Un grand bol d’er

Salut les rigolos

Nous voici donc en Thaïlande depuis quelques jours.
Après avoir quitté Luang Namtha, on a rejoint Huay Xai, la ville frontière, à bord d’un minivan tellement confort qu’on voulait plus en sortir. Grands sièges larges en cuir, propreté irréprochable, amortisseurs pas complètement bousillés… On se croirait en classe business ! En plus, on est que 4 dedans. Pour un peu on regrette que le trajet soit si court, seulement 3h et demies.
Huay Xai, petite ville frontière au bord du Mékong, pas désagréable. On se trouve une chambre à la déco kitch chaleureuse, petits rideaux en dentelle, fleurs en plastiques, et (neuf) calendriers à base de chatons et de jeunes filles au téléphone portable. Très jolie terrasse sur le toit du bâtiment pour mater le coucher de soleil sur la Thaïlande, on en profitera le dernier soir avec 4 français et des bières.
On passe la frontière le 11 comme prévu, très rapide, tampon, petite pirogue pour traverser le Mékong, taxe portuaire(?), tampon, et c’est fini. Bye-bye le Laos, fini les cafés forts avec 2 cm de lait concentré… Snif.
On va direct à la station de bus pour choper le prochain à destination de Chiang Rai. Là-bas pas grand chose à voir/faire, mais ça coupe la route. On reprend un bus le lendemain pour Chiang Mai, et là on hallucine. Bus tout récent catégorie grande classe, avec une hôtesse qui passe entre les rangs pour distribuer des bouteilles d’eau et des biscuits… C’est plus ce que c’était 🙂
Chiang Mai c’est la grande ville, beaucoup plus de buildings qu’au Cambodge et au Laos, des rues plus larges, plus de voitures… Mais surtout beaucoup de touristes, de putes, et de bars à putes. Depuis notre arrivée en Asie du Sud-Est on sent que tout est organisé pour le tourisme, mais là c’est encore plus flagrant et pas vraiment chaleureux. Le marché de nuit fait faux et forcé, c’était le cas au Laos aussi mais au moins c’était mignon et sympathique, là c’est juste un truc sans aucune âme ni intérêt, coincé entre le MacDo et le Starbuck. Petite compensation, le milkshake fraise-banane est super bon 🙂
On se balade dans la journée pour voir les temples, beaucoup plus riches et décorés que ceux qu’on connaissait. Les dragons scintillent de mille feux, c’est presque un peu bling bling parfois mais souvent très joli.
Aujourd’hui, repos, Clem est à nouveau un peu malade… La gorge va mieux, les intestins prennent la relève… Pas la chance :s

Les dernières photos du Laos sont ici, celles de Chiang Mai .

Posted in Laos, Thailande. Étiquettes : , , , . 4 Comments »

Là-haut, tout Lao

luangprabangluangprabangluangprabangluangprabang
A Luang Prabang, on passe un petit moment à chercher une guétouze avec un rapport qualité prix correct, et on en fait une bonne dizaine avant de trouver, car ils nous proposent soit des chambres à plus de 30$, sûrement très bien, soit des trucs plus ou moins insalubres pour un prix exagéré. On fini par en trouver une pas trop mal, pas de fenêtre mais sinon ça va. On file ensuite à notre rencard avec Caro et Luc, au Hive Bar, on a pas choisit le plus dégueulasse ! Pas mal chicos, mais de toute façon on a repéré que le prix de la bière est partout assez cher ici, donc autant profiter de l’ambiance lounge du Hive. Caro et Luc nous disent qu’ici les locations de mob c’est 5 fois plus cher qu’ailleurs, donc on laisse tomber l’idée de louer une caisse d’un commun accord. On taille une bavette et on se raconte nos expériences jeanclaudesques mutuelles, eh oui ils ont pris le relais après notre départ des 4000 îles ! Ils ont même organisé son « rapatriement » vers Bangkok en minibus veryVIP, il avait une crise de colite néphrétique selon son propre diagnostic, mais Luc et Caro qui bossent dans le secteur médical étaient dubitatifs, surtout quand il leur a proposé d’aller boire une bière malgré son « état ».
On admire le ethnik fashion show du bar, un défilé de costumes traditionnels sur de la musique électro, avec même les poses top-model qui vont avec ! On finit la soirée au marché, on tente enfin les poulets en brochettes, pas mal du tout :).
Luang Prabang est une jolie ville classée au Patrimoine de l’Humanité pour ses nombreux temples plus ou moins anciens, c’est aussi l’ancienne capitale du Laos. Pas mal de temples ont été détruits au cours de l’histoire du pays et de ses invasions, mais certains ont été sur le modèle de l’original. Il y en a de superbes, pleins de dorures très fines. La ville en elle-même est super coquette, les bâtiment sont retapés et tout est fleuri et joliment peint. Pas d’ordures par terre, pour un peu on sentirait dépaysés… Au bord de la rivière, les guétouzes de luxe foisonnent, enfouies dans leur petite jungle de jardin. Charmant. On voit même des tuk-tuks de luxe capitonnés cuir pour les touristes à l’abri du besoin.
Au niveau budget par contre c’est pas le top, les prix sont presque le double par rapport au reste du Laos. Mais à part pour la bière il y a quand même moyen de se débrouiller, il y a plein de petits stands bien sympa pour le petit déj ou les repas, avec café, gâteaux, shakes, sandwiches et tout et tout. Le marché de nuit est assez agréable et très coloré, même si c’est un peu chiant que tous les stands proposent exactement les même trucs d’artisanats. On craque quand même et on fait un peu de shopping : un sac et une jupe pour moi, et… des chaussons pour Clément ! Il se dit que notre retour dans les pays froids sera ainsi moins terrible 🙂
Le lendemain de notre arrivée on charterise un tuk-tuk avec Caro et Luc, après une âpre négociation à rebondissements, pour aller aux chutes de Tat Kuang Si. Site super sympa avec de l’eau turquoise qui dégouline entre tout un tas de petites piscines calcaires naturelles. Ya presque des petits cotés Pamukkale en Turquie, mais avec de la végétation autour. L’eau est froide mais sa couleur est tellement tentante qu’on ne peut pas s’empêcher d’aller piquer une petite tête. Il y a aussi une réserve d’ours malais sur le site, récupérés à des braconniers apparemment. Ils foutent pas grands chose et roupillent dans leur gros hamacs. Leur cage est super grande et ça fait pas trop mal au cœur de les voir enfermés, ils ont l’air de plutôt bien le vivre ! Avant de repartir en tuk-tuk on goûte les bananes frites sur un stand (enfin sur trois stands en fait hi hi), une friandise d’ici, hummmm :p
Le soir on se fait un barbecue local avec nos nouveaux amis : une sorte de fondue où on fait cuire du bouillon avec des nouilles, des œufs, plein de plantes et de la viande coupée façon carpaccio. C’est pas mal, mais c’est plus amusant qu’exceptionnel. Caro et Luc repartent le lendemain, et a priori on se recroisera pas dans le coin.

La dernière journée on se lève à 4h40 pour aller voir la procession des moines qui font le relevé des offrandes chaque matin. En fait il fait encore nuit noire pendant un bon moment et on se caille les miches en attendant les moines, qui finiront par arriver vers 7h… Les moines, c’est un peu comme les pingouins en NZ, sauf que plus tu attends et plus tu as des chances de bien les voir car le jour se lève :). C’est une des « attractions » de la ville car il y a tellement de temples que forcément y’a pas mal de moines au km². On s’attendait à quelques chose d’assez coloré avec de la fleur de lotus à foison et des offrandes plus jolies les unes que les autres, mais en fait y’a que du riz gluant et à part les robes oranges des bonzes, c’est pas très haut en couleur. En plus y’a presque autant de touristes que de moines, et il fait même pas assez jour pour que les photos soient nettes :).
On retourne se coucher, on prendra le bus le lendemain pour Luang Namtha… Où on pensait faire un écolo-culturo-trek, mais Clem a une angine et on reste à l’hôtel pour qu’il se repose. Et puis en lisant des récits de blogueurs sur le net, nos a priori sur ces treks se confirment un peu. En fait le truc c’est de marcher 2 ou 3 jours dans la « forêt primaire » et de passer par des villages de minorités ethniques très présentes et très diverses dans cette partie du pays. Les gens vivent encore de manière très très traditionnelle et portent des costumes et chapeaux différents selon chaque ethnie. Sympa pour les photos, sauf qu’il ressort des témoignages que les villageois sont super fermés, limite hostiles, et que à part quand ils essayent de te vendre leurs bijoux traditionnels, le contact est proche du zéro, voire en dessous. Et côté nature on trouve que c’est quand même pas super exceptionnel dans le coin, surtout en cette saison où tout est sécos. Pareil pour le rafting, ça nous tentait bien, mais pas assez d’eau. Donc pas trop de regrets, mais du coup on retrouve notre syndrome de Stung Treng : on est obligé d’attendre le 11 pour passer la frontière, sinon on aura plus de jours en Thailande que ne l’autorise notre visa avant de prendre l’avion pour la Birmanie.

On glandouille donc à Luang Namtha où il n’y a pas grand chose à faire. Mais notre repaire n’est pas trop mal choisi : les restos du coins sont plutôt bons, on a dégoté du pâté de campagne hénaff dans la petite épicerie du coin et la guétouze est tout à fait correcte avec free wifi, eau chaude et TV. Cependant, à notre grand désarrois, on ne capte pas TV5 monde :'(. On passe donc le temps en regardant des Tom et Jerry en thai et en surfant sur le net à la vitesse toute laotienne.
Clément va mieux, et on devrait rejoindre la ville frontière demain.

Les photos de Luang Prabang sont .
Il y en a aussi quelques unes ici d’un village du coin où ils fabriquent du papier.

Posted in Laos. Étiquettes : , . 4 Comments »

Angkor, oh oui, Angkor !

Après le trajet en bateau, on reste quelques jours à Siem Reap, la ville-base d’où l’on visite les temples d’Angkor. Pas mal de touristes ne viennent au Cambodge que pour Angkor, et comme il y a un aéroport à Siem Reap, c’est vraiment un touch’n’go. Du coup la ville s’est adaptée, et il y a moult bars, restos, mendiants et gamins vendeurs de cartes postales ayant tous une technique plus maline les uns que les autres. On attend une journée avant de se lancer dans les visites parce que j’ai un gros rhume et qu’avec la fatigue accumulée dans les transports j’ai du mal à envisager un réveil à 4h30 du mat pour aller mater le lever de soleil. Ca sera donc pour le lendemain, on loue des vélos et hop c’est parti à pédaler dans la nuit pour aller rejoindre le site des ruines. On a prit le pass 1 journée seulement, un peu parce que c’est très cher et un peu parce qu’au risque de passer pour de pauvres êtres non-assoiffés de culture, on se dit qu’une journée suffira. Lever de soleil sur Angkor Wat donc, le plus connu des temples. Très jolie silhouette, mais à l’intérieur du temple même c’est pas terrible, car on a plus aucun recul et que les murs sont assez nus. Et puis on l’a tellement vu partout en peinture ce temple, qu’on en attend encore plus… En selle, on continue la balade et on va voir Bayon. Ce temple là est vraiment superbe, il y a d’énormes sculptures de visages sur les tours, très belles et mystérieuses, et plein de haut reliefs. Ca sera notre temple préféré de la journée. Et comme on s’est levé très tôt, c’est pas encore envahi par les touristes. On continue la boucle avec 4-5 autres temples, dont Preah Khan et Ta Prohm, dans lesquels la nature a envahi les ruines, et les énormes racines d’arbres dégoulinent des temples. Là, les tours operator nous rattrapent, et les groupes de poufs à moitié à poil et de gros cons qui escaladent les endroits interdits pour se faire prendre en photo nous gâchent un peu la visite. Une journée sympa dans l’ensemble, disons qu’on en attendait un peu plus d’Angkor mais que l’option vélo s’est révélée être un bon choix, ainsi que le lever aux aurores pour éviter le plus gros des touristes et de la chaleur. On se fait donc nos presque 40 bornes sans efforts dans la matinée, et on rentre à Siem Reap sans regret pour les pass 3 jours ou 1 semaine.
On prend le bus vers Kompong Cham, ville-étape pour aller dans le Mondul Kiri, une région un peu plus sauvage. Petit arrêt mécanique, la courroie d’entraînement a cassé et le chauffeur doit la remplacer. Le problème c’est qu’il en a une bonne vingtaine et qu’il en essaye pas mal avant de trouver la bonne, ou plutôt la moins mauvaise !
L’ambiance à Kompong Cham, bordée par le Mékong, est plutôt sympa, pas grand chose à faire mais ça fait du bien après l’agitation touristique de Siem Reap. Le soir ils installent la sono sur la promenade le long du fleuve, et c’est parti pour des cours d’aérobic public, c’est assez marrant. On marche jusqu’au pont de bambou qui relie une petite île à la rive et qui est reconstruit chaque année après la saison des pluies.
Le lendemain matin on reprend le bus pour le Mondul Kiri. On arrive à la station à 8h30 comme précisé, mais notre minibus arrive après 11h. On passe le temps en regardant les gens et en prenant en photo une bande de gamins des rues un peu déglingos qui sniffent de la colle et prennent la pose avec leur clopes et leur mines de gangsters. Ils ont des bonnes têtes, marrants et survoltés, mais on se dit qu’il faudrait un miracle pour qu’ils ne tournent pas mal plus tard et que c’est bien dommage. On finit par monter dans le minivan où on arrive à se caler à deux dans une place et demi, entre les gros sacs et la carrosserie.

Les photos d’Angkor, celles de Kompong Cham suivront plus tard.

::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Petite expérience « barrière de la langue » :
Dans notre guesthouse de Siem Reap, les deux mecs qui parlent un peu anglais ne sont jamais là, et quand ils sont là ils sont toujours un peu défoncés… Je demande du PQ à une jeune fille, qui ne comprend pas. Je l’emmène dans les toilettes communes, mais il n’y a pas de PQ et elle ne tilte pas. Je ne me sens pas trop de me lancer dans une explication gestuelle, alors je lui fais un dessin… Toujours pas. Il était pourtant pas trop mal réussi mon rouleau de PQ… Je lui montre le distributeur de serviettes en papier sur la table en me disant que l’association toilette + serviettes devrait porter ses fruits. Mais non. Clément va donc chercher le rouleau vide à l’étage, et là miracle elle nous dégote une fin de rouleau ! A chaque fois qu’on recroise la fille, elle est morte de rire 😀

::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Posted in Cambodge. Étiquettes : , , , . 2 Comments »

Happy chicken year !

Bonne année les gens !
Même qu’on était en 2010 avant vous ! Ok, on dormait, mais bon…

On est parti de Phnom Penh en bus afin de rejoindre Battambang, la deuxième plus grosse ville du Cambodge. L’atmosphère est super tranquille et moins touristique. Les rues sont beaucoup plus propres qu’à la capitale.
On se trouve une guesthouse, où on réserve un tuk-tuk pour le lendemain pour visiter la région.
On va ensuite manger dans un petit restau qui propose des cours de cuisine khmère. Je teste la happy chicken soup à base de mariwana, plat « very very » traditionnel d’après le serveur. Je note la recette 🙂 Céline goute aussi, et on passe une happy chicken soirée !
Le lendemain, journée tuk-tuk, départ à 9h pour Wat Banan et Phnom Sampeau à quelques dizaines de km de la ville.
Le temple de Banan est assez épuisant avec ses 350 marches inégales et de plus en plus raides. Le point de vue est pas mal, mais le temple est tout petit et un peu délabré. On redescend doucement et on repart avec le tuk-tuk sur de la piste poussiéreuse vers Phnom Sampeau. C’est un temple sur une colline, et là aussi ça monte sec. Notre chauffeur va tranquillement s’installer dans un hamac pendant que nous entamons l’ascension en plein cagnard.
Il y a plusieurs temples accolés, certains bouddhistes d’autres hindouistes… on a l’impression qu’il y a un peu de tout. On marche vers des cavernes un peu plus bas, un lieu où les khmer rouges ont pratiqué des massacres. D’après le Lonely, en continuant un peu plus qu’on ne l’a fait, on peut voir des ossements et des gros guns vietnamiens…
On refait la balade en sens inverse, toujours en plein soleil, et on se pose dans un boui-boui pour déjeuner. Après s’être régalé, on réveille notre tuk-tuk driver et on se remet en piste.
Petit arrêt rapide au Bamboo Train. Il s’agit de rails de train sur lesquels ils ont mit des plateformes en bambou propulsées avec des moteurs de mobylettes. Le petit tour est payant et on s’en passera.
On retourne en ville après cette journée épuisante mais bien cool.
Le soir on se couche assez tôt afin de prendre le bateau pour Siam Reap le lendemain matin.
Réveil à 5h30, douche, petit dej rapide, tuk-tuk jusqu’au quai, embarquement sur grosse pirogue mal équilibrée, et c’est parti pour 8 heures de rêve en remontant le Stung Sangker jusqu’au plus grand lac d’asie du sud est, le Tonlé Sap.
On a vu dans un reportage que ce lac abrite les plus gros poissons d’eau douce du monde : des poissons-chat de plus de 2m.
Tout au long du parcours on voit des habitations sur la rive et sur l’eau, des petits villages de pêcheurs, et des gosses qui font des grands coucous aux touristes en criant « hello hello ! ». Il y a des passages vraiment superbes, quand le fleuve est un peu plus large et que le ciel se reflète dedans, on à l’impression que tout flotte dans l’air, les herbes d’eau, les maisons, les bateaux… C’est magique.
A un moment on est bloqué par des herbes prises dans l’hélice. Le fleuve est complètement bouché et on se demande si on va pouvoir passer… Un mec plonge et libère le bateau. Il refera la manip 3 ou 4 fois pendant le trajet, super rapide et sans masque ! Les deux dernières heures sont sans fin et on commence à piquer du nez. Le trajet est censé durer entre 3 et 8h, 3h en saison des pluies quand il y a assez d’eau pour faire passer un gros bateau rapide. On met 8h et demi.
On arrive dans une guesthouse après un trajet en tuk-tuk vers 16h et on est lessivés. On sort manger un bout et prendre un verre, mais la fatigue nous rattrape peu de temps après. On s’endort vers 21h, pas mal pour un 31 décembre 🙂

Les photos de la journée tuk-tuk et celles de la journée bateau.

Posted in Cambodge. Étiquettes : , , . 7 Comments »