Retour au nord

L’aventure continue le long la côte direction « le nord », on prend notre temps cette fois-ci.
On commence par se rendre au Cape Hillsborough pour laisser quelques traces de pas dans le sable de très belles plages bordées de cocotiers. On en profite pour prendre quelques noix de cocos, et quelques photos. La mer est un peu fraîche pour prendre un bain, on remet donc ça à plus tard.
Ensuite, on fait chauffer le petit moteur de ce malheureux Bob pour l’emmener en altitude sur des pentes à 12° pendant plusieurs kilomètres, direction Eungella National Park. Ce petit parc n’a que deux intérêts : une vue magnifique, et la possibilité d’apercevoir des platypus (des ornithorynques en frenchy). Pour la vue, on est pas décus, et pour les petites bestioles, mix entre le canard, le castor et la loutre de la même famille que les hérissons, on est pas décus non plus ! Il y a un petit spot reculé d’où on en voit plusieurs. Ils sont beaucoup plus petits que ceux qu’on avait aperçus en Tasmanie mais la nature étrange de ces bestioles endémiques à l’Australie vaut le détour. Ils sont bien poilant. On se demande si ça a le même goût que le canard…
Après une nuit fraîche tout en haut de la montagne (où maman s’est débrouillée pour enfermer les clefs de Bob dans Bob…), on file droit vers la mer.
Airlie Beach. Station balnéaire blindée de touristes, de bars branchouilles et de boites de nuit. Une centaines d’agences de tourisme pour faire des excursions en promène-couillons luxe ou pas luxe. Des campings où les prix montent à 50$ la nuitée… On a du mal à comprendre que nombre de voyageurs nous en aient parlé comme un paradis, « the place to be ».
On se boit d’excellents mojitos pour digérer un succulent fish ‘n chips de spanish mackerel. Ca rattrape un peu.
On réserve un tour d’une journée pour aller visiter les Whitsundays Islands, en promène-couillons (pas luxe). La météo n’étant pas top, on se prend 2 nuits dans un camping avant l’excursion : maman se planque à l’arrière du camion lors de notre entrée/sortie du camping pour nous faire économiser queques dollars.
On a un peu le cafard de se payer ce genre de tour qui n’est pas donné, pour s’entasser sur un petit bateau à moteur rempli de touristes. Ce n’est pas vraiment notre manière de voyager. Mais on avait promis les îles paradisiaques à maman.
Et puis en fait, c’était vachement bien !!! On était pas tant que ça sur le bateau, la boîte qui organise le tour à gagné plusieurs prix d’éco-tourisme, et le capitaine (répondant au nom de « Splash ») a fait des régates aux côtés de Tabarly ! La classe quand même ! Le beau temps était de la partie, et la mer vraiment calme (ce qui est plutôt bien sur ce genre de tour, car cela évite aux touristes de vomir partout).
Puis on arrive sur Whitsunday Island, l’île principale de ces 74 bouts de terres éparpillés. La plage de toutes les cartes postales, « whiteheaven beach », porte effectivement bien son nom : du sable fin comme de la farine et blanc comme de la neige. La mer turquoise et les bancs de sable immaculés, diffus comme une aquarelle, un air de paradis…
On prend un bain de mer (premier depuis Broome!) puis un autre de soleil (ça, c’est courrant…).
On retourne déjeuner sur notre promène-guiguis, avant d’aller snorkeller au nord de Hook Island.
Céline, qui voulait voir des Batfishs, est plutôt bien servie : des dizaines de ces gros poissons viennent dévorer le pain qu’on leur jette à la surface : de jolies photos (y’en avait plus de 200 mais on vous les a triées, no worries!).
Et puis il y a aussi un gros poisson Napoléon de plus d’un mètre cinquante qui effraie maman, qui fait du masque/tuba pour la première fois !
Pas de requins en vue car ils sont mangés par les crocos :).
Retour au port sur une mer d’huile, des images pleins la vue, et un souvenir de cette journée plutôt sympa 🙂
La route défile de nouveau sous les roues de notre fier destroyer. Après quelques centaines de kilomètres, on decide faire une journée de pause et de reprendre une activité normale : la pêche.
Très bonne idée du coup, car cela nous permet d’apercevoir des dugongs (sorte de lamentins).
Comme d’habitude Céline pêche encore un truc chelou : un gros crabe qui s’accroche à son hameçon avec une de ses pinces… Comment c’est possible ?
Je choppe une Grunter Bream pour le diner du soir : very, mais alors very nice eating !
On poursuit notre route vers Mission Beach qu’on avait déjà vue à l’aller où le temps n’était pas top. Là il fait beau, et c’est beaucoup mieux pour les photos. Mission lessive : maman s’est choppé des puces qui lui bouffent les jambes depuis queqlques jours. C’est ça de dormir en tente sur des plages pas très propres…:(.
La région est une aire de conservation de bestioles bizarres (encore) : les casoars. Des espèces de très gros dindons avec un casque sur leur tête bleue. On en a cherché pas mal, ce qui nous permis de faire de jolies balades dans la forêt tropicale… mais on a surtout vu leurs dejections : de casoars point, mais de cacasoars, pleins !
On fini quand même par en apercevoir un qui traverse la route. La photo n’est pas très réussie, mais c’est toujours ça comme preuve !
Petite parenthèse ornithologique (rien à voir avec les platypus…) : les casoars sont très importants pour la forêt tropicale. En effet ils sont les seuls à manger les grosses graines d’environs une vingtaine d’espèces de plantes spécifiques à cette région. Ils gobent les graines en entier, et les font caca en entier. C’est seulement grâce à ce processus que ces plantes peuvent se reproduire. Le caca de casoar est donc un maillon essentiel de la forêt tropicale australienne. Il faut du coup faire attention à ne pas marcher dedans…

Merci à tous les potes geek-o-littéraires de maman de laisser des commentaires. Merci à nos potes de suivre le même chemin… 🙂 Compris ? 🙂

Les photos sont et . Les autres suivront avec une connexion moins médiocre.

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Les images pour ceux qu’aiment pas lire !

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9,75 !

On est repartis sur la route, pour aller chercher la maman de Clément à Brisbane. Descente de la côte est un peu rapidos, mais on repassera… On a quand même réussi à voir un petit koala en chemin, apperçu par Clément, alors qu’il conduisait et que la nuit commençait à tomber… bien vu !
On récupère Patricia à l’aéroport (avec des petits décalages d’espace-temps^^) qui nous rejoint pour un peu plus d’un mois.
Transition rillette assurée, on avait justement fini la veille les petites conserves de pâté et rillettes apportées par mes parents… Synchronisation parfaite, quoi.

Jolies plages pour commencer, avec la rencontre d’un couple d’australiens un peu morbaquant qui nous on invité à dîner au bout de 5 min en nous assurant qu’étant donné qu’ils étaient chrétiens, il ne nous feraient pas de mal… J’ai dit oui oui pourquoi pas et on s’est tiré vite fait! Faut dire aussi qu’ils nous avaient parlé pendant une demie heure de la guerre et de leur famille qui s’est bravement sacrifiée pour la liberté de notre cher pays (celui où on mange des saucissons!!)… avec des petits accents de reproches, bref, on avait pas très envie de se faire flageller toute la soirée.

Suite du programme : balade en bateau pour aller voir des baleines à bosses à Hervey Bay. Arrivés sur le ponton, on nous annonce que c’est vraiment super rare en cette saison, mais que pendant le tour du matin ils n’ont vu que deux petits groupes de baleines au lieu des trois ou quatre habituels, et qu’ils sortaient de la baie… qu’on risque donc de ne pas en voir cet après-midi et qu’on peu choisir d’y aller quand même ou de réserver pour un autre jour. Mais comme ils nous repayent un tour si on n’en voit pas, on décide d’y aller quand même. On voit d’abord des dauphins qui viennent jouer à l’avant du bateau pendant un petit quart d’heure. Ensuite le capitaine accélère pour revenir à ses 23 noeuds de vitesse de croisière, les dauphins suivent un moment puis finissent par déccrocher. Impressionnant comme ils vont vite ! Quand j’était petite, on avait jamais essayé de les faire aller à cette vitesse avec le bateau ! Puis les baleines : un groupe de quatre gros monstres qui nagent tranquillement et pataugent de temps en temps. Petits levés de queue pour le spectacle, et sortie de nageoires de temps en temps. C’est assez magique de voir ces énormes trucs d’assez près.

Petit détour par l’outback pour visiter le Carnarvon National Park, encore une gorge, encore des kangourous, encore du bush… Le bonheur! Bon, on va quand même pas jouer les blasés, les kangourous étaient vraiment peu farouches et très mignons, surtout le ptit wallaby tout fou qui arrêtait pas de rentrer-sortir de la poche de maman, en courant comme un dérraté entre temps… trop chou^^ En parlant de chou, on s’est fait piquer une saucisse par un kookaburra !! Enfin un bout de saucisse seulement, mais bon depuis on les appelle plus « les ptits choux » mais « les ptits cons » 🙂 Super rapide en tout cas le salopiaud…. Plongé en piqué, prise, redécolage et grignottage tout là-haut sur la branche ! Une technique visiblement bien maîtrisée. Echaudés, on a réussi à sauver le hamburger convoité par un corbeau.

J’ai choppé un torticolis quelques jours après l’arrivée de la maman de Clément, du coup elle se tape la tente et on pourrait nous qualifier d’enfants indignes, surtout que les nuits par ici sont assez fraîches… Mais bon au moment de la visite de mes parents on avait sorti le coup du lumbago de Clément, chacun son tour! hi hi.

Et pendant ce temps-là, Bob fait péter les reccords de consommation toutes catégories confondues (route plate, pas plate, etc…) ! 9,75L/100 🙂 😀 Sans triche, réservoir rempli à fond, bien entendu!

On compte sur vous pour les commentaires… Et oui la maman de Clément est l’auteur d’environ 50% des comments, et comme elle est là… ben on compte sur vous quoi !

[désolé pour les photos mais vu la qualité du net ca sera pour plus tard…]

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On se caille les miches!!

On a enfin quitté l’Outback pour se rapprocher de la côte est, et en seulement quelques kilomètres on laisse derrière nous trois mois de bush pour passer à des petites collines vertes, avec des vaches et tout ! Ca fait du bien et à part les panneaux « attention aux kangourous arboricoles » on pourrait se croire en France. De la campagne, de la vraie !
Comme on travaille en ce moment sur un projet web, on a pas mal besoin d’électricité et la batterie de Bob ne suffit pas. On va donc se poser à Irvinebank, joli petit village paumé, où il y a un campement avec de l’électricité gratos… Enfin selon notre guide… Finalement pas d’électricité, mais des douches chaudes et le coin est super mignon. Comme Perceval & Karadoc, on choisit donc d’établir notre quartier général à la taverne. Les tenanciers sont super sympas et nous laisse brancher notre ordi et bosser sans problème. De toute façon ya personne dans leur taverne, on est presque les seuls à boire des bières. Pendant presque une semaine, notre espace sera une triangulation entre Bob, la taverne, et les douches.
Petit passage aussi chez le mécano d’Atherton, la ville la plus proche, là où on se ravitaille. Juste après qu’on ait pris rdv pour une révision, vla ti pas qu’un bruit super chelou sort des entrailles de Bob… Comme si on traînait une grosse casserole en métal! Mais on a beau regarder en dessous, on voit rien (pas de casserole en tout cas…). Un roulement à l’air de perdre encore de l’huile mais on sait pas trop et on est pas sûr que ça soit super de rouler comme ça, alors on retourne chez le mécano qui est en train de fermer… Les mecs sont sympas et acceptent de jeter quand même un coup d’oeil. Evidemment Bob ne veut plus faire le bruit devant eux, mais on insiste sur le côté super impressionnant du bruit (quand il le fait…) et ils continuent à chercher jusqu’à ce qu’ils découvrent que notre nouveau silencieux intermédiaire installé à Perth est mal attaché et qu’une partie en métal racle et scie tout doucement notre arbre de transmission… Bref, ils fixent ça temporairement vu qu’on a pris rdv pour dans quelques jours. On commence à être bons en anglais pour les termes mécaniques…
Retour à notre quartier général pour quelques jours de boulot. Mais bon au bout d’un moment Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne… Bah c’est un peu relou… Les kookaburras ont beau être particulièremment chou par ici, on décide de changer de quartier général pour s’établir tout à côté d’Atherton dans un camping plutôt classe au milieu de la rainforest. Depuis, c’est Bob-la cuisine du camping-Bob-la cuisine…
… Et surtout, c’est l’hiver et on se caille les miches.

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Savannah Way

Salut les minets !

On décide d’aller voir la Lost City vers Cape Crawford au milieu de nulle part, mais en fait ya pas de route, on peu seulement y aller en hélico. Un mec du Daly Waters Pub, un des plus vieux pub d’Australie, nous avait pourtant dit qu’il y avait une piste… Par contre il y a une autre Lost City au Caranbirini Conservation Park, mais ça fait un bon détour. On y va quand même, c’est pas mal, des formations rocheuses un peu purnululuesques (cf Bungle Bungle pour ceux qui suivent)… Un détour en amenant un autre, on se dit qu’on va peut-être se tenter la Savannah Way, une piste que notre guide des routes du Northern Territory nous décrit comme « a challenging and remote and only accessible in a four-wheel drive vehicule 245 km drive » jusqu’à la frontière du Queensland. Sachat que ce même guide nous paraît bien objectif sur d’autres pistes qu’on connaît, ca fait un peu peur. Mais à force d’entendre parler des exploits de Kakate, Bob à un peu envie de faire son malin lui aussi. On essaye de se renseigner un peu et justement on rencontre un jeune couple qui vient de la faire, en 4×4. Leurs infos sont un peu vagues, ils disent qu’ils y a des traversées de rivières et que c’est un peu « rough » mais que ça devrait le faire. Le problème est que la rivière la plus profonde est aussi la dernière dans notre sens, et que c’est un peu chaud d’aller jusque là-bas si c’est pour faire demi-tour.
Bref, on décide d’y aller. Au début la piste est pas trop mauvaise. Première rivière, ça va. Deuxième, troisième… ok. Un peu impressionant en Bob mais c’est pas très profond et le lit des rivières est pas trop cahoteux. La piste devient vraiment pleine de cailloux, et on commence à pas mal s’inquiéter pour les coussinets de Bob. Arrive la dernière creek… Là c’est assez chaud, ça nous paraît relativement profond au milieu, peut-être 50 cm, espérons que ça soit pas plus… On est pas très haut et le bas des batteries est à environ 25 cm du sol… La traversée fait environ 20 m de large. Pas trop envie d’aller se tremper pour voir bien la profondeur, ya des panneaux attention crocos. Clément se lance, l’eau monte, monte… et ça passe ! Brave Bobinou 🙂
La piste ensuite est vraiment déguelasse, de la tôle ondulée énorme, et des passages rocheux avec pleins de caillous. Grâce à nos nombreuses incantations au dieu des pneux, on ne crève pas, mais c’était pas gagné d’avance. A un moment où on patine un peu dans du sable, Clément me dit « hey regarde le nuage de poussière qu’on a fait !! Nan, pas derrière, DANS le van ! » Effectivement la poussière vole partout, va encore falloir faire un carwash interne complet. Ya pleins d’animaux partout, kangourous, oiseaux, buffles et même un dingo. On finit par atteindre la frontière du Queensland, puis la bien nommée « Hellsgate Roadhouse » à l’ambiance glauque. On continue un peu plus loin pour aller camper dans le bush. Petit coin bien sympa vers un trou d’eau, les can toads chantent, on s’allume un feu et on se prépare une tartiflette australienne sous les étoiles. Un petit kangourou intrigué par le feu et la lampe de poche s’approche à moins d’un mètre de nous puis s’en va boingboinguer plus loin. On se sort la bouteille de rhum achetée à la demande de Frankie, que finalement on le lui avait pas donnée. L’alcool est formellement interdit dans les communautés aborigènes, on a déjà pas le droit d’en avoir dans son véhicule alors en offrir… Bref, faut bien se dévouer du coup. La musique, les étoiles, le rhum… On finit par se dire que quand même, vous nous manquez les copains !!

Le lendemain, on trouve plein de ptits bouts de papier d’alu par terre : « Céline, t’avait rangé les patates restantes…? heu non… ». Ca alors ! Elles ont disparues ! Dingo, wallaby, homme des bois ? le mystère reste entier, ce qui est sûr c’est qu’il était discret et qu’il aimait pas le papier d’alu.
On reprend la piste, elle est meilleure mais bien sableuse par endroits. Le paysage devient super sécos, on se croierait dans la savanne (d’où le nom de la piste?). On passe à Burketown faire de l’essence, retour à la civilisation, on se choppe de l’internet et surtout on se prend une douche super appréciée : et oui, ya pas que Bob qui est plein de poussière rouge, et même si on n’irait pas jusqu’à dire qu’on puait, disons que c’était pas mal ! Pour Bob, la douche ça sera plus tard, ya encore quelques centaines de bornes de pistes avant de retrouver du bitume en continu. Ce soir, c’est camping au bord d’une rivière, avec des petites chutes d’eau bien sympa et surtout plein d’animaux au coucher du soleil, bien chouette.

Ca a finalement été au tour du ménage. Petit camping sympa à Croydon, on avait essayé de limiter les dégâts de la poussière en mettant la vaisselle propre dans des sacs poubelle, mais c’est Bob tout entier qu’il aurait fallu mettre dans un sac poubelle…

les photos sont ici

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Dreamtime interlude

Salut,

Nous poursuivons notre périple, vers le sud cette fois. On repasse par Katherine où l’on se rend compte que le wifi gratos du visitor center ne fonctionne plus… dommage. On en profite pour faire le plein d’essence et de courses vu qu’on a pas mal de route avant de retrouver un supermarché digne de ce nom.

On se pose pour dormir à une cinquentaine de bornes au sud de la ville, dans une rest-area avec des bbq au feu de bois. Là on rencontre un couple d’autrichiens ainsi que 3 français. Tous vont à Darwin avec leurs vans de location. On passe un peu de temps à échanger les bons plans de road-trotters en se préparant quelques tomates farcies (miam-miam).
L’autrichien joue du digeridoo et nous dit qu’il l’a fabriqué lui-même. Justement on avait bien envie de s’en faire un aussi.
Ils nous disent qu’ils ont été dans une communauté aborigène pas trés loin de là où nous sommes, et qu’il y a des ateliers ou ils fournissent les morceaux de bois et après tu les ponces et tout. Eux n’ont rien payé, d’autres ont lachés quelques centaines de dollars… ils ne savent pas trop pourquoi.
Motivés, nous y allons donc dès le landemain matin. Arrivés dans la communauté on ne repère aucun atelier ou même art center. On demande à des locaux mais leur réponse pas hyper claire nous laisse entendre que ce n’est pas ici.
On revient sur la route principale, et là, on se dit que c’est quand même con de louper une bonne occaz d’en apprendre un peu plus sur la fabrication de didges et les traditions aborigènes, on prend donc la décision d’y retourner le lendemain et d’aller dans une communauté 40 km plus loin que celle-ci.
On va donc profiter des sources thermales de Mataranka avant de revenir à notre rest-area de la veille. Et puis un petit détour de 200 km, ici, c’est pas grand chose…
On se refait la route à la limite sud de la terre d’Arnhem, direction Beswick. Là on trouve un art center. On demande si on peut apprendre la fabrication des didges. La fille nous dit de demander à Frankie. On le trouve à l’arrière de l’art center en train de se faire interviewer pour on ne sait trop quoi. Il nous dit de revenir vers 16h sans qu’on ait eu le temps de lui expliquer ce qu’on fait là.
Sachant qu’il est midi, et que les abos ont l’air de trouver chelou de voir des touristes trainer, on se retrouve dans une situation un peu bizarre.
Ya un terrain de basket pas loin alors on se dit que c’est l’occasion de tester le ballon qu’on a trouvé quand on bossait à l’hôtel à Broome. Des gosses nous rejoignent assez rapidement. Assez timides au début, ils jouent un peu avec nous. Yen a un qui est pas mauvais du tout, en tout cas il nous explose ! On passe le reste de la journée à attendre dans le van en bouquinant.
Frankie est pas vraiment là au rdv, alors on part à sa recherche. On fait quoi? tu demandes? non toi… On finit par aller demander au « Club », une salle où il y a de la musique et des billards. Frankie se ramène. Il a l’air cool. Il nous dit qu’il est ok pour nous apprendre à faire un didge, qu’on le rejoigne demain dans la matinée. On va se poser un peu à l’écart de la communauté, dans le bush, pour passer la nuit. Les dingos hurlent à la lune toute la nuit, c’est l’ambiance locale.
Le lendemain, on y retourne vers 8h30, et on attend un peu plus d’une heure le fameux Frankie.
Quand il se ramène il nous explique qu’on va déjà commencer par aller chercher du bois. Il aiguise sa hache avec une ponceuse, et aprés on part tous les trois, avec Bob, sur une bonne vielle piste cahoteuse à la recherche des fameux eucalyptus creusés par les termites. On se pose à quelque km et on s’enfonce dans le bush. Un moment super fort. On trouve deux troncs creux et on retourne à la communauté pour les travailler. Contrairement à ce qu’on pensait, Frankie ne fait rien de spécial pour traiter le bois contre les termites… On le ponce (enfin surtout lui) de plus en plus fin, et hop c’est déjà parti pour la peinture. Céline fait la première couche de noir, puis l’artiste se met au travail et le décore avec des motifs de tubercules à base de lignes.
Ayé !
La communication est pas super facile entre notre anglais moyen et son accent assez fort. Mais bon on se comprend quand même pas trop mal et il nous raconte plein d’histoires colorées pleines de kangourous, de crocos, de chasse et de saison des pluies. On revient encore le lendemain, et après pas mal d’attente à pas savoir trop quoi faire on finit par procéder à un échange de cadeaux genre un peu troc, on lui offre un livre qui à l’air de bien l’intéresser et il nous donne un didgeridoo qu’il a déjà fini. Le son est plutôt caca mais il est très joli ! Ca fera un ptit copain pour celui qu’on s’est acheté à Darwin, et surtout un chouette souvenir de cette expérience un peu étrange mais bien enrichissante.

Un petit docu pour vous faire partager ces chouettes moments :

et quelques photos ici.

A+ au Queensland, l’état du surf et des can toads !
See ya mates !

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Top End

Hello hello
Nous poursuivons nos aventures dans le Top End, direction Darwin. Sur la route, nous visitons le très joli Litchfield Park, beaucoup moins connu que Kakadu mais apparemment beaucoup plus appprécié des australiens et des touristes. Plein de petites cascades, torrents et piscines naturelles. On commence à en avoir vu pas mal des trous d’eau, mais ça fait quand même toujours du bien de se baigner.
Nous arrivons ensuite à Darwin, ville assez sympa au premier abord, assez touristique aussi. Quelques immeubles qui rapelle un peu le Corbusier et autres, ça fait bizarre de voir ca ici. On squatte un peu la biblio du parlement qui propose du wifi gratos, mais la vitesse est trop désespérante.
On s’achète un beau didgeridoo dans une gallerie, plus un instrument de musique qu’un objet de déco, donc cette fois va vraiment falloir s’y mette ! Un petit tour au marché de nuit de Mindil beach, où on assiste à un concert assez ouf d’un mec qui joue de 4 didges à la fois (eMDee).

Bye bye Darwin, Kakadu nous voici. Le parc est un essemble de billabongs (marécages) très étendu, il n’y a pas forcément grand chose à voir, et pas mal de route entre chaque point d’intérêt. Superbe lookout à Merl le premier soir. Vue tranquille sur les grandes prairies d’herbe vert intense, encore gorgées d’eau de la Wet season. Par contre c’est blindé de moustiques, et de ce côté là j’ai un peu envie de dire, Kakadu, dur dur…
Avant ça on s’est payé un tour à touristes sur la Adelaide river, le Famous Jumping Crocodiles mesdames et messieurs, balade d’une heure en bateau promène-couillons. Le guide attire les crocos avec des gros bouts d’boeuf au bout d’une perche et quand il veut l’attraper, hoooop, hé hé faut sauter mon gros. Super impressionant en tout cas, certains sautent complètement hors de l’eau, ça fait des gros ploufs et tout. Le plus gros de cette partie de la rivière est vraiment monstrueux, plus de 6 m, une gueule énorme et les dents qui vont avec. Ils font vraiment gros dinosaures. Bref on regrette pas le tour à couillons. Pour les âmes peu sensible, testez la vidéo, spéciale dédicace à la maman de Clément.

Hier soir nous avons été invités autour d’un grand feu de bois qui réunit tous les campeurs d’un petit coin paumé, ce qui nous a permit d’apprendre plein de trucs super intéressants, comme le fait qu’au Queensland ils organisent des courses de Can Toads, des gros crapeaux buffles, en pariant même de l’argent. Ca sera probablement notre prochaine expérience typiquement aussie après celle des crocos !
On s’endort au son des crapaux qui draguent la femelle.

Vous trouverez les photos ici.

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Bye-bye le Western Australia

Hi mates !

Le camping de Broome étant devenu hors de prix, nous voilà de retour au volant de notre fier destroyer deux roues motrices.
On s’éloigne donc du Western Australia pour aller au fin fond des Northern Territories, le Nord, le vrai cette fois ! On commence par se retaper les 800 bornes de highway qu’on a déjà prises avec Kakate, mais cette fois en prenant notre temps histoire de finir les patates avant la frontière des Territoires du Nord (on a pas le droit de faire passer des fruits et légumes d’un état à l’autre pour éviter que les méchantes bêbêtes ne se propagent trop…).
On repasse à Kununurra, ville provinciale australienne typique : pas grand chose, pas vraiment de centre ville, pas vraiment d’ambiance. Visite du petit Mirima National Park, balade du dimanche des Kununurrois, un petit air de famille avec les Bungle Bungle pour ceux qui suivent 🙂
On se trouve un super petit spot de camping vers le lac Argyle, très grand lac de retenue qui permet à la région de compenser les écarts pluviométriques entre les saisons Dry et Wet. Saucisses-purée au feu de bois donc, puis le lendemain matin nous passons la frontière, il n’y a aucun check-point, c’était bien la peine de se goinfrer de patates pendant trois jours !
Retour en terre inconnue. Un détour par le Keep River National Park nous permet de regoûter aux joies de la poussière dans Bob. Faut dire qu’on a été presque enseveli sous un nuage rouge soulevé par un road-train. Putain de camion, comme dirait l’autre.
Ensuite direction Katherine, 3ème plus grande ville des Northern Territories après Darwin et Alice Springs. Petite baignade de décrassage dans la Katherine River avant d’arriver. La ville ne nous plaît pas trop non plus, on dirait Alice Springs en encore plus minus. On y passe rapidos et on va direct au Nitmiluk National Park, ou Katherine Gorge, grande gorge où il fait bon se balader en canoë. C’est d’ailleurs ce qu’on a fait, une demie journée pour faire les 2 premières parties de la gorge à la pagaie, bien sympa et rafraîchissant. Pas de crocodiles en vue, mais ya plein de bancs de sable où apparemment ils vont pondre leur œufs, on voit même les traces.
Les photos sont ici et !

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Question à un driver de road train :
– Et vous écoutez beaucoup de musique sur la route?
– Bof, nan, jregarde surtout des dvd…
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Australia on the road

On a fait une petite vidéo sur les routes australiennes, la seconde partie concerne les kimberleys et les prouesses de Kakate. Une vraie pub pour la boite de Loc dont nous ne citerons pas le nom 🙂

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Des crocos, des trous d’eau et des gros cailloux

Salut salut!
Ca fait un moment qu’on vous a pas donné de nouvelles, mais il faut dire à notre décharge que nous avons… travaillé !! Et oui, c’est moche mais c’est des choses qui arrivent…
Plus exactement, nous avons fait les nettoyeurs, pas avec des flingues mais avec des serpillères. Nous avons travaillé dans un hôtel pendant presque deux semaines à Broome, la ville « remote » du Western Australia nord. Enfin surtout moi car Clément s’est chopé un lumbago au bout d’une semaine à force de faire les lits. Bien plus cool en tout cas que le travail dans les champs, la clim aidant. On a donc pu se payer le camping plus ou moins obligatoire car dans la région les rangers sont impitoyables : on s’est chopé une amende de 100$ pour illegal camping à l’entrée de la ville, mais heureusement le ranger est passé à 4h30 du mat pour nous laisser son petit cadeau sur le parre-brise, et, la tête dans le cul comme on dit chez nous, s’est planté dans notre numéro de plaque.

Après cette période de dur labeur pendant laquelle Clément en a profité pour faire en parallèle du ménage du « vrai » travail, on a été récupérer mes parents à l’aéroport de Broome le 12 mai. Une journée de tourisme à Broome, et on récupère Kakate, notre grosse Nissan Patrol 4×4 de loc pour se lancer dans la Kimberleys adventure, deux semaines en terre sauvage entre Derby et Kununurra par la Gibb River road, une piste de terre de 670 km. Du coup on abandonne notre petit Bobinou chéri à Broome, chez le loueur.

On profite d’avoir plus de roues motrices pour faire une petite boucle au Cap Leveque, une très jolie péninsule au dessus de Broome, bordée de jolies plages surmontées de falaises rouges, pas mal du tout le contraste avec l’eau turquoise de l’océan. On est aussi passé à Willie Creek, une ferme perlière où on a eu la chance de voir de beaux petits salties, les « estuarine crocodiles », les plus dangereux ! L’aventure commence 🙂
Départ ensuite vers les Kimberleys, pays des baobabs et des crocs. Alors, dans l’ordre : Winjana National parc, balade sympa le long d’une gorge qui grouille de freshwater crocodiles, les gentils, qui se chauffent au soleil sur les bancs de sable. Pas très envie de se baigner quand même. Ensuite, Tunnel Creek, grotte plus ou moins étroite ou on circule à la lampe torche (ya même les yeux d’un pti croco qui brillent dans le noir 🙂 )

On retourne ensuite sur la Gibb River road et on emprunte plusieurs petits (ou pas si petits que ça) diverticules pour visiter des gorges, cascades et autres trous d’eau. On se baigne souvent dans de très jolies petites piscines naturelles croc-free, un peu comme à Karajini.
Globalement, les routes sont très bonnes, trop faciles pour Kakate qui s’attendait à un peu plus de sport. Heureusement pour elle on l’emmène sur une petite piste bien déglingos, pour aller à Adcock Gorge, et on enclenche enfin le mode 4×4. Elle s’amuse aussi un peu à Barnett’s Gorge.
On a bien aimé Manning’s et Bell’s Gorges, des jolies cascades dans de charmantes petites piscines. Pour revenir de Manning’s, Clément et moi prenons un « raccourci » par le lit de la rivière… Ca s’est vite transformé en escapade à la Indiana Jones, avec passages dans des forêts de pandanus super denses, traversées à la nage avec fringues à bout de bras pour les garder au sec, toiles d’araignée dans la figure et petits coups de flip en pensant aux « gentils » crocos.
On fait une entorse au programme en zappant Mornington Station, un sanctuaire wildlife, pour aller aux Mitchell’s Falls, tout tout en haut près de la côte. La Kulumburu road pour s’y rendre est nickel aussi, à part un franchissement de rivière assez craignos, la King Edwards river, environ 80 cm de profondeur d’eau sur 20 m, Kakate se fait plaisir et Bob n’aurait sûrement pas apprécié la baignade. Nos efforts sont récompensés après une belle balade : coup d’œil à couper le soufle sur une enfilade de 4 chutes d’eau dans un décors de ouf.

Sur la route de retour pour récupérer la Gibb River road, je prends le volant, et la piste est tellement bonne que je prends pas mal la confiance, aborde un virage un (gros) poil trop vite et effectue un joli tête à queue en dérapage peu contrôlé. Plus de peur que de mal, la piste est large et Kakate s’arrête juste à la limite du bush. Je refile le volant à Clément ! Papa et Maman se disent que c’était pas si bête que ça de prendre la full insurance pour la voiture… Surtout qu’un ranger (ou une?? il y a débat…) de la Drysdale Station, qui allumait des feux de brousse près du lieu de « l’incident », nous apprend qu’un 4×4 a fait des tonneaux quelques jours auparavant et que ça s’est fini à l’hôpital :s

Visite ensuite d’El Questro, grand parc naturel (privé), superbe. On a fait chauffer le mode 4×4 de Kakate, qui s’est bien marré pour le coup. Coup d’œil inoubliable au Branco’s lookout sur un méandre de rivière et des grands espaces vierges, probablement un des plus beaux points de vue d’Australie ! On se sent tout petit 🙂
Campground sympa mais un peu blindé, un rally vélo l’a un peu réquisitionné. On découvre que le genou de Maman s’est transformé en champignon (elle s’était cassé la margoulette 2 h auparavant dans la jolie balade d’El Questro gorge). Probablement un épanchement de synovie, on demande son avis à l’infirmière des cyclistes, qui conseille de voir un médecin. On part donc le lendemain matin vers Kununurra pour faire un petit tour aux urgences. Ils ne veulent pas drainer car ça s’est déjà un peu résorbé et ils ne sont pas sûrs que ça soit de la synovie ou un autre truc. On en profite pour faire un tour dans la ville, puis on repart vers Whyndam pour aller voir le Five Rivers Lookout, très médiatisé, on est un peu déçus. Je crois que le magnifique lookout d’El Questro nous a un peu blasé ! Autre attraction mémorable de cette petite bourgade du nord : Big Croc, un crocodile en béton de 20 m qui garde l’entrée de la ville ! Les australiens adorent les Big Machins, on a raté la photo de la Big crevette et de la Big langouste plus au sud, mais promis on commence la collec’ ! Surtout qu’au Queensland il y a l’air d’avoir quelques bons collectors 😉
On prend une piste de 80 km qui nous prend 2 bonnes heures à cause des vaches en élevage semi sauvage qui adorent squatter la route et n’ont apparemment pas l’habitude de voir passer des charrettes en métal. En plus il faut descendre souvent pour ouvrir les barrières qui séparent les différents ranchs…
On revient ensuite à El Questro dont la visite avait été un peu avortée pour les raisons genouales que nous connaissons. On visite les gorges qu’on avait pas eu le temps de faire, dont Explosion Gorge qui porte bien son nom vu l’état de la route. Une vraie piste 4×4 avec des très gros cailloux et tout ! On croise un autre 4×4 au milieu d’un passage de creek super long, c’est chaud mais ça passe. Ya des moments où on se croirait en train de remonter une rivière plus que sur une route !
Ensuite, visite d’Emma Gorge, pas mal du tout mais piscine naturelle glace-cul. Maman nous attend dans la voiture pour ne pas abîmer trop son genou. On file ensuite vers les Bungle Bungle ou Punululu National Park, jolies formations érodées rouges rayées de noir, comme des petits dômes ou des petites crottes disposées en tas. Jolies balades, Maman peut à nouveau marcher un peu. On entend à nouveau des dingos qui hurlent la nuit, c’est plus sympa que ces p***** de corbeaux ou kookaburras qui nous cassent les oreilles à 4 h du mat pratiquement toutes les nuits.
Puis retour via la highway à Broome, petit détour sur la Tanami road pour aller jeter un coup d’oeil à Wolfe Creek, un gros cratère de météorite de 835 m de diamètre. Le gros caillou de 50 000 tonnes est tombé là il y a 300 000 ans. Un gros trou quoi.
Retour à un semblant de civilisation, on rend Kakate à Broome et on retrouve notre cher Bob qui s’est bien ennuyé tout seul. On ramène Papa et Maman à l’aéroport tout à l’heure !

Merci beaucoup aux messages et mails des gens qui se sont inquiété de notre absence blogueste, promis on donnera des nouvelles plus souvent ! Ça fait plaisir en tout cas que vous suiviez tous nos aventures, on se sent un peu moins loin 🙂

Pour l’état des routes détaillé des Kimberleys et environs ainsi que notre itinéraire avec Kakate, se rendre ici. Pour les photos, courage : Broome, Cap Leveque, Kimberleys, El Questro & Bungle Bungle.

Ha oui, pour ceux qui n’ont pas eu leur dose, on a fait un nouveau jeu : le MadMonde !! Cliquetez vite !

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