Bus blues et moto grottes

On reprend un bus depuis Pakse, direction Thakhek, centre Laos. Clément, qui est malade depuis la veille, est super content d’apprendre que le trajet va durer 8h. Pour une distance de… 378 km. Et les routes sont nickels. Leur secret ? Passer plus de temps à l’arrêt que sur la route, pour manger, attendre on ne sait quoi… On passe le temps en regardant le karaoke bien kitch et les clips. Les clips, en général, c’est une jolie héroïne, qui pleure forcément à un moment donné, un héros et son scooter, qui parfois tombe (ce qui fait pleurer la fille…), et, toujours, un téléphone portable et des textos. Il sont très couleur locale, c’est la vie de tout les jours, avec la rivière du coin, les rizières et tout. Il y en a un qui nous fait bien marrer : un mec descend du bus, et une jeune vendeuse vient lui proposer des poulets cuits écartelés sur une armature en bois, les mêmes qu’on nous propose à chaque arrêt. Le mec va manger dans le boui-boui de la jeune fille. Il lui lance de longs regards langoureux, elle rougit… Il finit par demander l’addition, elle la lui amène couverte de cœurs, et avec son numéro de portable noté bien en évidence. Sacré dragueuse ! Mais, dans le clip suivant (la suite !), le jeune homme n’appelle pas, le temps passe et la jeune fille se désespère… Sous le poids de la déception et du chagrin, elle finit même par faire tomber par terre ses bouts de poulets… On note au passage qu’elle les ramasse comme si de rien n’était et les remet dans le plat ni vu ni connu… Gros plan sur sa main lorsqu’elle ramasse le dernier poulet, une autre main vient se poser sur la sienne… Zoom arrière… Oh ! C’est son amoureux ! Belle histoire. En tout cas on ne mangera pas leur poulet 🙂
Le bus continue de poireauter allègrement, et l’un des derniers arrêts dure une heure et demie. Les 8h annoncées sont largement dépassées, et lorsqu’on se remet en route il reste encore 100 bornes à faire, de nuit, et sous la pluie… Sans essuie-glace. C’est la première fois qu’on voit de la pluie depuis la Nouvelle-Zélande, mais là ça tombe mal. Le bus roule à 30 à l’heure, et encore, on met 3 heures de plus pour atteindre Thakhek. 11 heures et demie donc de trajet en tout. Et puis, je ne sais pas ce qu’il y a dans les gros sacs en jute entassés dans l’allée centrale, mais ça sent la croquette.

On se repose une journée histoire que Clément aille mieux et qu’on se remette de notre trajet de bus, puis on loue une mob pour faire « The Loop », une boucle dans la région qui permet d’aller voir notamment plusieurs grottes. La première a été découverte récemment par un mec qui allait chasser les chauve-souris et qui est tombé sur cette grotte contenant plus de 200 représentations de Bouddha, qui dateraient de plus de 600 ans. Pas extra, mais la route est superbe et passe par des paysages de grandes formations calcaires impressionnantes. On va dormir à Tha Long, un tout petit village avec une seule guesthouse. Il y a des oiseaux en cage à côté du petit resto, qui font des bruits trop oufs ! Ils parlent comme des perroquets, font le bruit de la mob qui démarre et rigolent comme des humains. Trop marrant.
On repart le lendemain matin après avoir découvert qu’on a notre pneu arrière à plat. Réparation chez le mécano du coin, moins d’un dollar. La piste est bien pourrie et on a un peu peur que ça lâche, mais ça tient. On traverse des paysages d’arbres noyés par la construction de gros barrages, puis à nouveau des formations rocheuses. On va essayer d’aller dormir près de Kong Lo, une autre grotte, pour aller la visiter le lendemain matin. La route est nouvelle et ça construit de la guétouze à gogo. Malgré la concurrence les prix sont bien élevés. On essaye un petit lodge perdu dans les bambous, la fille qui ne parle pas un mot d’anglais nous montre une chambre pour le moins rustique, composée de 4 murs de bambou et de deux pieux jumeaux. Tant qu’à faire on demande à avoir un grand lit, elle nous montre le même genre de « chambre », mais cette fois c’est presque le double du prix, qui est déjà élevé pour ce que c’est… On comprend pas bien la différence, mais pas moyen de négocier du coup on continue un peu plus loin. On trouve l’hébergement au Laos assez cher par rapport au Cambodge, avec un service et une qualité bien inférieurs. D’une manière générale on trouve qu’au Laos ils ne font pas beaucoup d’efforts pour le tourisme. Ils construisent des hôtels mais c’est à peu près tout, ils ne parlent pas un mot d’anglais et ne proposent pas grands chose. Même lorsque leur hôtel est complètement vide on a l’impression qu’ils n’en ont rien à faire qu’on leur prenne une chambre ou pas, et ne sont pas toujours très sympa. Au Cambodge on partageait beaucoup plus de rires et de sourires… Plus de conversations aussi, puisqu’ils parlaient beaucoup mieux anglais ou français. Bon, ça reste relatif, les laotiens sont quand même souvent gentils et les gamins adorent faire coucou, mais disons que ceux qui vivent du tourisme donne l’impression de ne rien glander à part demander des thunes. La moitié du temps, lorsqu’on arrive dans un hôtel ou un resto, ils pioncent ou regardent la télé, ou les deux…
Sans vouloir faire de généralités un peu faciles et plus pour l’anecdote, du temps de l’Indochine, les Français n’arrivaient pas à faire bosser les Laotiens, trop indolents, et du coup ce protectorat ne leur rapportait pas grand chose. Et à quoi ça sert de « protéger » un pays si ça rapporte rien, hein ? Du coup les Français ont décidé de construire une ligne de chemin de fer entre le Laos et le Vietnam pour faire venir des petits Vietnamiens plus travailleurs. Mais par manque d’argent le projet doit être abandonné, la vietnamisation du Laos n’a pas lieu, et la ligne de chemin de fer n’a jamais été finie. Par contre, la pétanque (petang) a été introduite avec succès 😉
A côté de ça, la vie reste évidemment très dure, et on voit des gamins de 5 ans bosser dans les champs de tabac…
Pour conclure notre petite analyse comparative Cambodge/Laos, c’est le Cambodge qui gagne pour la gentillesse des gens, mais le Laos l’emporte haut la main niveau paysages.

Le lendemain matin on tente la visite de la grotte de Kong Lo, 7,5 km de long, qui se fait en bateau. Ils veulent nous mettre dans une pirogue remplie de flotte, alors qu’il y en a plein d’autres de sèches… Clément a encore été malade toute la nuit et il n’a pas trop envie de se tremper le cul pendant 2h. En plus il fait pas bien chaud et on s’imagine mal faire les 200 bornes restantes avec le jean et les godasses trempées. Tant pis pour la grotte, on reprend nos kips et nos claques et on s’en va. Sans regret, on aura pas fait les 80 bornes de détour pour « rien », la route est magnifique même s’il ne fait pas vraiment beau. On rentre à Thakhek, les derniers kilomètres se font bien sentir, on commence à avoir mal au cul après 3 jours de mob !

Bus, encore, cette fois seulement 6 heures pour rejoindre Vientiane, la capitale, où nous sommes actuellement. Rien à signaler.

Les photos de The Loop.

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Angkor, oh oui, Angkor !

Après le trajet en bateau, on reste quelques jours à Siem Reap, la ville-base d’où l’on visite les temples d’Angkor. Pas mal de touristes ne viennent au Cambodge que pour Angkor, et comme il y a un aéroport à Siem Reap, c’est vraiment un touch’n’go. Du coup la ville s’est adaptée, et il y a moult bars, restos, mendiants et gamins vendeurs de cartes postales ayant tous une technique plus maline les uns que les autres. On attend une journée avant de se lancer dans les visites parce que j’ai un gros rhume et qu’avec la fatigue accumulée dans les transports j’ai du mal à envisager un réveil à 4h30 du mat pour aller mater le lever de soleil. Ca sera donc pour le lendemain, on loue des vélos et hop c’est parti à pédaler dans la nuit pour aller rejoindre le site des ruines. On a prit le pass 1 journée seulement, un peu parce que c’est très cher et un peu parce qu’au risque de passer pour de pauvres êtres non-assoiffés de culture, on se dit qu’une journée suffira. Lever de soleil sur Angkor Wat donc, le plus connu des temples. Très jolie silhouette, mais à l’intérieur du temple même c’est pas terrible, car on a plus aucun recul et que les murs sont assez nus. Et puis on l’a tellement vu partout en peinture ce temple, qu’on en attend encore plus… En selle, on continue la balade et on va voir Bayon. Ce temple là est vraiment superbe, il y a d’énormes sculptures de visages sur les tours, très belles et mystérieuses, et plein de haut reliefs. Ca sera notre temple préféré de la journée. Et comme on s’est levé très tôt, c’est pas encore envahi par les touristes. On continue la boucle avec 4-5 autres temples, dont Preah Khan et Ta Prohm, dans lesquels la nature a envahi les ruines, et les énormes racines d’arbres dégoulinent des temples. Là, les tours operator nous rattrapent, et les groupes de poufs à moitié à poil et de gros cons qui escaladent les endroits interdits pour se faire prendre en photo nous gâchent un peu la visite. Une journée sympa dans l’ensemble, disons qu’on en attendait un peu plus d’Angkor mais que l’option vélo s’est révélée être un bon choix, ainsi que le lever aux aurores pour éviter le plus gros des touristes et de la chaleur. On se fait donc nos presque 40 bornes sans efforts dans la matinée, et on rentre à Siem Reap sans regret pour les pass 3 jours ou 1 semaine.
On prend le bus vers Kompong Cham, ville-étape pour aller dans le Mondul Kiri, une région un peu plus sauvage. Petit arrêt mécanique, la courroie d’entraînement a cassé et le chauffeur doit la remplacer. Le problème c’est qu’il en a une bonne vingtaine et qu’il en essaye pas mal avant de trouver la bonne, ou plutôt la moins mauvaise !
L’ambiance à Kompong Cham, bordée par le Mékong, est plutôt sympa, pas grand chose à faire mais ça fait du bien après l’agitation touristique de Siem Reap. Le soir ils installent la sono sur la promenade le long du fleuve, et c’est parti pour des cours d’aérobic public, c’est assez marrant. On marche jusqu’au pont de bambou qui relie une petite île à la rive et qui est reconstruit chaque année après la saison des pluies.
Le lendemain matin on reprend le bus pour le Mondul Kiri. On arrive à la station à 8h30 comme précisé, mais notre minibus arrive après 11h. On passe le temps en regardant les gens et en prenant en photo une bande de gamins des rues un peu déglingos qui sniffent de la colle et prennent la pose avec leur clopes et leur mines de gangsters. Ils ont des bonnes têtes, marrants et survoltés, mais on se dit qu’il faudrait un miracle pour qu’ils ne tournent pas mal plus tard et que c’est bien dommage. On finit par monter dans le minivan où on arrive à se caler à deux dans une place et demi, entre les gros sacs et la carrosserie.

Les photos d’Angkor, celles de Kompong Cham suivront plus tard.

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Petite expérience « barrière de la langue » :
Dans notre guesthouse de Siem Reap, les deux mecs qui parlent un peu anglais ne sont jamais là, et quand ils sont là ils sont toujours un peu défoncés… Je demande du PQ à une jeune fille, qui ne comprend pas. Je l’emmène dans les toilettes communes, mais il n’y a pas de PQ et elle ne tilte pas. Je ne me sens pas trop de me lancer dans une explication gestuelle, alors je lui fais un dessin… Toujours pas. Il était pourtant pas trop mal réussi mon rouleau de PQ… Je lui montre le distributeur de serviettes en papier sur la table en me disant que l’association toilette + serviettes devrait porter ses fruits. Mais non. Clément va donc chercher le rouleau vide à l’étage, et là miracle elle nous dégote une fin de rouleau ! A chaque fois qu’on recroise la fille, elle est morte de rire 😀

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Tourisme sexonoël…

On passe à nouveau quelques jours à Phnom Penh, histoire d’attendre lundi pour déposer nos visas à l’ambassade de Birmanie.

On va visiter le marché russe au sud de la ville, très coloré, il y a de tout, des pièces de mobylette aux imitations d’antiquités en passant par les poissons vivants, les poules suspendues par les pattes… On se pose dans la partie où on mange pour prendre un bo bun, et notre voisin de table entame la conversation, il parle très bien français « aaah vous êtes francais !! je croyais vous norvégiens car vous êtes tout petits !!! ha ha! ». Il nous explique qu’il a appris un peu de français sur le tas, puis il a obtenu une bourse pour aller prendre des cours accélérés pendant 6 mois à Paris « j’adooore Paris et la tour Eiffel ». Quand on lui dit que Clément n’est jamais monté en haut, il a du mal à ne pas s’étouffer ! « ahhhhh ah c’est rigoler ça, c’est très très rigoler !!!! ». A la fin du repas, il remet son masque de chirurgien, ses lunettes de soleil et sa visière. Difficile de continuer la conversation mais il n’a pas l’air de s’en rendre compte et continue à se marrer. Il nous quitte en disant qu’il va aller acheter des disques de Celine Dion au marché.

Lundi arrive, on a du mal à trouver l’ambassade, elle n’est ni là où l’indique le Lonely, ni là où elle devrait être d’après googlemap. Finalement, on tombe sur l’ambassade du Japon et un des gardes nous prend sur sa mob et nous y emmène, sympa ! Les visas prennent une semaine, on va donc aller voyager un peu dans le sud en attendant.

On prend le bus de midi pour aller sur la côte sud, à Sihanoukville. Le trajet dure 4 h et se passe plutôt bien, dans la joie et le karaoké. A mi chemin le bébé derrière nous commence à pleurer. Diagnostic immédiat (on est au premières loges) : il a fait caca dans sa couche. On s’inquiète un peu en se demandant si ils vont demander au chauffeur de s’arrêter, mais finalement au bout d’un petit moment les parents le change dans le bus, ouf 🙂
Quand on arrive, on récupère nos sac trempés de jus de climatisation macéré. On prend des mobs qui nous déposent, après pas mal d’essais, dans une guesthouse pas trop chère. Première balade sur la « plage », où plutôt les 50 cm de sable que les bars, les restos et les transats n’occupent pas. Le bord de mer est sympa mais l’ambiance est à chier : tous les bars sont tenus par des blancs, les jolies jeunes cambodgiennes sont assises sur les genoux de vieux messieurs dégueux, les prix sont le double de ceux de Phnom Penh… Clément à du mal à supporter cet aspect du tourisme…
On repart dès le lendemain pour Kampot, connue pour son poivre, qui selon nos lectures était très prisé dans les grands restos parisiens à l’époque coloniale. C’est beaucoup plus tranquille qu’à Sihanoukville et la ville dégage un charme plus authentique. Probablement moins mitée car il n’y a pas la plage, la ville s’étend sur un estuaire de rivière. On se promène un peu en dehors du petit centre, jusque dans les villages périphériques, très pauvres mais moins miséreux que les bidonvilles de la banlieue de Phnom Penh. Je retrouve l’atmosphère authentique des villages indonésiens de quand j’étais petite…

En rentrant en ville on rencontre un mec qui a une « compagnie » de transport. Il commence par essayer de nous vendre des billets de bus ou autre, puis comprenant qu’on est pas intéressés il se pose à côté de nous et nous demande de lui traduire quelques phrases d’anglais en français. Il parle déjà pas trop mal anglais mais veut apprendre le français, il prend des cours mais essaye aussi de pratiquer avec les touristes dès qu’il peut. Il nous dit que c’est difficile de trouver des profs de français car il n’y a plus que les personnes agées qui le parlent et « ils sont fatigués ». On va manger avec lui dans un petit resto, et il nous raconte qu’avant sa famille était éduquée, ses parents étaient avocate et professeur, et qu’ils parlaient français. Ils se sont tous fait tuer pendant le massacre des khmers rouges, et lui n’était alors qu’un bébé. Parents, grand-parents, frères, sœurs, tous y sont passé… Ils voulaient le tuer lui aussi, pour être né dans une famille cultivée, mais il a réussi à s’échapper, à à peine quatre ans. Il dit qu’il a envie de pleurer quand il parle de ça. On a le cœur lourd, quand on sait que c’est l’histoire de presque tous les cambodgiens de plus de 30 ans.

On reprend un minivan pour aller à Kep, où habite le père d’Aurélia et où on s’est donné rendez-vous pour fêter Noël. Aurélia, son père et ses grand-parents arrivent ce soir de leur voyage au Vietnam, mais la copine de son père est là et nous accueille. La faune locale est très colorée : comme à Sihanoukville, tous les bars sont tenus par des expats, la plupart français, et la petite communauté forme une joyeuse bande de proxénètes, de négriers, de mecs qui viennent se chercher une fille à marier parce qu’ils ont trop de mal chez eux, ou simplement tirer leur coup. Un gros marseillais répugnant tenancier de bistrot insulte sa serveuse cambodgienne en français, « hé gros nez bouge ton cul… ». Sympa l’ambiance. Disons seulement qu’on a l’impression que les étrangers qui viennent s’installer ici, à part quelques exceptions, bah c’est pas l’élite quoi.
On demande au père d’Aurelia comment ça se passe pour monter un business ici quand on est expat. Apparemment c’est très simple, tu ouvres ton bar sans être obligé de prendre un associé local comme dans certains pays, tu files un peu de bakchich aux flics, et évidemment tu ne payes aucun impôt au pays.
Le seul point positif c’est qu’ils embauchent des gens d’ici et que leur super paye de 60$/mois leur permet souvent de nourrir toute leur famille.

Bon sinon, on a bien vu que vous vous inquiétiez à propos de notre repas de Noël… Rassurez-vous ! On a été gentiment invités par la famille animée d’Aurélia, et au menu des festivités rien ne manque : crabes, crevettes, foie gras, caviar s’il-vous-plaît, bûche de noël fabriquée par un jeune expat (oui ça a parfois du bon…), et… et… le plat dont Clément et moi rêvions depuis plus d’un an : du magret de canard, au poivre de Kampot ! Pas facile d’en trouver ici, et Emmanuelle, la belle-mère d’Aurelia, a gagné notre coeur.

Le matin du 26, Aurélia, son père et ses grand-parents partent pour aller visiter les temples d’Angkor. Ces retrouvailles improvisées étaient bien agréables, ça nous a fait du bien de voir enfin une pote à l’autre bout du monde ! Quant à nous on prend le bus de 8 h pour la capitale, où on récupère notre ordi chéri !! Si on nous avait dit qu’on ferait réparer notre bon vieux mac plus sous garantie depuis longtemps au Cambodge et qu’en plus ce serait gratuit, je ne sais pas si on y aurait cru !

Les photos sont ici et .

Joyeux Noël à tous ! On pense fort à vous en cette deuxième fin d’année passée loin de la maison.

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