya mates !

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Top End

Hello hello
Nous poursuivons nos aventures dans le Top End, direction Darwin. Sur la route, nous visitons le très joli Litchfield Park, beaucoup moins connu que Kakadu mais apparemment beaucoup plus appprécié des australiens et des touristes. Plein de petites cascades, torrents et piscines naturelles. On commence à en avoir vu pas mal des trous d’eau, mais ça fait quand même toujours du bien de se baigner.
Nous arrivons ensuite à Darwin, ville assez sympa au premier abord, assez touristique aussi. Quelques immeubles qui rapelle un peu le Corbusier et autres, ça fait bizarre de voir ca ici. On squatte un peu la biblio du parlement qui propose du wifi gratos, mais la vitesse est trop désespérante.
On s’achète un beau didgeridoo dans une gallerie, plus un instrument de musique qu’un objet de déco, donc cette fois va vraiment falloir s’y mette ! Un petit tour au marché de nuit de Mindil beach, où on assiste à un concert assez ouf d’un mec qui joue de 4 didges à la fois (eMDee).

Bye bye Darwin, Kakadu nous voici. Le parc est un essemble de billabongs (marécages) très étendu, il n’y a pas forcément grand chose à voir, et pas mal de route entre chaque point d’intérêt. Superbe lookout à Merl le premier soir. Vue tranquille sur les grandes prairies d’herbe vert intense, encore gorgées d’eau de la Wet season. Par contre c’est blindé de moustiques, et de ce côté là j’ai un peu envie de dire, Kakadu, dur dur…
Avant ça on s’est payé un tour à touristes sur la Adelaide river, le Famous Jumping Crocodiles mesdames et messieurs, balade d’une heure en bateau promène-couillons. Le guide attire les crocos avec des gros bouts d’boeuf au bout d’une perche et quand il veut l’attraper, hoooop, hé hé faut sauter mon gros. Super impressionant en tout cas, certains sautent complètement hors de l’eau, ça fait des gros ploufs et tout. Le plus gros de cette partie de la rivière est vraiment monstrueux, plus de 6 m, une gueule énorme et les dents qui vont avec. Ils font vraiment gros dinosaures. Bref on regrette pas le tour à couillons. Pour les âmes peu sensible, testez la vidéo, spéciale dédicace à la maman de Clément.

Hier soir nous avons été invités autour d’un grand feu de bois qui réunit tous les campeurs d’un petit coin paumé, ce qui nous a permit d’apprendre plein de trucs super intéressants, comme le fait qu’au Queensland ils organisent des courses de Can Toads, des gros crapeaux buffles, en pariant même de l’argent. Ca sera probablement notre prochaine expérience typiquement aussie après celle des crocos !
On s’endort au son des crapaux qui draguent la femelle.

Vous trouverez les photos ici.

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Bye-bye le Western Australia

Hi mates !

Le camping de Broome étant devenu hors de prix, nous voilà de retour au volant de notre fier destroyer deux roues motrices.
On s’éloigne donc du Western Australia pour aller au fin fond des Northern Territories, le Nord, le vrai cette fois ! On commence par se retaper les 800 bornes de highway qu’on a déjà prises avec Kakate, mais cette fois en prenant notre temps histoire de finir les patates avant la frontière des Territoires du Nord (on a pas le droit de faire passer des fruits et légumes d’un état à l’autre pour éviter que les méchantes bêbêtes ne se propagent trop…).
On repasse à Kununurra, ville provinciale australienne typique : pas grand chose, pas vraiment de centre ville, pas vraiment d’ambiance. Visite du petit Mirima National Park, balade du dimanche des Kununurrois, un petit air de famille avec les Bungle Bungle pour ceux qui suivent 🙂
On se trouve un super petit spot de camping vers le lac Argyle, très grand lac de retenue qui permet à la région de compenser les écarts pluviométriques entre les saisons Dry et Wet. Saucisses-purée au feu de bois donc, puis le lendemain matin nous passons la frontière, il n’y a aucun check-point, c’était bien la peine de se goinfrer de patates pendant trois jours !
Retour en terre inconnue. Un détour par le Keep River National Park nous permet de regoûter aux joies de la poussière dans Bob. Faut dire qu’on a été presque enseveli sous un nuage rouge soulevé par un road-train. Putain de camion, comme dirait l’autre.
Ensuite direction Katherine, 3ème plus grande ville des Northern Territories après Darwin et Alice Springs. Petite baignade de décrassage dans la Katherine River avant d’arriver. La ville ne nous plaît pas trop non plus, on dirait Alice Springs en encore plus minus. On y passe rapidos et on va direct au Nitmiluk National Park, ou Katherine Gorge, grande gorge où il fait bon se balader en canoë. C’est d’ailleurs ce qu’on a fait, une demie journée pour faire les 2 premières parties de la gorge à la pagaie, bien sympa et rafraîchissant. Pas de crocodiles en vue, mais ya plein de bancs de sable où apparemment ils vont pondre leur œufs, on voit même les traces.
Les photos sont ici et !

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Question à un driver de road train :
– Et vous écoutez beaucoup de musique sur la route?
– Bof, nan, jregarde surtout des dvd…
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un gros bout d’un gros pays

C’est parti pour la Geat Central Road, plus de 1000 km de piste de terre rouge au milieu de l’outback. Faut vous dire que quand on avait voulu se renseigner sur la piste, un mec qui tenait une station essence sur la Stuart Hihgway s’était bien amusé à nos dépens : hahhahaaa you’re fucking crazy !!! you’ll fucking die !! ahhhaha fuck !! ‘got to take a lot of that fucking shit !! (coup d’oeil vers les cubis d’eau…) Un peu déstabilisés mais pas complètement découragés, on a quand même pris nos permis de traversée de zone aborigène, rempli le bidon d’essence, fait la pression des pneus, acheté de l’eau (en cubis^^), et c’est parti. On arrête le premier 4×4 qui vient en sens inverse sur la piste, une prof super cool qui trouve ça trop marvellous de faire ça à notre âge mais qui nous conseille quand même de take it easy parce que un mec qui a pris la piste est devenu paraplégique en se cognant la tête au plafond à cause d’un nid de poule (c’est pas de chance). Du coup on y va tout doux, mais en fait c’est une vrai autoroute, de poussière certes, mais une autoroute quand même. Bon, quelques passages sableux qui font faire un peu de sand-planning à Bob, et des graviers pas très sympas non plus de temps en temps. Une petite peur aussi quand un dingo un peu dingue déboule sur la piste à toute berzingue pour tester la tenue de route de Bob… qui a tenu. On a même eu l’occaz de faire une petite rencontre avec des abos du coin, qui nous ont arrêtés parce qu’ils avaient crevé. Ils nous ont demandé de l’eau, de la bouffe et notre cric. Faut savoir qu’il venait juste de crever et qu’ils étaient à moins de 50 km de leur bled… Donc pour le cric ok, mais quand notre bidon de 5L a pas suffi, on les a trouvé un peu gonflés. Ils mattaient bien dans Bob pour repérer dse trucs, genre la canette de bière vide pas cachée… oh !! Beer ! Ils nous demandent des clopes, et sortent un paquet juste après qu’on leur ai dit qu’on fumait pas. Bref, des taxeurs professionnels, un peu relous au début mais après ils ont été plus cools, et une femme a même montré à Clément comment survivre dans le bush : de petites baies un peu dégueu, les bush-taka (bouche-caca?) que les vieux mangeaient avant d’aller mourrir dans le désert… (bon, heu, on colporte peut-être de fausses légendes, leur anglais étant encore plus approximatif que le nôtre).

Après ce petit contre-temps, on essaye de rejoindre Warburton avant la nuit, mais le soleil se couche et il reste au moins 50 km. Pas trop moyen de rouler de nuit sur cette piste, on s’imagine camper au bord de la route et finalement on aperçoit les lumières du village, la carte est fausse, tant mieux. Camping avec tout se qu’il faut, ya même 2 réseaux wifi ouverts, que demander de mieux. Les 500 premières bornes de la piste sont bouclés ! Bob est plein de poussière, on est crevés, douches trop chaudes bien appréciées quand même et dodo. Le lendemain grosse journée de conduite à nouveau. On voit moins de trucs (on a vu des dromadaires sauvages la veille) et on commence à en avoir un peu marre de conduire. La couche de poussière s’épaissit à l’intérieur, ça s’infiltre partout, jusque dans les narines (d’où le fameux proverbe « crotte de nez marron, ménage à l’horizon »).

On arrive à Laverton en fin d’après-midi où on retrouve le bitume et la civilistaion, hurrah! On pousse même jusqu’à Leonara où la gentille dame aux dents pourries du camping nous file un emplacement avec électricité au prix du normal. On passe toute la journée du ledemain à tout laver, extérieur/intérieur/frigues/vaiselle et à peu près tout se qui se trouvaient dans les placards. Seuls le frigo et le placard à épicerie sont épargnés par la fameuse poussière rouge australienne.

Les photos de la great central road sont ici (ceux qui n’aiment pas les photos de route s’abstenir !)

On retouve aussi une sensation bizarre : avoir de l’air frais quand on ouvre la vitre. Le sèche-cheveux géant s’est éteint et ça fait du bien. On pique vers le sud via les villes aurifères de Kalgoolie et autres, reliées par des routes désertes mais bitumées, décorées de squelettes de kangourous tout les 100m, et où même les flics disent bonjour. On a même vu une carte postale vivante : un émeu qui marche au bord de la route, et 20m derrère un kangourou qui traverse tranquillement ! Ensuite on retrouve la mer à Esperance puis on suit la côte jusqu’à Albany. Plages de sables blanc désertes, littoral très sauvages mais il fait pas beau et ça nous gâche un peu notre retour à l’océan. Bon on va pas trop se plaindre non plus, je sens que ça pourrait être mal placé !
Depuis, on se réessaye à la pêche malgré le vent, et on a même pêché plein de trucs rigolos : Clément a pêché un poisson qui gonfle comme un ballon et moi un crâne de kangourou. On a aussi pêché des trucs comestibles mais pas très gros, et d’autres plus gros mais moins comestibles selon l’avis des autres pêcheurs (je suis sûre qu’ils étaient jaloux !). Pas très fructueux mais on s’est bien amusé.

Les autres photos sont ici.

Ha oui, aussi, l’itinéraire est à jour !

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Mad Bob

Nous avons quittés Alice Springs. Cette ville-oasis de l’outback profond nous laisse un souvenir un peu dérangeant. Il y a pleins d’aborigènes qui trainent dans la rue. Ils ne font rien pour la plupart, ils squattent à l’ombre des arbres toutes la journée. Le gouvernement australien ne fait apparemment pas grand chose pour changer leur condition de clochards. C’est un peu moche.
Au début nous pensions rester ici quelques temps en quête d’un job, mais la châleur, les mouches, et les abos shootés à l’essence nous font reprendre la route. Oui, oui, les abo sniffent du super ! D’ailleurs ici l’essence est différente, c’est un substitut qui procure des high moins… high.
Nous partons donc en direction du caillou le plus célèbre du monde : Uluru (ou Ayers Rock). Pour y aller on décide de prendre une piste plus ou moins pas faite pour les vans. Enfin ça allait, mais il y avait quelques passages difficiles, surtout un. Un passage sableux d’une cinquantaine de mètres, du coup on ralentit pas trop pour ne pas s’ensabler, et là, paf, une marche d’escalier nous fait presque décoller. Le problème c’était plutôt l’atterissage : le pot d’échappement détaché à l’arrière, et tout le bloc d’aménagement tribord, avec le frigo, la penderie, et le placard à conserves, arraché de la carroserie. Pour le pot, on le rattache avec des bouts de jean’s, le reste on s’en aperçoit plus tard. Après une bonne journée de réparations (on a été voir un mécano du bout du monde… qui fait des réparations du bout du monde) et pas mal de vis, Bob reprend une allure présentable.
On va piquer une tête dans la piscine du coin ! On est en plein milieu du désert, il y a des restrictions d’eau de fou, mais dans tous les campings c’est piscine et arrosage automatique à gogo. C’est ouf, on a même pris un bain dans une vraie baignoire !
Un couple de sud-africains nous invitent à partager leur pitance le soir même. Ca tombe bien on est crevés, trop la flemme de faire à manger, et il nous reste du vin. La femme s’appelle Priscilla et elle adore le désert ! On voit un dingo qui vadrouille sur le campground pendant le repas. Pendant qu’on y est, on a aussi vu des chevaux et des ânes sauvages, et aussi des espèces de sauterelles-courgettes ! Ici les sauterelles sont à l’echelle du pays, genre 15 cm pour les grosses, 10 pour les petites.
Le lendemain, grande balade à Kings Canyon : ma-gni-fique ! Hop hop hop, le bus repart, ce soir c’est coucher de soleil à Uluru ! 300 km de route, bitumée, et on arrive en vue du fameux monolithe (qui en fait est même pas le plus gros du monde).
On se trouve une place pour admirer le changement de couleur du rocher de l’ocre vers le bordeau en passant par le rouge flamboyant : re-ma-gni-fique !
Le lendemain (enfin aujourd’hui), on y retourne pour faire une balade tout autour du cailou. Balade vite avortée : beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de mouches, et même plus encore. Si vous en doutez, comptez-les sur la photo… si si, allez y, comptez !
Demain matin, c’est au tour des Olgas d’étancher notre soif d’aventure 🙂 Puis après ça c’est « great central road », 1200 km de piste en plein territoire aborigène vers le sud-ouest. T’inquiète l’gui, on a pris de l’eau pour au moins un mois :p

Les photos du désert sont .

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En direct d’Alice Springs

Ca y est on est en plein dans le désert ! Plus précisemment on est .

On a quitté le Murray river il y a quelques jours, après une expérience très éprouvante de cueillette d’oranges pendant….. une journée !! Boulot super mal payé, 40° à l’ombre, sacs de 20 kg à se trimballer avant de les vider dans une « bin », une énorme caisse en plastique de genre 700 kg… à 35 $ la bin je me suis très vite découragée ! En plus les orangers ca griffe vachement les bras, et puis fallait déplacer la grosse échelle brûlante pour attrapper les oranges les plus hautes… Après 3 bins remplies il faisait vraiment trop chaud, on a fait une pause, petite baignade dans le fleuve et quand il a fallu y retourner j’ai eu envie de pleurer !! On a donc arrêté après seulement une journée de travail et on s’est consolés le lendemain avec du super jus d’oranges pressées bien frais.

Du coup direction le désert et ses 45°, au bout de 3 jours de route on est maintenant à Alice Springs, Northern Territories, plus grosse ville (seule?) du centre de l’Australie. Dur dur de rouler sans clim, sans musique (câble pété et pas de radio…) sur une route toute droite et toute plate. Pas grand chose à voir à part les mouches, mais pour regarder les étoiles la nuit c’est assez génial.

Pour ceux qui voudraient encore se taper un album photo, c’est !

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