De retour au New South Wales

Salut,
Ça y est on est enfin seuls ! Fini la tente à monter tous les soirs, et le matelas à gonfler. On peut de nouveau dormir au bord des routes ! On a eu un peu de mal à se séparer de Xavier mais on a fini par y arriver 😉
Maintenant il va falloir se débarrasser de Bob.
Pour ceux qui en étaient resté à « on ramène Bob en France », bha euh… changement de programme à cause des chinois…
Donc là le plan, c’est : on redescend vers Sydney, revente de Bob, préparation des visas et avion vers la Thaïlande. Puis après ce sera surement Myanmar (Birmanie), Cambodge, Laos, Vietnam et Chine (à pied). Ensuite Transsibérien depuis Beijing jusqu’à Moscou, en passant par la Mongolie et la plaine Sibérienne. Un voyages avec beaucoup de step(pes).
Voilà pour le futur…
De Townsville à Brisbane, on commençait à bien connaître la route, du coup on a un peu speedé. On devait passer récupérer du courrier chez des gens super accueillants rencontrés dans le Nord, après la Savannah Way. Du coup on s’est enfoncé dans la campagne du nord du New South Wales, l’état de Sydney, qui est assez sympa. Ici c’est bobos-land, néo-hippies et compagnie. On est passé par Nimbin, LE village hippie d’Australie, bon bah par contre là c’était bien nul, un tout petit village touristique à mort, avec des fresques genre trip hallucinogène partout, des boutiques de T-shirt imprimé cannabis, bref comment faire des thunes en étant « cool ». Paraît qu’il y a eu une descente de flics il y a pas longtemps, ca a peut-être pas aidé pour l’ambiance.
Donc en ce moment nous sommes chez des hippies, dans un bled qui s’appelle Mullumbimby. Nos hôtes ne sont pas là, ce sont des proches qui gardent la maison. Nous on a le droit à la cabine de jardin : chambre / cuisine / terrasse / douche-toilettes… Du grand luxe !
Entre-temps Bob à encore fait son intéressant : fuite dans les cylindres du système d’embrayage. Apparemment, la poussière du Cape York s’y était installée bien confortablement… On a fait réparer ça par le mécano du coin, Pshiiit-man. A chaque fois qu’un client arrivait dans son atelier et expliquait son problème, il se dirigeait vers la voiture et mettait un coup de pshiiit – bon, pas toujours le même – quelque part dans le moteur « c’est bon ca devrait aller maintenant ». Il nous en a mis un peu aussi, du pshiit.
Céline a profité de notre statut de campeurs-luxe, pour redonner un coup de peinture sur le sol et les placards de Bob.
Il a la classe quand même Bob. Ça va faire un peu bizarre de le revendre…

Voilà pour les news !
Le dernier album photo a été mis à jour avec des zoizos.
Et il y en a un nouveau ici.
Si vous voulez acheter Bob, c’est ici.

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Retour au sud (pour changer !)

Hello !

Après le Cape York on repasse faire un coucou à Jimmy et sa team de simili hippy à Kuranda. Il nous aide à fabriquer deux didgeridoos en pvc, pas très tradition mais bien plus léger pour emporter avec nous en Asie. On déforme un bout de chaque tube dans le feu avec un goulot de bouteille pour former une cloche d’amplification, il nous les accorde, un Ré et un Si, un peu de cire d’abeille pour l’embouchure et c’est fini. Pas tout à fait le même son bien sûr, mais c’est quand même pas mal. Va falloir qu’on continue à s’entraîner, mais on maîtrise déjà bien la technique de respiration circulaire.

Un petit tour encore chez le mécano pour Bob, on voulait faire nettoyer son démarreur mais le mec à l’air de dire que si ça marche, hein, pas casse la tête. Je crois surtout qu’il avait pas trop envie de démonter et nettoyer un démarreuur ce jour là. Ils font 2-3 réglages dessus quand même, mais on est un peu déçus de pas avoir passé plus de temps à Chili Beach pour aller voir un mécano avant le week-end alors qu’en fait ils font pas grand chose. Tant pis, on aura une petite Chili Beach rentrée…

On va retrouver la mer vers la jolie plage de Mission Beach pour que Xavier puisse utiliser un peu son matos de kitesurf, mais là, comme par hasard, c’est grosse pétole, pas un poil de vent, mer d’huile et tout. On voit quand même un deuxième casoar, on est pas revenus pour rien ! Comme d’habitude, on se tape les petites balades où on est censés en voir en faisant le moins de bruit possible, en tendant l’oreille… et c’est quand on retourne sur la route qu’on en voit. En repartant de Mission Beach, petit démarrage aux pinces crocos pour Bob, pas bien compris pourquoi la batterie moteur est à plat mais le résultat est là…
Probablement un pb de circuit avec la petite de merde qui s’allume quand on ouvre les portières.

On redescend encore un peu la côte pour tenter de retrouver le vent à Cardwell, c’est un peu mieux mais ya un gros panneau attention crocos et plein de vase partout, pas super tentant. Finalement, on se pose quelques jours encore plus bas, à Balgal Beach et Tomula Beach, et là c’est pas mal du tout, le vent s’est levé et c’est déjà plus marrant. Bon, ya encore des panneaux-crocos mais des gens se baignent à l’embouchure de la rivière, et comme c’est plutôt des morceaux de choix on se dit qu’on sera pas les premiers attaqués !!
J’essaie un peu de manier la plus petite des ailes que Xavier a ammené, Clément moins car il a encore mal au dos. Le problème c’est qu’il y a pas mal de morceaux de coraux coupants sur la plage et qu’on s’abîme un peu les pieds (voir le cul…). Le dernier jour je tente quelques water-starts (sortir de l’eau avec la planche aux pieds en se faisant tirer par l’aile), mais le dernier se finit par un bon coup de pression à l’eau de mer dans les tympans et j’arrête un peu. Quel sport dangereux !
On passe par Townsville pour faire un peu de shopping et prendre un billet d’avion Townsville-Cairns pour Xavier qui repart dans quelques jours (3 jours après son anniversaire, 3 jours avant celui de Clément… savant calcul !). Comme on veut pas se trimballer l’ordi en Asie on va le lui confier, et du coup on se dépêche de finir notre projet web pour mettre en ligne une première version avant de quitter notre cher petit mac (snif!). On touche au but, il y aura des évolutions à faire par la suite mais on est un peu à court de temps et d’électricité…

Quelques images à voir ici

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Cape York, ou le retour à la poussière

Depuis pas mal de temps on avait envie d’aller sur la péninsule du Cape York à l’extrème Nord de l’Australie. Cette épopée 4×4, Bob l’a testée pour vous !

Tout a commencé dans un camping, quand un couple d’aussies sont venus nous taper la causette. Rengaine habituelle depuis quelques temps maintenant où on décrit notre itinéraire « on a acheté le van à Sydney puis on est partis vers le sud direction Melbourne, qques semaines en Tasmanie, puis Adélaide, Alice Springs, Kalgourlie via la Great Central Road, remontée de la côte ouest jusque Broome, puis Darwin et Cairns via la Savannah Way » (ça récapitule pour ceux qui débarquent^^). Bref, ils sont plutôt impressionnés des pistes empruntées par Bob, et commencent à nous brancher sur le Cape York. Ils y ont passé plus de deux mois et nous conseillent vivement d’y aller : à cette époque il n’y a plus d’eau dans les criques (ce qu’ils disent…), et vu les pistes que vous avez pris, no worries ! Ils nous filent même un bouquin sur la région.

Aprés avoir embarqué Xavier à bord, le frère de Céline, et tout son fourbi (matos de kite-surf qui prend pas mal de place dans le van :)), fait un tour chez notre mécano favori, on commence notre 2 wheels drive adventure !

On passe de nouveau de la rainforest au bush sur une route de terre rouge. La piste est plutôt bonne comme on nous l’avait indiqué. Les 3 ou 400 premiers km sont un peu monotones. On se trouve quand quelques spot de camping sympa, ou Xavier peut tester son aile de kite dans le bush australien.
Le 3ème jour ça commence à devenir marrant. On fait un petit détour pour aller voir les Twin falls, à ne pas louper nous à t-on dit, et là, surprise : toutes les rivères ne sont pas à sec. On va tâter la profondeur à pied avant de mouiller Bob. Mais notre techinque ne doit pas étre vraiment au point : les 50 cm de flotte qui nous arrivaient à peine aux genoux se tranforment rapidement en presque un mètre quand Bob fait trempette ! Disons 70-80 cm… mais c’est déjà le grand bain à ce niveau là. Ca passe, mais ca fait des drôles de bruits. mmh. Mauvais signe. On a de l’eau qui monte sur le plancher ! On s’arrête un peu de l’autre côté, pour « la faire sécher, la salope » (référence, référence…). Plein d’eau dans la cavité du filtre à air aussi… Le moteur a des ratés et tourne un peu sur 3 pattes, mais il nous amène jusqu’au campement. On va se tremper aux falls pour se remettre de toutes ces émotions ! Super joli coin, au moins on est pas venus pour rien et après toute cette poussière c’est bien cool de plonger dans l’eau claire. L’après-midi, atelier mécanique : on nettoie les bougies de Bob, l’allumage, on check l’huile et quelques autres trucs… Ah oui aussi, on a de l’eau dans les phares ! Bon ça c’est pas très grave, mais ça nous fait bien rigoler. Atelier bricolage aussi, le meuble tribord a encore laché, après un bon choc dans un trou de la piste. Le moteur tourne à nouveau nickel.
Le lendemain matin… clic, clic… Impossible de démarrer. Fuck ! On check les batteries, l’arrivée jusqu’au démarreur… Le terminal est un peu dégueu, Xavier le nettoie et le replace, on a presque confiance… Clic, clic. 🙁
On fini par se sentir un peu démunis, voire même un peu cons, pas à milles milles de toute terre habitée non plus, mais presque… On va chercher un oeil nouveau sur la question, en la personne de notre voisin de campement, un des seuls qui reste dailleurs. Il a l’air de penser que notre diagnostic (démarreur encrassé ou foutu) est bien crédible, et nous conseille de démarrer en poussant. C’est parti pour une superbe manoeuvre en marche arrière, Bob démarre et je tourne la clé pour démarrer le démarreur grâce au moteur. Crrrrr crrrrr. Vrooooom vrooom. On coupe le moteur, et réessaye… Yes ! Ca remarche 🙂
Bob a encore un peu du mal, on lui changera ses bougies dès qu’on peut. Par contre, bon, on doit repasser la rivière… On installe notre planche de bodyboard à l’avant pour faire une vague et éviter au moteur de prendre trop d’eau. Le niveau a baissé un peu, de 15 bons cm, et notre trajectoire est meilleure, bref ça passe nickel. Ya même un couple en 4×4 de l’autre côté qui admire Bob et fait demi-tour (on les surnomera les « ptites-bites »). Ok, on faisait moins les malins une heure plus tôt !
Ce petit interlude au campement des Twin Falls nous aura aussi permis de faire la rencontre d’un petit chiot dingo trop mignon. Environ 4 mois, tout seul, tout maigre, et qui a pas l’air de super bien se porter : de temps en temps, ses pattes lâchent et il tombe. C’est pas bien de nourrir la wildlife, mais on craque et on lui donne du pain. Du coup il revient nous voir souvent, et à la fin il vient manger jusque dans la main de Céline (« s’il te plaît, apprivoise-moi ! »). On l’aurait bien gardé mais on est déjà au complet.

On repart en direction du Tip, le point le plus haut de l’australie. Encore un bac, pour traverser la Jardine River, 90 $ les 20 m, ils s’emmerdent pas. Soirée pêche à Bamaga pour Xavier et moi, Céline va garer Bob au camping et bouquiner. On revient bredouille…
Le lendemain, on fait les quelques dizaine de bornes qui nous séparent du Tip. Encore des passage de creeks, Bob commence a en avoir vraiment marre.
Balade jusqu’au cap, jusqu’au panneau « vous êtes tout en haut!! ». C’est super joli, vue magnifique sur le cap, la plage et l’eau turquoise… On profite en savourant des rillettes et du champagne français. La classe ! On se sent vraiment au bout du monde, et on se dit que ça vallait bien le coup de se taper encore 2000 bornes de piste !

Au retour, on passe par Iron Range National Park, mention spéciale pour la superbe Chili Beach. Il paraît qu’on peut voir des cuscus, encore un marsupial bizarre, mais ça doit être un bête nocturne et Bob a déjà filé, plus rien ne l’arrête. En fait on en aurait bien profité un peu plus en campant là, mais on a encore passé 6 ou 7 petites creeks pour y aller et on préfère retourner rapidemment à la civilisation pour emmener Bob chez son mécano préféré avant le week-end. En attendant, on lui change ses bougies, ça tombe plutôt bien c’est bientôt son anniversaire (26 ans, allez, souffle Bob !).
Dans une station essence sur la route principale, il y a un autre van et on fait remarquer à la pompiste qu’on est pas les seuls. « Ah oui, nan, mais celui là il est cassé ». On est fier de toi, Bob 🙂

On décide de repasser par la Daintree via la fameuse piste 4×4 only, décidemment… Super pentue. Mais c’est très joli ! Petite surprise encore avant d’y arriver : il y a un grand passage bétonné pour traverser la Bloomfield River, recouvert de quelques flaques d’eau quand on y arrive. Mais avant de traverser on va voir des chutes d’eau et quand on revient… Damned ! L’eau a vachement monté ! P***** de marée ! En se renseignant un peu on apprend que c’est justement une marée exceptionnelle, « king tide »… super. Quelques aborigènes viennent regarder la nuit tomber sur la rivière en partageant nos pistaches, et nous racontent qu’il y a quelques jours ils ont vu un croco de plus de 6 m juste là. Finalement, l’eau est vraiment haute, même les 4×4 du coin ne passent plus, et on dort là. Le lendemain matin, réveil tôt pour pas louper la marée basse, quand Céline va checker vers 6 h du matin c’est ok, on remballe avant que ça remonte et on passe vite de l’autre côté.

Arrivés à Cape Tribulation, un mec qui nous a vus sur la piste du Cape York nous lance un « You’ve made it!! Good on you ! ». Hé hé 🙂
Comme dirait un autre mec sur la route : « c’est un peu comme si vous faisiez un énorme fuck aux mecs qui louent des 4×4 à 2000 $ la semaine !! »

Epilogue : grand nettoyage de printemps, comme d’habitude, et encore des vis supplémentaires pour tout faire tenir ! Et toujours pas de pneu crevé !

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Jimmy les bons tuyaux

Hello les gars

Bon, ya pas mal de boulot à rattraper…
Malgré notre promesse à Bob de ne plus l’emmener dans des contrées sauvages et dénuées de bitume, et donc aussi d’internet, c’est reparti pour l’aventure, d’où le manque de news fraîches. Mais ça, ça sera pour le post suivant, je comble déjà le retard…
On était où? Ah oui, Mission Beach et les cacasoars. Bah après on est remontés sur Cairns, via le « circuit des cascades », des pipis d’eau un peu trop médiatisés, mais jolie route. Sur Cairns on retrouve Roxanne et Yoan, nos potes de van qu’on avait quittés vers Broome. Ca fait du bien de boire un bière avec des gens sympas, ça faisait longtemps qu’on avait plus rencontré que des backpackers un peu limités (« oué, de toute façon, en Australie, le mieux, c’est la côte est… » – « ah, bon, vous avez vu quoi d’autre? » – « heu juste la côte est pour l’instant.. » – « ok… »). Il y a des potes à eux, Caroline et Medhi, cools aussi. Rox et Yo vendent leur van. On reste une journée de plus avec tout ce petit monde, à glandouiller dans la piscine et discuter Tibet et transibérien…

On reprend la route pour aller au Cape Tribulation et au parc national de Daintree, là où la fôret humide rejoint l’océan (et apparemment, à l’échelle mondiale, c’est plutôt rare). On passe un petit bac, ici ils aiment bien les bacs on dirait, ca fait comme un pont mais on peut faire payer les touristes… Du coup on prend aller simple. L’autre point d’accès est une piste (la Bloomfield track, on reparlera dans un prochain post…), au nord, en direction de Cooktown, « 4×4 only ». La guichetière regarde Bob d’un air dubitatif : « aller simple, vous êtes sûrs ?? Avec ce véhicule là… » On essaye de se renseigner sur la piste mais elle nous dit juste que c’est pentu et que des fois y’a de l’eau… Pas très précis.
Très jolies plages, jolies balades dans la mangrove et dans la fôret humide. Le temps est pas super top, mais c’est quand même pas mal. Malgré les nombreux panneaux attention casoars, on en revoit pas. Par contre ils ont pas mégotés sur les casse-vistesse, y en a un tout les 100 m.
On repasse finalement par le bac, faute d’infos sur la piste (on se borne à répondre à nos questions par « la piste est bonne, si vous avez un 4×4 »), et aussi parce que Bob recommence ses pétouilles et qu’on aimerait bien refaire régler l’allumage.
On a quelques jours de rab avant de déposer Patricia à l’aéroport, mais plus grand chose à voir entre ici et Cairns. Un petit tour au marché de Kuranda? Oué, pourquoi pas… Et là, tout s’enchaîne! On passe dans une boutique de didgeridoos, où on rencontre Jimmy, un français qui vit là depuis 17 ans. D’après sa propre description, c’est LE dieu du didge en Australie, les siens sont les meilleurs, il travaille hônnetement avec les communautés aborigènes, 25 000 ans de traditions, et vend ses instruments partout dans le monde. Difficile de l’arrêter quand il est lancé, mais il a l’air bien sympa. Il nous propose de venir le soir même faire un tour de bateau sur la rivière, avec des potes à lui, des bières, des pétards et des guitares. On dit ok.
Effectivement c’est la fête sur le promène-couillons, la lumière sur la rivière est jolie, le blues et la voix grave de Jimmy assurent l’ambiance. On voit même un petit croco sur la rive.
On va manger avec lui dans un resto vietnamien super bon, puis de fil en aiguille il nous amène à une soirée, avec plein de hippies et compagnie. La fille chez qui on est nous propose de camper là, Patricia pourra même s’offrir le luxe de dormir sur le canapé. Bye bye la tente, du coup quand Gail, notre hôte, nous propose de rester là quelques jours, elle est bien tentée, et nous aussi. Gail est super sympa, super généreuse, bon elle parle beaucoup elle aussi et c’est dur de tout suivre, surtout pour Patricia, avec qui visiblement le feeling passe pourtant très bien ! On passe donc quelques jours avec elle, et on lui prépare des bons petits plats pour la remercier. Ca tombe bien, manger est une de ses grandes passions, avec les voyages et les jardins. Mais il faut bien repartir, Patricia doit prendre son avion… On espère que cette petite tranche de vie à l’australienne lui aura bien plu !

Retour à Kuranda, on est invités à une fête chez Jimmy. Il a préparé un feu de bois énorme, et notre mission est de rajouter du petit bois autour, plus de 10 aller-retour en brouette pour en mettre un peu partout. Jamais vu un feu aussi énorme ! Celia, la française qui vit en ce moment chez Jimmy, a cuisiné un curry indien, délicieux !
Encore plein de hippies, à la recherche de la vérité sur la vie… Parfois les conversations sont profondes, parfois moins : « comment tu veux qu’on te respecte si tu te respectes pas toi-même » ou « l’eau, c’est la vie… » ou encore « t’es quel signe toi? Bélier, ah oué comme mon ex, ça m’étonne pas… ».
On reste encore le lendemain, à s’entraîner au didgeridoo grâce aux conseils de Jimmy. Il a une collection de plus de 500 didges, des pièces impressionantes. On lui en achète un, comme ça on aura chacun le nôtre. On quitte Kuranda pour aller chercher mon frère à l’aéroport.
Au bout de quelques jours, on avait l’impression de connaître un peu tout le monde dans ce petit village.

Transition rillettes réussie à nouveau, avec même un peu de marge, on va finir par prendre de mauvaises habitudes !

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Retour au nord

L’aventure continue le long la côte direction « le nord », on prend notre temps cette fois-ci.
On commence par se rendre au Cape Hillsborough pour laisser quelques traces de pas dans le sable de très belles plages bordées de cocotiers. On en profite pour prendre quelques noix de cocos, et quelques photos. La mer est un peu fraîche pour prendre un bain, on remet donc ça à plus tard.
Ensuite, on fait chauffer le petit moteur de ce malheureux Bob pour l’emmener en altitude sur des pentes à 12° pendant plusieurs kilomètres, direction Eungella National Park. Ce petit parc n’a que deux intérêts : une vue magnifique, et la possibilité d’apercevoir des platypus (des ornithorynques en frenchy). Pour la vue, on est pas décus, et pour les petites bestioles, mix entre le canard, le castor et la loutre de la même famille que les hérissons, on est pas décus non plus ! Il y a un petit spot reculé d’où on en voit plusieurs. Ils sont beaucoup plus petits que ceux qu’on avait aperçus en Tasmanie mais la nature étrange de ces bestioles endémiques à l’Australie vaut le détour. Ils sont bien poilant. On se demande si ça a le même goût que le canard…
Après une nuit fraîche tout en haut de la montagne (où maman s’est débrouillée pour enfermer les clefs de Bob dans Bob…), on file droit vers la mer.
Airlie Beach. Station balnéaire blindée de touristes, de bars branchouilles et de boites de nuit. Une centaines d’agences de tourisme pour faire des excursions en promène-couillons luxe ou pas luxe. Des campings où les prix montent à 50$ la nuitée… On a du mal à comprendre que nombre de voyageurs nous en aient parlé comme un paradis, « the place to be ».
On se boit d’excellents mojitos pour digérer un succulent fish ‘n chips de spanish mackerel. Ca rattrape un peu.
On réserve un tour d’une journée pour aller visiter les Whitsundays Islands, en promène-couillons (pas luxe). La météo n’étant pas top, on se prend 2 nuits dans un camping avant l’excursion : maman se planque à l’arrière du camion lors de notre entrée/sortie du camping pour nous faire économiser queques dollars.
On a un peu le cafard de se payer ce genre de tour qui n’est pas donné, pour s’entasser sur un petit bateau à moteur rempli de touristes. Ce n’est pas vraiment notre manière de voyager. Mais on avait promis les îles paradisiaques à maman.
Et puis en fait, c’était vachement bien !!! On était pas tant que ça sur le bateau, la boîte qui organise le tour à gagné plusieurs prix d’éco-tourisme, et le capitaine (répondant au nom de « Splash ») a fait des régates aux côtés de Tabarly ! La classe quand même ! Le beau temps était de la partie, et la mer vraiment calme (ce qui est plutôt bien sur ce genre de tour, car cela évite aux touristes de vomir partout).
Puis on arrive sur Whitsunday Island, l’île principale de ces 74 bouts de terres éparpillés. La plage de toutes les cartes postales, « whiteheaven beach », porte effectivement bien son nom : du sable fin comme de la farine et blanc comme de la neige. La mer turquoise et les bancs de sable immaculés, diffus comme une aquarelle, un air de paradis…
On prend un bain de mer (premier depuis Broome!) puis un autre de soleil (ça, c’est courrant…).
On retourne déjeuner sur notre promène-guiguis, avant d’aller snorkeller au nord de Hook Island.
Céline, qui voulait voir des Batfishs, est plutôt bien servie : des dizaines de ces gros poissons viennent dévorer le pain qu’on leur jette à la surface : de jolies photos (y’en avait plus de 200 mais on vous les a triées, no worries!).
Et puis il y a aussi un gros poisson Napoléon de plus d’un mètre cinquante qui effraie maman, qui fait du masque/tuba pour la première fois !
Pas de requins en vue car ils sont mangés par les crocos :).
Retour au port sur une mer d’huile, des images pleins la vue, et un souvenir de cette journée plutôt sympa 🙂
La route défile de nouveau sous les roues de notre fier destroyer. Après quelques centaines de kilomètres, on decide faire une journée de pause et de reprendre une activité normale : la pêche.
Très bonne idée du coup, car cela nous permet d’apercevoir des dugongs (sorte de lamentins).
Comme d’habitude Céline pêche encore un truc chelou : un gros crabe qui s’accroche à son hameçon avec une de ses pinces… Comment c’est possible ?
Je choppe une Grunter Bream pour le diner du soir : very, mais alors very nice eating !
On poursuit notre route vers Mission Beach qu’on avait déjà vue à l’aller où le temps n’était pas top. Là il fait beau, et c’est beaucoup mieux pour les photos. Mission lessive : maman s’est choppé des puces qui lui bouffent les jambes depuis queqlques jours. C’est ça de dormir en tente sur des plages pas très propres…:(.
La région est une aire de conservation de bestioles bizarres (encore) : les casoars. Des espèces de très gros dindons avec un casque sur leur tête bleue. On en a cherché pas mal, ce qui nous permis de faire de jolies balades dans la forêt tropicale… mais on a surtout vu leurs dejections : de casoars point, mais de cacasoars, pleins !
On fini quand même par en apercevoir un qui traverse la route. La photo n’est pas très réussie, mais c’est toujours ça comme preuve !
Petite parenthèse ornithologique (rien à voir avec les platypus…) : les casoars sont très importants pour la forêt tropicale. En effet ils sont les seuls à manger les grosses graines d’environs une vingtaine d’espèces de plantes spécifiques à cette région. Ils gobent les graines en entier, et les font caca en entier. C’est seulement grâce à ce processus que ces plantes peuvent se reproduire. Le caca de casoar est donc un maillon essentiel de la forêt tropicale australienne. Il faut du coup faire attention à ne pas marcher dedans…

Merci à tous les potes geek-o-littéraires de maman de laisser des commentaires. Merci à nos potes de suivre le même chemin… 🙂 Compris ? 🙂

Les photos sont et . Les autres suivront avec une connexion moins médiocre.

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Les images pour ceux qu’aiment pas lire !

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9,75 !

On est repartis sur la route, pour aller chercher la maman de Clément à Brisbane. Descente de la côte est un peu rapidos, mais on repassera… On a quand même réussi à voir un petit koala en chemin, apperçu par Clément, alors qu’il conduisait et que la nuit commençait à tomber… bien vu !
On récupère Patricia à l’aéroport (avec des petits décalages d’espace-temps^^) qui nous rejoint pour un peu plus d’un mois.
Transition rillette assurée, on avait justement fini la veille les petites conserves de pâté et rillettes apportées par mes parents… Synchronisation parfaite, quoi.

Jolies plages pour commencer, avec la rencontre d’un couple d’australiens un peu morbaquant qui nous on invité à dîner au bout de 5 min en nous assurant qu’étant donné qu’ils étaient chrétiens, il ne nous feraient pas de mal… J’ai dit oui oui pourquoi pas et on s’est tiré vite fait! Faut dire aussi qu’ils nous avaient parlé pendant une demie heure de la guerre et de leur famille qui s’est bravement sacrifiée pour la liberté de notre cher pays (celui où on mange des saucissons!!)… avec des petits accents de reproches, bref, on avait pas très envie de se faire flageller toute la soirée.

Suite du programme : balade en bateau pour aller voir des baleines à bosses à Hervey Bay. Arrivés sur le ponton, on nous annonce que c’est vraiment super rare en cette saison, mais que pendant le tour du matin ils n’ont vu que deux petits groupes de baleines au lieu des trois ou quatre habituels, et qu’ils sortaient de la baie… qu’on risque donc de ne pas en voir cet après-midi et qu’on peu choisir d’y aller quand même ou de réserver pour un autre jour. Mais comme ils nous repayent un tour si on n’en voit pas, on décide d’y aller quand même. On voit d’abord des dauphins qui viennent jouer à l’avant du bateau pendant un petit quart d’heure. Ensuite le capitaine accélère pour revenir à ses 23 noeuds de vitesse de croisière, les dauphins suivent un moment puis finissent par déccrocher. Impressionnant comme ils vont vite ! Quand j’était petite, on avait jamais essayé de les faire aller à cette vitesse avec le bateau ! Puis les baleines : un groupe de quatre gros monstres qui nagent tranquillement et pataugent de temps en temps. Petits levés de queue pour le spectacle, et sortie de nageoires de temps en temps. C’est assez magique de voir ces énormes trucs d’assez près.

Petit détour par l’outback pour visiter le Carnarvon National Park, encore une gorge, encore des kangourous, encore du bush… Le bonheur! Bon, on va quand même pas jouer les blasés, les kangourous étaient vraiment peu farouches et très mignons, surtout le ptit wallaby tout fou qui arrêtait pas de rentrer-sortir de la poche de maman, en courant comme un dérraté entre temps… trop chou^^ En parlant de chou, on s’est fait piquer une saucisse par un kookaburra !! Enfin un bout de saucisse seulement, mais bon depuis on les appelle plus « les ptits choux » mais « les ptits cons » 🙂 Super rapide en tout cas le salopiaud…. Plongé en piqué, prise, redécolage et grignottage tout là-haut sur la branche ! Une technique visiblement bien maîtrisée. Echaudés, on a réussi à sauver le hamburger convoité par un corbeau.

J’ai choppé un torticolis quelques jours après l’arrivée de la maman de Clément, du coup elle se tape la tente et on pourrait nous qualifier d’enfants indignes, surtout que les nuits par ici sont assez fraîches… Mais bon au moment de la visite de mes parents on avait sorti le coup du lumbago de Clément, chacun son tour! hi hi.

Et pendant ce temps-là, Bob fait péter les reccords de consommation toutes catégories confondues (route plate, pas plate, etc…) ! 9,75L/100 🙂 😀 Sans triche, réservoir rempli à fond, bien entendu!

On compte sur vous pour les commentaires… Et oui la maman de Clément est l’auteur d’environ 50% des comments, et comme elle est là… ben on compte sur vous quoi !

[désolé pour les photos mais vu la qualité du net ca sera pour plus tard…]

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On se caille les miches!!

On a enfin quitté l’Outback pour se rapprocher de la côte est, et en seulement quelques kilomètres on laisse derrière nous trois mois de bush pour passer à des petites collines vertes, avec des vaches et tout ! Ca fait du bien et à part les panneaux « attention aux kangourous arboricoles » on pourrait se croire en France. De la campagne, de la vraie !
Comme on travaille en ce moment sur un projet web, on a pas mal besoin d’électricité et la batterie de Bob ne suffit pas. On va donc se poser à Irvinebank, joli petit village paumé, où il y a un campement avec de l’électricité gratos… Enfin selon notre guide… Finalement pas d’électricité, mais des douches chaudes et le coin est super mignon. Comme Perceval & Karadoc, on choisit donc d’établir notre quartier général à la taverne. Les tenanciers sont super sympas et nous laisse brancher notre ordi et bosser sans problème. De toute façon ya personne dans leur taverne, on est presque les seuls à boire des bières. Pendant presque une semaine, notre espace sera une triangulation entre Bob, la taverne, et les douches.
Petit passage aussi chez le mécano d’Atherton, la ville la plus proche, là où on se ravitaille. Juste après qu’on ait pris rdv pour une révision, vla ti pas qu’un bruit super chelou sort des entrailles de Bob… Comme si on traînait une grosse casserole en métal! Mais on a beau regarder en dessous, on voit rien (pas de casserole en tout cas…). Un roulement à l’air de perdre encore de l’huile mais on sait pas trop et on est pas sûr que ça soit super de rouler comme ça, alors on retourne chez le mécano qui est en train de fermer… Les mecs sont sympas et acceptent de jeter quand même un coup d’oeil. Evidemment Bob ne veut plus faire le bruit devant eux, mais on insiste sur le côté super impressionnant du bruit (quand il le fait…) et ils continuent à chercher jusqu’à ce qu’ils découvrent que notre nouveau silencieux intermédiaire installé à Perth est mal attaché et qu’une partie en métal racle et scie tout doucement notre arbre de transmission… Bref, ils fixent ça temporairement vu qu’on a pris rdv pour dans quelques jours. On commence à être bons en anglais pour les termes mécaniques…
Retour à notre quartier général pour quelques jours de boulot. Mais bon au bout d’un moment Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne-Bob-la taverne… Bah c’est un peu relou… Les kookaburras ont beau être particulièremment chou par ici, on décide de changer de quartier général pour s’établir tout à côté d’Atherton dans un camping plutôt classe au milieu de la rainforest. Depuis, c’est Bob-la cuisine du camping-Bob-la cuisine…
… Et surtout, c’est l’hiver et on se caille les miches.

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Savannah Way

Salut les minets !

On décide d’aller voir la Lost City vers Cape Crawford au milieu de nulle part, mais en fait ya pas de route, on peu seulement y aller en hélico. Un mec du Daly Waters Pub, un des plus vieux pub d’Australie, nous avait pourtant dit qu’il y avait une piste… Par contre il y a une autre Lost City au Caranbirini Conservation Park, mais ça fait un bon détour. On y va quand même, c’est pas mal, des formations rocheuses un peu purnululuesques (cf Bungle Bungle pour ceux qui suivent)… Un détour en amenant un autre, on se dit qu’on va peut-être se tenter la Savannah Way, une piste que notre guide des routes du Northern Territory nous décrit comme « a challenging and remote and only accessible in a four-wheel drive vehicule 245 km drive » jusqu’à la frontière du Queensland. Sachat que ce même guide nous paraît bien objectif sur d’autres pistes qu’on connaît, ca fait un peu peur. Mais à force d’entendre parler des exploits de Kakate, Bob à un peu envie de faire son malin lui aussi. On essaye de se renseigner un peu et justement on rencontre un jeune couple qui vient de la faire, en 4×4. Leurs infos sont un peu vagues, ils disent qu’ils y a des traversées de rivières et que c’est un peu « rough » mais que ça devrait le faire. Le problème est que la rivière la plus profonde est aussi la dernière dans notre sens, et que c’est un peu chaud d’aller jusque là-bas si c’est pour faire demi-tour.
Bref, on décide d’y aller. Au début la piste est pas trop mauvaise. Première rivière, ça va. Deuxième, troisième… ok. Un peu impressionant en Bob mais c’est pas très profond et le lit des rivières est pas trop cahoteux. La piste devient vraiment pleine de cailloux, et on commence à pas mal s’inquiéter pour les coussinets de Bob. Arrive la dernière creek… Là c’est assez chaud, ça nous paraît relativement profond au milieu, peut-être 50 cm, espérons que ça soit pas plus… On est pas très haut et le bas des batteries est à environ 25 cm du sol… La traversée fait environ 20 m de large. Pas trop envie d’aller se tremper pour voir bien la profondeur, ya des panneaux attention crocos. Clément se lance, l’eau monte, monte… et ça passe ! Brave Bobinou 🙂
La piste ensuite est vraiment déguelasse, de la tôle ondulée énorme, et des passages rocheux avec pleins de caillous. Grâce à nos nombreuses incantations au dieu des pneux, on ne crève pas, mais c’était pas gagné d’avance. A un moment où on patine un peu dans du sable, Clément me dit « hey regarde le nuage de poussière qu’on a fait !! Nan, pas derrière, DANS le van ! » Effectivement la poussière vole partout, va encore falloir faire un carwash interne complet. Ya pleins d’animaux partout, kangourous, oiseaux, buffles et même un dingo. On finit par atteindre la frontière du Queensland, puis la bien nommée « Hellsgate Roadhouse » à l’ambiance glauque. On continue un peu plus loin pour aller camper dans le bush. Petit coin bien sympa vers un trou d’eau, les can toads chantent, on s’allume un feu et on se prépare une tartiflette australienne sous les étoiles. Un petit kangourou intrigué par le feu et la lampe de poche s’approche à moins d’un mètre de nous puis s’en va boingboinguer plus loin. On se sort la bouteille de rhum achetée à la demande de Frankie, que finalement on le lui avait pas donnée. L’alcool est formellement interdit dans les communautés aborigènes, on a déjà pas le droit d’en avoir dans son véhicule alors en offrir… Bref, faut bien se dévouer du coup. La musique, les étoiles, le rhum… On finit par se dire que quand même, vous nous manquez les copains !!

Le lendemain, on trouve plein de ptits bouts de papier d’alu par terre : « Céline, t’avait rangé les patates restantes…? heu non… ». Ca alors ! Elles ont disparues ! Dingo, wallaby, homme des bois ? le mystère reste entier, ce qui est sûr c’est qu’il était discret et qu’il aimait pas le papier d’alu.
On reprend la piste, elle est meilleure mais bien sableuse par endroits. Le paysage devient super sécos, on se croierait dans la savanne (d’où le nom de la piste?). On passe à Burketown faire de l’essence, retour à la civilisation, on se choppe de l’internet et surtout on se prend une douche super appréciée : et oui, ya pas que Bob qui est plein de poussière rouge, et même si on n’irait pas jusqu’à dire qu’on puait, disons que c’était pas mal ! Pour Bob, la douche ça sera plus tard, ya encore quelques centaines de bornes de pistes avant de retrouver du bitume en continu. Ce soir, c’est camping au bord d’une rivière, avec des petites chutes d’eau bien sympa et surtout plein d’animaux au coucher du soleil, bien chouette.

Ca a finalement été au tour du ménage. Petit camping sympa à Croydon, on avait essayé de limiter les dégâts de la poussière en mettant la vaisselle propre dans des sacs poubelle, mais c’est Bob tout entier qu’il aurait fallu mettre dans un sac poubelle…

les photos sont ici

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