Ciao périph, ia orana récifs !

By kaelhem

      

De Paris à Huahine en passant par Papeete, une longue distance qui nous éloigne de notre terre natale maintenant.

Et oui, c’est loin ! Mais ici, les gens sont vraiment accueillants et parlent très bien (pour la plupart) français ce qui nous aide à ne pas être trop dépaysés. Enfin, c’est une façon de parler, car niveau dépaysement, que ça soit la culture locale ou le paysage, ça n’a rien à voir avec la grisaille de notre cher bon vieux periph’ !

Arrivée à l’aéroport de Pappete, on est accueillis par un groupe de ukulele-istes et une danseuse de tamoure. On se croirait dans un tableau de Gauguin, et on a pas encore passé la douane !

L’avion pour Huahine est à 17h, il est 5h du matin, on est crevés, on a chaud (il fait déjà 27°), et on sent pas bon. Mais bon, on y est ! Après avoir acheté nos billets et posé nos bagages à la consigne on prend le bus pour le centre ville.

Des arbres fruitiers et des cocotiers bordent la route. Pratiquement toutes les filles ont des fleurs de frangipanier, de tiare, ou encore d’hibiscus dans les cheuveux. A tous les coins de rue, il y a un joueur de ukulele. Une douce odeur de fleur plane au dessus de la ville. Les montagnes de l’île, visibles depuis le centre ville, complètent ce paysage idyllique. Un petit tour au marché très coloré, une sieste dans un parc de bord de mer avec la vue sur la fameuse “skyline” de Moorea (private joke pour Papa Labaume) et un petit tour d’internet. Bref, une journée un peu difficile, mais on va faire pleurer personne.

Ici, les gens te tutoient qu’ils soient jeunes ou vieux (“et toi madame, tu prends quoi ?”). Ils ont un accent très chantant qui te met direct dans l’ambiance.

L’avion pour Huahine met environ 45mn. Il est 18h lorsqu’on atterrit, et il fait déjà nuit, dommage pour la vue du ciel.

On s’installe à la guesthouse, je me précipite sous la douche et Céline sur son iMac : il marche ! (et moi je sens bon^^). On va manger en bord de mer, c’est-à-dire à 20m de la guétouze, dans une des roulottes-snack. Les polynésiens sont généralement assez bien en chair. Et quand tu vois la quantité qu’ils te mettent dans l’assiette, tu commences à comprendre pourquoi ! Cela dit, c’est tellement bon qu’on fini souvent (ouaip, il va falloir qu’on aille courir un peu si on veut pas adopter la silhouette locale). On ne réalise pas encore vraiment qu’il s’agit de notre nouvelle maison… On se couche à 20h30, on se réveille à 4h00. Il fait encore nuit, on trainasse jusqu’à 6h00. Grasse mat pour le pays.

A la lueur du jour, le paysage s’offrant à nos yeux nous donne un sourire béat un peu niais. La mer, les montagnes, le lagon… faut le voir pour le croire, à bon entendeur 😉

Après un pti dej copieux, on va se faire une petite baignade depuis la plage de Fare. La plage est loin d’être exceptionnelle, mais l’eau est très chaude. Des milliers de poissons nagent, indifférents aux jeunes popaas que nous sommes dorénavant.

On se loue un scooter, et on part faire le tour de l’île. Ou plutôt des deux îles : Huahine Nui, celle du nord la grande, où se trouve l’aéroport et Fare la ville principale (une poste, un petit supermarché, une pharmacie et une banque, un peu comme au far-west), et Huahine Iti, la petite au sud, très sauvage.

Les deux sont magnifiques et j’en prends conscience quand on arrive au belvédère. J’imaginais bien un truc pas dégueulasse, mais là… c’est abusé tellement c’est beau.

On va également zieuter des maraes, d’anciens sites sacrés. Ca vaut surement pas le Colisée ou l’Acropole, mais la vue est top.

– j’interromps vite fait mon récit pour vous faire part du petit spectacle qui s’offre à mes yeux pendant que Céline est partie faire quelque emplettes pour notre repas de ce soir : un groupe de 4-5 dauphins font des cabrioles dans le lagon à une centaine de mètres (je suis sur la terrasse de la guétouze). Je demande à la tenancière s’il y en a souvent : tous les jours. Hé hé 🙂 –

Aujourd’hui on va visiter des fares (des maisons en tahitien). On a déjà vu un ce matin qui pourrait bien être notre futur chez-nous… On en a deux à voir cet après-midi dont un qui semble top d’après l’annonce. On vous tient au jus.

La douceur de vivre si souvent évoquée dans les guides touristiques nous semble être à portée de main !

Quelques photos de Papeete ici, et de notre première journée à Huahine ici.



9 Comments

  1. Pat wrote:

    Coucou les popaas ! (z’avez pas encore trouvé de jeu de mot avec ça ?) Ça donne quand même bien envie votre eden ensoleillé ! Céline va pouvoir nous faire de zolies photos de dauphins… Vous pouvez nager à côté ?

  2. xavier wrote:

    “On s’installe à la guesthouse, je me précipite sous la douche et Céline sur son iMac” : rassure moi klm, tu avais une pochette étanche pour l’ipad ? 😉

    • xavier wrote:

      hehe, tu avais dit que les comptes seraient nouveaux, pourtant mon gravatar a suivit (il est peut être lié à l’adresse email) ?!

      • kaelhem wrote:

        Oui le gravatar est lié à ton adresse ! Et non, mon iPad ne prend pas de douche 😉

  3. Marc wrote:

    Eh oui, ce n’est pas par hasard qu’on a si bien aimé la Polynésie Française.

    Outre les paysages superbes, il y a encore cette atmosphère si particulière qui a fait flipper les marins de Cook ou de Bougainville…
    il n’y a que là où l’on ait senti cette douceur de vivre ! Si on ajoute à cela qu’on y parle en général français, et qu’en plus on y trouve de délicieux poissons quasi introuvables en métropole et aussi de bonnes baguettes, du camembert et du saucisson, c’est probablement sur terre ce qui se rapproche le plus du Paradis. Comme aurait dit George, What else ? Ce n’est pas un hasard si Jacques Brel est venu y finir ses jours (bon, je sais, c’est à Fatu Hiva, aux marquises, mais cela marche aussi !).

    Bon ceci dit, si vous avez le spleen de la métropole et souhaitez dans quelque temps rentrer quelques mois, on pourra toujours reprendre votre location pendant ce temps !

    • xavier wrote:

      et à côté…la Nouvelle Zelande, l’autre endroit qui nous avait le plus plu.
      avec, precision importante :

      de la NEIGE! gavé de poudreuse, de powpow,…

  4. Pat wrote:

    Ça me fait penser à un reportage TV sur les vacances “différentes” : le gardiennage de maisons dans des lieux paradisiaques par des retraités. Je veux bien garder vos animaux domestiques (des iguanes ? des tortues ?) et vos mactrucs, pendant que vous revenez sentir l’air pollué du périph… mais sans attendre la retraite, bien entendu.
    Euh… Y a vraiment du saucisson et du calendos, là-bas ? C’est donc là, paradis ?

    • kaelhem wrote:

      Hé hé, les propositions de gardiennage affluent ! Nous en prenons bonne note 😉 oui il y a du saucisson à 4 euros et du camembert à 2-3 !

  5. Axelle wrote:

    Moi je remarque surtout que Céline n’a pas pris de douche.

    Non bon blague à part pfouuuu…. regarder vos photos et apres regarder par la fenêtre c’est un coup à se petit-suicider. Vivement qu’on vienne vous voir !