Labaume du tigre et full métal Jacquet
23 mars 2010 — larimaÇa y est, on est au Vietnam !
Cette fois, pour changer du bus, c’était l’aventure avion. Ça commence à la guesthouse à Yangon. La veille, on demande à une employée :
– We saw that the free shuttle to the airport is at 6h30, is it possible to go later?
– ‘cuse me where you go?
– airport
– ‘cuse me, airport 6h30.
– yes, but maybe you need to pick up other guests later and we could go with you ??
– ‘cuse me, where you go?
– heu… airport !
– ‘cuse me, airport 6h30.
Humm, ça c’est du dialogue. Lever 5h30 donc, petit déj 6h, navette 6h30, et vol à… 14h40. Évidemment on aurait pu se payer un taxi plus tard, mais en même temps on a plus grand chose à faire sur Yangon et on se dit que l’attente sera un peu comme un bus qui ne bouge pas, et comme on commence à avoir l’habitude, ça passe vite. On attend avec impatience que l’avion décolle et qu’ils servent le déjeuner, le petit déj est loin… Arrivée à Bangkok. Là le plus dur commence, notre vol pour Ho Chi Minh Ville n’est que le lendemain matin à 7h50, et on a pas envie de retourner au centre ville se payer une chambre pour quelques heures de sommeil. Donc, on reste à l’aéroport, qu’on connaît rapidement comme notre poche. Pas grand chose à faire, alors on dépense nos baths comme des petits pains pour s’occuper. On se paye des repas et sandwiches à des prix aéroportuesques, un Courrier International parce qu’on commence à être à court de lecture, et on profite d’être en pays civilisé pour compléter notre stock de pommade antibiotique dont je fais une consommation impressionnante depuis environ 2 mois. Bref, on s’occupe comme on peut, je dors un peu, Clément pas du tout. En plus on se caille les miches dans cet aéroport ! Vers 5h on commence à se bouger, va y’avoir un peu d’action à nouveau, chouette ! C’est à ce moment là qu’on découvre que notre vol est retardé, il ne partira qu’à 10h. Limite on s’en fout un peu, on est plus à ça près. On peut quand même enregistrer (après avoir payé la taxe de départ au gouvernement et dépanné une pauvre américaine qui n’a que des billets froissés dont ils ne veulent pas « ‘cuse me only new dollar ») et passer de l’autre côté du contrôle de police, chic pleins de nouvelles boutiques à découvrir ! La bonne nouvelle c’est qu’on a le droit à des coupons de 15 min de wifi gratos, on repasse discrètement au comptoir plusieurs fois. On fini par embarquer !! Système bien débilos de notre compagnie low cost, Air Asia : on peut choisir son siège sur internet pour 50 baths de plus au moment de la réservation. Une fois que tout le monde est rentré et comme on est pas à côté avec Clément, je demande à l’hôtesse si on peut aller s’assoir sur un des 30 sièges vides. Non, c’est les sièges qui étaient « réservables ». Vides.
On arrive au Vietnam et là c’est un peu le cafouillage pour les visas. On les obtient sans avoir rempli le formulaire ni donné de photo d’identité contrairement à tous les autres touristes… On le fait remarquer à l’employée, qui du coup nous les demande, mais on aurait rien dit c’était pareil, on avait déjà les visas… Organisation quand tu nous tient…
On sort de l’aéroport, armés de courage : plein de voyageurs nous on prévenus, le Vietnam c’est arnaques et ricanements horripilants à toutes les sauces.
Évidemment on se fait proposer des taxis, mais rien d’inhabituel. On prend le bus, et le gentil chauffeur ne nous fait payer que le double du prix, comme aux autres touristes. Ça va, ça coûte rien. On arrive dans le ghettos backpackers, et là une rabatteuse nous alpague tout de suite… On se doute qu’elle ne dit pas le vrai prix et que la photo de la chambre n’est pas très contractuelle mais on la suit quand même. Et là, c’est le miracle. Pour un prix très raisonnable et abaissé avant même qu’on ait entamé un semblant de négociation, on a un lit double, la clim, le ventilo, une fenêtre, une salle de bain super propre, la télé avec TV5 Monde, un frigo et, et… le wifi et/ou câble Ethernet gratos ! Et en plus les oreillers, souvent durs comme du béton armé, sont mi-mous ! Le bonheur.
On est super contents de ne pas combiner très grosse fatigue (Clem n’a pas dormi depuis 48h) et mauvaise première impression dès notre arrivée dans ce pays, ce que l’on redoutait.
Qui dit internet gratos (et super rapide ! ça fait du bien après le Myanmar) dit photos en ligne, bon courage :
– Bangkok
Birmanie :
– Yangon
– Trek Kalaw-Inlay Lake
– Inlay Lake
– Mandalay
– Bagan
– Pyay
– Ngapali beach
– Bago et Golden Rock
23 mars 2010 at 17:31
…ou comment une comagnie aerienne se torpille en ne faisant pas beneficier le client d’un agrement qui pourtant ne lui couterait rien, tout en proposant des services non rentables popur « fideliser sa clientele ».
bon courage pour la decouverte du reste de l’asie
23 mars 2010 at 17:34
ah et puis si vous en avez marre des bus et des avions…
prenez l’helico, c’est un tres bon moyen de decouvir le pays en survolant les rizieres (specialement les bell huey a porte laterale ouverte) et tres bien vu dans le coin 😉
23 mars 2010 at 20:20
Je me suis fait une orgie de photos, ça manquait ! Toujours aussi belles. Cette fois-ci, le casoar, pas besoin d’aller roucouler dans des forêts tropicales pour le voir de près. En fait, on n’était pas au bon endroit ^_^ ! L’écriture birmane est rigolote… La plage donne vraiment envie (et déserte en plus, comme en Australie, sans les sacs à mains sur pattes… ce qui n’est pas négligeable. Je pense que là, je n’aurais pas pu sortir de l’eau ! Bon, les poiscailles avec le chien qui patauge, ça donne moyennement envie de goûter, quand même). Les paysages sont chouettes, j’ai beaucoup aimé Bagan et Mandalay… On a un peu une indigestion de bouddhas, mais les grands, couchés, sont impressionnants. les chats qui sautent dans le cercle, même si c’est de l’arnaque, ça m’a fait marrer. Pas sûre que j’arriverai à faire ça avec Bastet. La transition avec Bangkok est du coup assez surprenante. C’est moche, il faut quand même le dire. La civilisation dans ses pires travers.
Toujours pas passé chez le barbier, Clément ?
Profitez bien du confort au Vietnam, parce que la suite risque d’être assez folklo. La Mongolie, ça doit pas être triste question climat, nourriture et transport… Bisous à vous deux !